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5 novembre 2005

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2005-2006


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2004 - 2005

31 octobre 2005

Le son

Le sons

cliquer endessous de la déscription pour avoir le son

les chant des supportére a un match : http://olympiquedelyon.canalblog.com/docs/ Olympique_Lyon___Nous_Sommes_Les_Ultras_Lyonnais1.mp3

le refrint de la chanson officiel de l'ol:

QUI_NE_SOTE_PAS.wav

le refrint de la chanson remixé officiel de l'ol :

QUI_NE_SOTE_PAS_REMI.wav

la sorti de Nilmar:

nilmar__nilmar__.mp3

aller ol:

Lo_lo_lo__.wav 

les lyonnais en force:

lyonnais.wav    

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30 octobre 2005

les arriére plans

les arriéres plans

Pour avoir les arriére plans en plus grand cliquer dessue 

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30 octobre 2005

les photos

21 octobre 2005

Les actues

OL - OM J-1

10/01/06

OL - OM : veille de match

36ème confrontation entre Lyon et Marseille pour cette 21ème journée de championnat. La première confrontation date de la saison 51/52 à Gerland. Bilan de ces 35 confrontations :15 victoires, 5 défaites et 15 nuls, les Phocéens réussissent plutôt bien aux lyonnais.

Historique :
Les deux clubs présentent en effet des palmarès de choix. L’Olympique de Marseille fondé en 1899 compte 8 titres de champion de France : le premier en 1937. Le dernier en 1992. A son actif également 10 coupes de France et 1 coupe d’Europe des clubs Champions remportée en 1993, 1-0 devant le Milan AC.

Les 5 dernières confrontations :
Le point sur les 5 derniers Lyon-Marseille joués à Gerland. Et on est quasiment dans la moyenne avec 2 victoires, 2 nuls et 1 défaite. 8 buts marqués et un 4 encaissés.
2004-05 : 1-1
2003-04 : 1-2
2002-03 : 1-0
2001-02 : 4-0
2000-01 : 1-1

Ils ont porté les deux maillots :
Lucien Troupel, entraîneur des deux équipes, L. Cossou, J. Djorkaeff, A. Emon, F. Bracci, J. Tigana, F. Lemasson, G. Rousset, P. Olmeta, A. Pelé, M. Amoros, E. Roy, F. Maurice, R. Pedros, S. Marlet, P. Luyindula, S. Anderson, B. Pedretti,

Du mouvement également chez les joueurs :
Départs : Bamogo (Nantes p.), Celestini (Getafe), Chapuis (Istres ?), Br. Cheyrou (Bordeaux), Cristanval (Fulham), Hemdani (Rangers), Marlet (Fuhlam), Pedretti (Lyon), Troussier (Entr.), Vachousek (Austria Vienne)

Arrivées : Ribéry (Galatasaray), Lamouchi (Inter), Mendoza (FC Bruges, p.), Niang (Strasbourg), Oruma (Sochaux), Cesar (Dinamo Zagreb), Cana (PSG), Gimenez (FC Bâle). Jérôme Bonnissel, libre de tout contrat vient de s’engager avec l’OM durant le Mercato d’hiver. Comme M.Pagis, T. Maoulida.

CC

Strasbourg - OL J-1

03/01/06

16 Lyonnais pour Strasbourg

Gérard Houllier a retenu 16 joueurs pour le déplacement en Alsace: Berthod, Benzema, Cacapa, Carew, Coupet, Cris, Diarra, Diatta, Fred, Govou, Juninho, Monsoreau, Pedretti, Tiago, Vercoutre, Wiltord.

C'était la première liste de l'année 2006 de l'entraîneur lyonnais, qui a répondu ensuite aux questions des médias.

Alors Gérard cette reprise ?
« C’est le premier match d’un autre championnat. Ce second championnat de 19 rencontres, nous voulons le remporter ; cela signifiera que nous méritons vraiment le titre. Pas question de vivre sur notre avance. Nous repartons à zéro et nous avons donc ce challenge de remporter cette seconde phase. Je suis aussi satisfait de disputer 4 rencontres rapprochées. Cela va nous remettre tout de suite dans le vif du sujet. Nous allons prendre un rythme à l’Anglaise et nous ne nous plaindrons pas».

Reprendre face au dernier de la L1, est-ce particulier ?
« Un match de foot reste un match. D’un côté, il y a une équipe qui à chaque rencontre va jouer sa survie et de l’autre, une formation qui veut remporter le championnat, la seconde phase et qui reste sur une défaite ».

Un mot sur cette trêve ?
« Les vacances ont été une bonne chose après cette défaite contre Lille. Cette défaite n’a pas remis en cause ce qui s’était passé avant. Ce revers a été pris comme une claque et aussi comme un rappel qu’il faut être toujours à 100%. Mais en l’ayant revu à tête reposé, j’ai vu une très bonne seconde période de notre part. Il y avait certainement en fin d’année un peu de lassitude psychique plus que physique. Mais, les gars ont désormais hâte de jouer ».

Que pensez vous de cette équipe de Strasbourg ?
« A l’aller, elle nous avait posé des problèmes. Mercredi, elle ne pourra pas se contenter d’être prudente. Pour moi, elle reste une énigme. Elle a souvent été pénalisée par des erreurs individuelles, un manque de réalisme offensif, mais elle joue bien au ballon ; elle a du corps… elle a peut-être un problème de confiance. De toute façon, nous allons en Alsace pour gagner. J’ai envie de dire, pour ce match, peu importe la manière en raison d’un certain nombre d’inconnus. Il faudra mettre le bleu de chauffe ; être capable de souffrir. Je crois pouvoir dire que nous sommes prêts avec certainement quelques disparités de forme entre les joueurs. Elles disparaîtront avec le temps ».

Enfin, un mot sur les rumeurs ?
« Thomert, Wiltord, Pedretti… tout ce qui concerne ces joueurs, c’est complètement bidon. En ce qui concerne Diatta, j’attends toujours la réponse pour savoir quand il doit rejoindre sa sélection. De toute façon, il y a François Clerc ».

Ben Arfa, Malouda, Clément, Clerc, Hartock et Riou participeront à une opposition mercredi avec la CFA.

Strasbourg - OL J-1

03/01/06

Repartir pied au plancher en Alsace

Un peu de repos et cela repart sur les chapeaux de roue. 6 matchs en janvier ; 4 en 11 jours pour débuter dont 3 déplacements en tenant compte du match de Coupe de France à Grenoble… les Lyonnais ont intérêt à avoir évacuer leurs agapes de fin d’année .

Effectivement pas question de lambiner pour reprendre ses esprits, d’autant plus que le groupe olympien reste sur un revers, le seul de la première partie de saison et qu’il n’a pris qu’un petit point lors des 2 derniers matchs de la phase aller. Histoire de bien montrer qui c’est le patron de la L1 aux ambitieux ayant encore des pensées de titre, les partenaires de Cacapa voudront repartir d’un bon pied dans un stade où ils restent sur 4 succès de rang avec 9 buts inscrits et 0 encaissé.

Direction l’Alsace pour affronter un adversaire aux portes de la L2. Un Racing Club de Strasbourg en manque de points, de réalisme avec notamment ce 0 but marqué à domicile depuis 499 minutes, et toujours à la recherche de sa première victoire à domicile. Un club paradoxalement performant en Coupe Uefa, où il s’est qualifié pour les 1/16èmes de finale en étant invaincu. Ce ballon rond est décidemment bizarre. Les Alsaciens n’ont plus le choix pour réaliser désormais ce véritable exploit du maintien. « Nous allons disputer à chaque journée des matchs de Champions League. Il faut commencer par ne plus perdre à domicile. Place donc à l’OL et je pense que c’est mieux de jouer les Lyonnais maintenant… ». Jean-Christophe Devaux, un ancien de la maison olympienne, pense que l’exploit est possible. Guillaume Lacour, un autre ex, s’appuie sur la donnée chiffrée: «ce n’est pas fini mathématiquement… ». Effectivement, tant qu’il y a de la vie, il y a l'espoir, même si avec 11 points, et 10 longueurs de retard sur le premier non reléguable, il faudra une sacrée énergie collective, individuelle ; une part de chance pour s’en sortir.

Le quadruple champion de France n’a pas les mêmes soucis, voire quasiment pas de problèmes dans ce championnat. Certes, juste avant la trêve, les Dogues lillois ont fait un petit accroc à son superbe costume. Et alors ? Les Lyonnais caracolent en tête du classement avec 12 points d’avance sur leurs dauphins et il semble difficile d’imaginer que ce pactole s’envolera lors des 19 dernières rencontres. Ces Lyonnais ont trop envie de ce cinquième titre de rang. Ils ont en plus le meilleur effectif du championnat et la plus grande expérience. Ils savent aussi réagir en champion lorsqu’il le faut. Tiens, en championnat, ils n’ont plus perdu 2 fois de suite depuis les matchs Nantes 1 OL 0 et OL 1 Monaco 3 du 14 et 21 septembre 2002. Et puis de toute façon, comme l’a dit Jérémy Berthod : « une grande équipe ne perd pas 2 fois de suite ». Ah si, nous aimerions simplement, dans la seconde partie de saison, que cet OL là ne se mette plus en danger en devant courir après le score : 7 fois en championnat et 10 fois au total ! Nous aimerions aussi qu’il n’encaisse plus de but après des coups de pied arrêtés : 6 en championnat (le penalty d’Ajaccio n’est pas inclus) et 8 au total sur 19.

Pour ce déplacement à la Meinau, Gérard Houllier sera toujours privé d’Eric Abidal, mais aussi d’Anthony Réveillère et de Florent Malouda. L’équipe de départ ne devrait pas comporter de surprises majeures avec toujours à peu près les mêmes interrogations : qui débutera dans le couloir gauche de la défense entre Monsoreau et Berthod ? Qui commencera la rencontre au poste d’avant centre ? Pour le reste, cela semble clair, même si l’entraîneur du quadruple champion de France a cité Benoît Pedretti en très gros progrès. Et si nous avions besoin d’être rassuré sur les sentiments qui animent le groupe olympien avant de remettre le contact, il suffit d’écouter son coach : « je veux remporter la seconde phase du championnat ; il faut repartir tout de suite et enfiler le bleu de chauffe ; les joueurs ont hâte de retrouver les terrains officiels ». Cela promet pour ses adversaires si les souhaits sont entendus !

L’OL a donc garder intact son appétit de victoires, de trophées ; les vacances ont reposé les esprits et les corps. En Alsace, c’est la première étape menant à la fin de saison que tous les supporters espèrent voir finir le plus tard possible, soit le 20 mai au Stade de France.

R.B

Rétro 2005

21/12/05

Février: les Lyonnais franchissent tous les obstacles!

Jusqu'au 31 décembre 2005, revivez tous les moments forts de l'année 2005 mois après mois. Aujourd'hui le mois de février.

Ce mois de février 2005 commence par un voyage sur l’Île de Beauté pas encore tout à fait remise des chutes de neige. Le match contre Bastia prévu initialement fin janvier se joue donc le mercredi 2 à partir de 17h. Avant de prendre l’avion, le président Jean-Michel Aulas sa fait mal à l’épaule (il sera opéré dans les jours qui suivent, et c’est en souffrant qu’il verra son équipe obtenir le match nul 1 à 1 (but d’Essien) au terme d’une rencontre sans saveur disputée sur une pelouse plus que moyenne. 3 jours plus tard, les 37 447 spectateurs de Gerland ont droit au festival des Lyonnais contre Toulouse. Juninho envoie deux missiles sur coup franc dans la cage de Revault. Le malheureux gardien de but du TFC se fracassant même la tête contre un de ses montants sur la seconde réalisation du Brésilien. Plus de peur que de mal au final pour le capitaine toulousain. Malouda et Bergougnoux corsant l’addition. 4 à 0 ? Ce jour là, il n’y avait pas eu de match, si ce n’est un début de pugilat entre Essien et Moreira !

Et si finalement, les 2 formations remettaient cela tout de suite ? Et bien, par la magie du tirage au sort de la Coupe de France, c’est chose faite. Le 13, le Stadium accueille le 1/16ème de finale. Revanche ou continuité ? En costaud, l’OL passera l’obstacle toulousain ; Wiltord ouvre le score ; Dalmat envoie un obus dans la cage de Coupet (73ème) après avoir écrasé la cheville de Réveillère! Diarra apporte cinq minutes plus tard la qualification sur pénalty ; Nilmar ayant été accroché par Revault. Décidemment, les Olympiens auront apprécié les tuniques violettes au cours de l’exercice 2004-2005 : 3 matchs… 3 succès !

Pas le temps d’apprécier ; pas le temps de souffler. Direction le Rocher Princier pour un rendez-vous tant attendu. Les Monégasques veulent reprendre 3 points aux Champions de France. Les ouailles de Paul Le Guen ont d’autres idées en tête. Cacapa, absent depuis sa grave blessure contre Strasbourg est enfin de retour dans le groupe. Il sera sur le banc. Un match à enjeux, tendu, attendu. Cela dégénère par moments sur des actes limites ; Bernardi, Zikos veulent faire le ménage chez eux ; Essien n’a peur de personne… mais devra regagner les vestiaires en se faisant « chambrer » par cette teigne de Bernardi. Cacapa revient alors sur le pré vert. A 6 minutes de la fin Rodriguez, monté sur un corner, trompe Coupet. Les 17 000 spectateurs de Louis II exultent. Ils ne savent pas encore que le jeune Clément, remplaçant de dernière minute (forfait de Réveillère à l’échauffement), va planter son premier but en L1 au bout du bout des arrêts de jeu (95ème). Un coup franc de Juninho trouve en effet la tête bien faite du jeune milieu de terrain lyonnais. Après 26 journées, l’OL mène toujours le bal de la L1… avec 53 points ; les Monégasques restent à 8 points. Cacapa retourne à l’infirmerie.

En attendant de retrouver Gerland pour la fameuse manche retour du derby contre les Verts, les partenaires de Coupet changent de territoire. Ils franchissent la frontière allemande et sont attendus à Brême pour le match aller des 1/8èmes de finale de la Champions League. Le Werder des Français Ismaël et Micoud ou encore des internationaux allemands Klose, Borowski… fait peur. Mélange de technique et de puissance, le collectif de l’entraîneur Schaaf nourrit de légitimes ambitions. Brême a mis son habit hivernal pour recevoir Lyon ; la pluie, le froid, le vent, la neige ? Qu’importe. Ces éléments climatiques n’auront pas raison d’une superbe formation française. Un match inoubliable ! Wiltord ouvre rapidement le score (8ème) ; Coupet et sa défense sortent le grand jeu ; Diarra marque un but fantastique de plus de 20 mètres avant que Maître « Juni » n’expédie un lointain coup franc féerique dans la cage de Reinke. Les Allemands auront tiré 26 fois pour des clopinettes. En ce 23 février, les supporters olympiens n’imaginent pas un seul instant que leurs enfants chéris ne soient pas au rendez-vous des ¼ de finale.

Après le Vert allemand, et pour finir en apothéose ce mois de février, place le 26 aux Voisins Verts. En 4 minutes, autour de la mi-temps, Wiltord, Malouda et Frau croient avoir plié cette affaire d’honneur régional. Que nenni ! Les Jeunes Verts sont tendres, mais fiers ; ils profitent aussi du relâchement local pour revenir à une longueur. L’OL se met à trembler sans perdre toutefois les 3 points du succès. Février s’achève dans la joie… les Lyonnais sont plus que jamais sur la route de belles félicités.

RB

Statistiques

19/12/05

Quelques chiffres à mettre en évidence

Les Lyonnais ont disputé 27 matchs officiels depuis le début de saison. Ils ont remporté 20 victoires; concédé 6 nuls et une défaite; ils ont marqué 48 buts et ont encaissé 19 buts. Carew a marqué 13 buts... Gérard Houllier a utilisé 25 joueurs...

Parti tous les chiffres que l'ont peut ressortir de cette première partie de saison, nous en avons noté quelques uns:

Cacapa est le défenseur qui a commis le moins de fautes santionnées par les arbitres: 15 en 23 matchs! Cris en est à 31 en 25 rencontres.
Cris a réussi 389 interceptions/anticipations en 25 rencontres. Cacapa, 347, en 23 matchs.
Coupet, parmi ses 183 arrêts en 25 matchs, a réussi 5 fois... 11 arrêts significatifs en 90 minutes: à Metz, à Toulouse, à Nantes, contre Lille et contre le Real Madrid. A Nantes, il a sorti 6 arrêts décisifs sur les 11!
Diarra a le record du nombre de ballons joués dans une rencontre: 108 au Mans; il devance Pedretti 101 contre Nancy. Le Malien en a touché aussi 92 à Rennes et 90 à Auxerre. Juninho a un record à 89 contre Nancy. Il arrive en tête en Champions League avec 84 ballons contre Olympiakos et 82 à Rosenborg.
Le match où il y a eu le plus de coups francs est le fameux Bordeaux - OL avec 47 fautes dont 37 sifflées contre l'OL; 46 fautes pour OL - Monaco, 45 pour OL - Lille...
C'est contre Sochaux que les Olympiens ont le plus tiré: 29 tirs pour un but!
Benzema, face à Rosenborg, est le Lyonnais qui a le plus tenté dans une rencontre avec 9 tirs pour un but et 3 occasions franches.
Contre Troyes, les partenaires de Cacapa ont eu 14 corners. S'ils n'ont pas été sifflés en positions de hors jeu face au Real à Gerland, ils l'ont été 11 fois au Mans. D'un extrême à l'autre.

Le but le plus rapide? Ben Arfa, sur pénalty à Auxerre, lors du Trophée des Champions à la 3ème minute. Le but le plus tardif? Fred contre Rosenborg, Carew contre PSG et Cacapa face à Nancy, soit à la 93ème minute de jeu.

Coupet a disputé 25 des 27 rencontres dans leur intégralité, soit 2 250 minutes de jeu. Il arrive en tête de ce classement devant Cris (2 196 minutes).

Le match le plus long? OL - Monaco et OL - Ajaccio avec 97 minutes.

RB

le 17/12/05

Réactions... Réactions...Réactions

Réactions après OL - Lille

Gérard Houllier : Je tiens avant tout à féliciter les Lillois, je leur dis un grand bravo.
Nous n'avons pas pris le match par le bon bout. Aujourd'hui on était pas dans un bon jour. Nous avons été totalement absents dans les duels. Nous avons manqué de ressources physiques. On perd le match en première mi-temps. Par la suite on a tout donné dans la seconde. Je pense que nous aurions pu revenir si le score était resté à 2 -1. Je suis sûr que si nous n'avions pas pris ce 3e but nous aurions égalisé. Par la suite, je n'ai pas compris la décision de l'arbitre de refuser le but de Wiltord.
Malgré tout il ne faut pas nous enlever tout ce qui a été fait auparavant durant la saison. J'ai senti les joueurs un peu usés physiquement, un peu fatigués. Si on fait le même parcours en phase retour, ce sera très bien. J'avais déjà senti ces dificultés lors de la seconde mi-temps contre l'ASSE . Mais je tiens à les féliciter car ils ont fait preuve de caractère en seconde. Je demeure très fier de tout ce qu'ils ont réalisé durant cette première partie de saison. Nous avon sfait preuve de beaucoup de solidarité et de panache. Depuis le début de la saison, l'équipe a beaucoup progressé dans tous les domaines. Sur les 26 premiers matchs ils ont été superbes.
On a appris ce soir. On apprend toujours quelque soit l'issue du match. Victoire ou défaite. Malgré la défaite j'ai aimé la réaction de mes joueurs.
Le PSV est une très bonne équipe. On aura donc à fournir deux gros matchs et à faire oublier l'injustice de l'année dernière.
Je souhaite à tous les supporters une bonne santé et beaucoup de bonheur. Si nous pouvons participer à ce bonheur, nous ferons tout pour y parvenir.

Jean-Michel Aulas : On a très mal démarré. C'est un match à oublier pour les joueurs. La programmation de cette rencontre un vendredi soir ne nous a probablement pas avantagé. A quelques jours des vacances, ce n'était de toute évidence pas une bonne chose. On a voulu permettre aux Lillois de disputer leur match de coupe de la ligue contre Monaco dans les meilleures conditions. Cela nous a joué un mauvais tour.
Nous avons bien débuté les premiers instants de la rencontre mais nous n'avons pas été en mesure de conserver la balle et de maîtriser le jeu. Par la suite, Lille a bien géré et nous a gêné par un pressing haut. Contre une équipe qui joue "défensivement", cela faisait longtemps qu'on avait pas pris 3 buts à domicile.Le 3e but nous a coupé les jambes.
Désormais il faut impérativement se remettre en cause pour le prochain match.
Les erreurs de l'arbitre nous ont lourdement pénalisé car elles sont intervenues à des moments importants du match. Il faut que l'arbitre arrête de se prendre pour une star du milieu de terrain. Ce même arbitre nous déjà avait oublié un pénalty flagrant sur Cris contre l'OM.
Le PSV? Ce n'est pas une équipe facile mais on a beaucoup de souvenirs contre eux pour passer et aller au bout.

Tony Sylva: nous savions que Lyon était une bonne équipe et nous avons réalisé un super résultat. C'était un match sérré. On s'est dit qu'il fallait faire ce gros match pour gagner. Il fallait presser haut, les empêcher de jouer. On les a donc bien pressés.

Claude Puel : Nous avions à coeur de réaliser un gros match. On a pas fait de complexes. Ce soir nous avons parfaitement réussi à jouer notre jeu. On a pris du plaisir à bien défendre et à concrétiser les actions offensives que nous avons menées.
C'est génial de faire tomber l'OL chez lui ! Mais je ne me fais aucune inquiétude pour eux. Ils ont une telle qualité qu'ils ne serons pas inquiétés. Ils étaient simplement un peu fatigués ce soir.
Nous avions une impérieuse nécessité de prendre des points afin de recoller au haut du classement.

Claudio Caçapa : C'est une soirée à oublier mais il faut bien féliciter les Lillois car ils ont réalisé un gros match. Dans la première mi-temps nous étions un peu perdus. Il faut rester sur terre. Il faut continuer à travailler.
Le PSV? Ce sera un match tactique. Je crois que nous prêts pour ce rendez-vous.

Grégory Coupet : Ce fut une mauvaise soirée mais tout le mérite en revient à Lille qui nous a bloqué. On regrette de ne pas avoir converti les nombreuses occasions que nous avons obtenues. Nous n'avons pas bien entamé le match. Par la suite nous n'avons pas laché mais cela n'a pas suffit. Je tiens à remercier le public dont la réaction à la fin du match a été fabuleuse.

Rémi Garde: Il faut féliciter l'équipe de Lille. Tout le mérite leur revient. Ils nous ont posé de nombreux problèmes que nous n'avons pas été en mesure de résoudre.Nous sommes bien entendu très déçus.

Robert Duverne : Lille mérite sa victoire. Ils ont été très combatifs, très présents dans les duels dans un match où ceux-ci avaient une importance capitale. Il faut repartir et se remettre au travail. Il faut savoir accepter la défaite: c'est le sport. Nous savions que nous n'étions pas invincibles. Il n'y a que les dieux qui sont invincibles. Notre objectif est de gagner des trophées. Dans cet optique, il faut rester en course pour les remporter. Nous sommes toujours en course mais il faut faire attention. Il reste de gros enjeux. Il faut prendre les compétitions les unes après les autres.

Patrice Bergues : Lille est une équipe très bien organisée. Nous, de notre côté, nous avons perdu trop de duels. Nous n'étions pas dans un grand jour et nous avons raté notre début de rencontre. Le match se joue à 2-1. Après le 3e but, il n'y avait plus rien à faire.
Bien entendu on aime pas perdre, c'est un sentiment désagréable mais si on m'avait dit en début de saison que l'on perdrait notre premier match le 16 décembre, j'aurais signé tout de suite.

OL 1 - Lille 3

16/12/05 - 23:15

Lyon tombe sur un os !

Les Dogues ont été solides… Bravo. Bravo également à Sidney, pour cette rage. Bravo aux joueurs, à Gérard Houllier et Jean-Michel Aulas, pour cette année formidable. L'OL chutent pour la 1ère fois de la saison. La 2ème défaite de l’année 2005…sur 52 rencontres. On ne peut qu’applaudir.

90 minutes, c’est à peu près le temps qui reste aux Olympiens avant de ranger les crampons pour la trêve. Et les Gones ne sont pas arrivés jusque là pour chuter avant de partir. Dans le football, il n’est jamais bon d’encaisser un but juste avant la mi-temps… Cela met un coup au moral. Alors, pas question de se faire marcher sur les pieds face aux Dogues de Claude Puel. Chez les nordistes, pas de soucis, pas de bobos, pas de pépins… Les coéquipiers de Dumont sont tous aux taquets pour tenter de relever le défi de battre la seule équipe encore invaincue en Europe à ce jour.
Entre Rhône et Saône, a-t-on déjà la tête aux vacances ? Où encore au PSV ?
Question feuille de match, côté gauche, Malouda (suspendu), Abidal (cheville) et Berthod (en convalescence) sont déjà en vacances. Coach Houllier a reconduit le même groupe qui s’est rendu dans le Chaudron. L’équipe, elle, change quelque peu. Fred et Ben Arfa sont titulaires. Coupet souffle ses 300 bougies, pour autant de rencontres en Ligue 1.

Duhamel officie pour la dernière rencontre de l’année 2005.
Odemwingie est en grande forme. Il le démontre sur le premier coup de pied arrêté de la partie en plaçant intelligemment sa tête devant le but de Coupet. Le portier lyonnais est vigilant et a la main ferme pour repousser le danger une première fois (5’).
Puis Makoun renvoie Odemwingie prendre sa revanche sur Coupet quelques instants plus tard. Le Nigérian bénéficie du placement de Réveillère pour bonifier sa seconde chance (9’ ; 0-1). Les Dogues ne sont pas venus défendre…pourtant, la première frappe lyonnaise est signée Juninho après 25 minutes de jeu. Le Brésilien ne s’applique pas assez pour cadrer. A égale distance, Govou gagne un coup franc pour son coéquipier. « Juni » manque une nouvelle fois le cadre… de quelques centimètres (26’). Duhamel siffle comme un merle. Keita prend du jaune ; Fred est accroché ; Acimovic se chauffe avec Juninho… dur dur ! Et les mauvaises relances Olympiennes n’arrangent rien à leurs affaires. Heureusement, Greg est vigilant. L’arbitre continu son « show », Tiago est accroché à son tour… mais prend du jaune (37’). Djila tombe également devant l’agressivité Lilloise (40’). Au tour de Schmitz de prendre du jaune pour avoir maladroitement stoppé Juni (45’). La tête de Diarra sur le coup de patte de Juni n’inquiète toujours pas Sylva, au chômage technique lors de cette première mi-temps.

Gérard Houllier doit trouver les mots qu’il faut… Les changements qu’il faut. Diarra et Ben Arfa restent alors aux vestiaires. Carew et Wiltord entrent sans attendre. Et Carew ne perd pas de temps pour montrer ses intentions et celles du coach. Il profite d’un bon ballon de Tiago et d’un contrôle parfait pour se frotter à Sylva, sorti à sa rencontre. Le lob du Norvégien est détourné par le bout des gants du numéro 1 Lillois (49’). Dix minutes plus tard, il revient à la charge, les deux joueurs s’entrechoquent dans la surface mais Duhamel punit Carew d’un jaune pour simulation. Les Lyonnais sont malmenés et Debuchy en remet une couche, amère, celle qui fait mal. Le centre de Keita, laissé intelligemment filer par Odemwingie arrive dans ses pieds. Il n’a plus qu’à…(61’ ; 0-2)

Le but refusé de Nino, pour hors-jeu, enfonce le clou. Cris est énervé, on l’a rarement vu comme ça. Ç’en est trop pour les Gones. But refusé, penalty non sifflé… Même le coup franc de Juninho, pleine lucarne, ne rentre pas (67’). La tête de Cris non plus (68’).
Sidney s’énerve aussi, il s’emporte ! Passe 1, 2, 3 rouges et finit le travail d’un tir imparable (69’ ; 1-2). Les supporters sont debout ! Pas le temps de savourer, Dumont met sa tête et plante un troisième but à Coupet. Incroyable. Gerland n’est pas habitué à tel spectacle (70’). Le match s’emballe, la tête de Keita manque le cadre (76’), celle de Carew est bien captée par Sylva (77’), tout comme la frappe puissante de Govou (79’). Diatta succède à Monsoreau pour apporter fraîcheur et vitesse. Et Cris s’en veut de manquer le cuir à quelques centimètres de la cage de Sylva sur un centre fuyant (87’). Il restera en attaque pour finir la rencontre. Et les supporters chantent toujours.
Les Dogues ont été solides, bien organisés… il n’y a pas à dire. Filer 3 buts aux Gones n’est pas donné à tout le monde. Bravo.
Bravo également à Sidney, pour cette rage. Bravo Cris, Claudio, Juni, Coupet… Bravo Gérard Houllier, Jean-Michel Aulas, pour cette année formidable. Les Olympiens chutent pour la première fois de la saison. La 2ème défaite de l’année 2005…sur 52 rencontres. On ne peut qu’applaudir. Et le plus beau n'est-il pas à venir

Champions League

16/12/05

Ce sera le PSV Eindhoven!

A Nyon, le sort a décidé d'offrir aux Lyonnais, une nouvelle fois, les Bataves du PSV Eindhoven. Cette fois ci les Olympiens recevront au match retour et ce sera en 1/8èmes au lieu des 1/4. Deux équipes qui s'étaient rencontrées cet été lors de la Peace Cup.

Décidemment le PSV et l'OL n'arrivent pas à se séparer. En moins de 12 mois, ils se seront affrontés 5 fois. A ce jour, ils en sont à 3 matchs nuls 1 à 1, en rappelant que les Bataves avaient éliminé la saison dernière les Français en 1/4 de finale à l'issue de la séance des tirs au but. Quant au match nul cet été, c'était en Corée du Sud pour la Peace Cup. "On ne sait jamais si c'est un bon tirage au moment où les boules sortent. Le club a tellement soif de montrer quelque chose contre le PSV; il a tellement soif de revanche par rapport à ce sentiment d'injustice qui n'a pas encore été évacué... tout ceci peut être une source de motivation supplémentaire. L'OL a accompli des progrés cette saison, il veut les montrer aussi sur la scène européenne. Je voulais éviter Chelsea et le Bayern. Je suis d'accord, aussi, avec Juninho pour dire qu'il n'aurait pas été bon de prendre le Werder Brême; les Allemands auraient été supermotivés après les 2 matchs de la saison dernière, même si je considére que le PSV était l'équipe la plus difficile des adversaires potentiels après le Bayern et Chelsea. En conclusion, l'OL doit être un adversaire tout autant craint que Chelsea. Le PSV? Cela reste une très bonne équipe malgré les départs. Ce match en Corée ne peut pas servir de référence; c'était une rencontre de préparation. En substance, c'est un tirage excitant, intéressant et une bonne occasion d'évacuer un sentiment d'injustice comme de prouver les progrés du club à tous les niveaux". Gérard Houllier a livré son sentiment immédiatement après le tirage au sort qu'il a suivi seul lors de la mise au vert de son équipe avant de jouer ce soir contre Lille.

Le PSV s'est qualifié dans le groupe E, en terminant à la deuxième place derrière le Milan AC. 3 succès (Schalke 04 1 à 0; Milan AC 1 à 0 et Fenerbahce 2 à 0) à domicile; 1 nul au Milanc AC 0 à 0 et 2 défaites à Schalke O4 3 à 0 et à Fenerbahce 3 à 0. Soit 4 buts marqués et 6 encaissés. Le PSV est actuellement leader de son championnat.

Comme un petit pressentiment, Jean-Michel Aulas en discutait avec le coach au téléphone, hier, tard dans la soirée. Le souhait de Gérard Houllier était de rencontrer le PSV Eindhoven nous explique le président : « Il souhaite faire différemment que les années précédentes. Je suis également satisfait du tirage au sort. Ces rencontres font figures de petites revanches sur les oppositions de l’an passé »

Le représentant du PSV Eindhoven, Pedro Salazarw, est également content de revenir à Lyon « On va bien manger… Je me suis fait des amis l’an passé, ce serait un plaisir de les retrouver. Le match ? L’esprit de revanche va nous compliquer la tâche. »


Le tirage au sort de la Champions League Parmi les 8 rencontres de 1/8èmes de finale, Chelsea - Barcelone, Bayern - Milan AC et Real Madrid - Arsenal donneront lieu à de superbes affiches. Voici le tableau:

PSV Eindhoven - OL
Chelsea - Barcelone
Real Madrid - Arsenal
Werder Brême - Juventus Turin
Bayern - AC Milan
Ajax Amsterdam - Inter Milan
Benfica - Liverpool
Glasgow Rangers - Villarreal

Centre de formation

16/12/05 OL - Le Pontet

La CFA va tenter de s'imposer ce samedi pour sa dernière sortie de l'année. Attention en face, Le Pontet a des arguments à faire valoir.

C’est la dernière levée de l’année dans le championnat de France amateur. L’Olympique Lyonnais reçoit samedi à 14h30 l’équipe du Pontet sur le terrain numéro 10 de la plaine des jeux de Gerland. Une 15e journée qui devrait permettre d’en savoir un peu plus sur les ambitions olympiennes dans ce groupe B. La formation de Robert Valette reste sur une frustrante défaite 4-2 il y a deux semaines sur le terrain de la lanterne rouge, le Racing 92.
Mais attention, Le Pontet n’est pas franchement le client idéal pour se relancer. Les Vauclusiens restent en effet sur un succès 1-0 à Sochaux le week-end passé en match de retard. Ils pointent désormais à la 2e place du groupe ex-aequo avec l’OGC Nice et un bilan de 7 victoires, 5 nuls et 2 défaites. Les Lyonnais sont de leur côté 4e avec deux points de retard sur le Pontet.
Autant dire que la rencontre devrait valoir le détour...

Le groupe : Hartock - clerc, Genet, Truchet, Faussurier, Mioch - Thomas, Beynié, Cuenca, Valdivia, Karaboué - Bettiol, Mounier, Remy, N'Diaye.

OL - Lille J-1

15/12/05

Le groupe des 19 Lyonnais

Pour le dernier match de la phase aller du championnat 2005-2006, Gérard Houllier a communiqué la même liste de 19 joueurs que celle annoncée pour le déplacement à St-Etienne. Malouda, Abidal et Berthod étant toujours absents, il n' y a aucune surprise dans cette liste

Le groupe lyonnais:
Ben Arfa, Benzema, Cacapa, Carew, Clément, Clerc, Coupet, Cris, Diarra, Diatta, Fred, Govou, Juninho,Monsoreau, Pedretti, Réveillère, Tiago, Vercoutre, Wiltord.

Gérard Houllier

"C'est notre dernier match de Champions League de l'année et nous l'aborderons comme tel. Les Lillois ont fait une bonne campagne européenne en CL dans un groupe difficile. Le match? Un match intéressant sur le plan tactique. Il faut avoir un plan de jeu contre cette formation; c'est une équipe habile dans son registre. Mon groupe va bien. A St-Etienne, l'environnement a pu peser sur la performance; cela me laisse quelques regrets. Bien évidemment à cette période de l'année, les conditions climatiques entrent en ligne de compte. Pour ma part, je préfére les terrains durs que ceux gelés, car la technique peut faire la différence. Le dernier match? Cela doit être facile, car il ne reste plus que 90 minutes. Mais je vais demander à mes joueurs d'insister jusqu'au bout et d'hausser pourquoi pas leur niveau".

Gérard Houllier a ensuite parlé rapidement de la trêve et du programme de reprise. "Nous reprendrons par un entraînement le 28 décembre; puis 2, le 29 et 30; et 1 le 31. Ensuite nous jouerons 4 matchs en 12 jours dont 3 à l'extérieur, certainement sur des pelouses gelées. On jouera à l'Anglaise. Le tirage au sort des 1/8èmes de finale de la CL? Je le vivrais avec mes joueurs pendant la mise au vert ". Enfin, il a ajouté en terme de voeux: "Je souhaite avant tout une rapide guérison à Abidal et Berthod. Je souhaite aussi garder tout le groupe. Je n'ai pas d'exigences en terme de recrutement".

OL - Lille J-1

15/12/05

Veille de match

Un dernier effort avant les vacances. L’Olympique Lyonnais affronte Lille ce vendredi à 20h45. Avant, on l’espère, une nouvelle superproduction à Gerland présentation de l’adversaire et des duels entre les deux équipes.

Historique

Le Lille Olympique Sporting Club a été fondé en 1944. Deux ans plus tard, il remportait son premier titre de champion de France, suivi d’un second en 1954. Le LOSC a brillé également en coupe de France avec 5 victoires. Le LOSC a connu entre-temps plusieurs descentes en deuxième division. La dernière remontée en L1 date de 2000 après 3 saisons passés à l’étage inférieur.

Duels

Ce vendredi, on jouera le 32e Lyon-Lille de l’histoire. L’OL est pour le moment largement en avance avec 21 victoires en 31 matches. Il faut attendre la deuxième confrontation pour assister au premier succès lyonnais : une victoire 2-1 lors de la saison 54-55. La plus large victoire est un 5-1 lors de 37e journée de la saison 74-75.

On dénombre également quelques matches nuls entre les deux formations. 6 au total.
Le premier lors de la saison 67-68 s’est achevé sur un score de 1 partout. A trois reprises, les duels Lyon-Lille se sont terminés sans le moindre but. En 1993-94, 1996-97 et 2002-03.

Le point enfin sur les 4 victoires lilloises à Gerland. Les Nordistes sont sortis vainqueurs de la première confrontation avec un succès 3-0 lors de la 15e journée de la saison 1951-52. C’est d’ailleurs la plus large victoire des Nordistes à Lyon. Depuis les Dogues se sont imposés à trois autres reprises : 1-0 en 1967, 3-1 en 1993 et 1-0 lors de la 16e journée 2000-01.

Ils ont porté les deux maillots

Julien Da Rui, Eric Assadourian, François Brisson, Abédi Pelé, Jean-Claude Nadon, Eric Péan, Jean-François Domergue, Eric Abidal…

Les 5 derniers Lyon-Lille

2004-05 : 1-0
2003-04 : 3-0
2002-03 : 0-0
2001-02 : 4-2
2000-01 : 0-1

Bilan : 8 buts marqués, 3 buts encaissés
3 victoires, 1 nul, 1 défaite

Présentation de l’adversaire

C’est la saison de la confirmation pour les Lillois, surprenants deuxièmes l’an passé derrière Lyon. 12 points sépareront les deux équipes à l’arrivée. Lille précède de 4 points l’AS Monaco.

Lors de la première phase de la Ligue des Champions, le LOSC s’est montré à la hauteur en accrochant la troisième place de son groupe derrière Villarreal et Benfica et devant Manchester United. Une jolie performance pour l’équipe de Claude Puel qui jouera les 16e de finale de la Coupe de l’UEFA.

Les mouvements à Lille

Arrivées : Hicham Aboucherouane, Daniel Gygax et Stephan Lichsteiner.

Départs : Philippe Brunel et Christophe Landrin.

La compo type du LOSC

Gardien : Sylva (18)*
Défenseurs :Chalmé (12), Tavlaridis (11), Schmitz(12), Tafforeau(16)
Milieu de terrain : Dumont (4), Makoun (17), Debuchy (15), Bodmer (17), Aboucherouane(11)
Attaquant : Moussilou (15)

* le nombre de matches joués depuis le début du championnat.

La « Stat » : 60/29
La « stat » est largement dominée par les Lyonnais avec 60 buts inscrits contre Lille à Gerland pour seulement 29 encaissés

Le bilan de Lille en 2005-06

1ère journée : Lille-Rennes 1-0
2e journée : Ajaccio-Lille : 3-3
3e journée : Lille-Troyes 1-2
4e journée : Sochaux-Lille 0-0
5e journée : Lille-Toulouse 0-0
6e journée : Metz-Lille 0-2
7e journée : Lille-Nice 4-0
8e journée : Paris SG-Lille 2-1
9e journée : Lille-Saint-Etienne 2-0
10e journée : Lille-Monaco 0-1
11e journée : Le Mans-Lille 1-1
12e journée : Lille-Nantes 2-0
13e journée : Marseille-Lille 1-1
14e journée : Lille-Strasbourg 2-0
15e journée : Auxerre-Lille 3-2
16e journée : Lille-Nancy : 1-0
17e journée : Bordeaux-Lille 1-0
18e journée : Lille-Lens 0-0

Bilan : 7 victoires, 6 nuls, 5 défaites
23 buts marqués, 14 buts encaissés

Les buteurs : Makoun et Odemwingie (4), Matt Moussilou (3). Debuchy, Aboucherouane, Gygax, Acimovic.

15/12/05

Greg Coupet, un temps additionnel en rythme…

Aujourd’hui c’est Greg Coupet, coincé entre un derby et le dernier match 2005 face à Lille… Mais toujours disponible, souriant, il est là, installé dans le grand fauteuil blanc, dans le salon de Barth.

    Petit à petit, notre invité se livre : « Sur un terrain, j'ai une double personnalité, c’est vrai ce que dit Richard. Je me concentre avant le match, je ne suis plus le même être humain. C’est la détermination, je me le suis imposé cette saison, il y a tellement d’objectifs… Je dois être intransigeant sur tout… »
Barth poursuit et l’interroge sur son look, comment est-il passé de la coupe GI à ses cheveux longs ? « J’écoute beaucoup, et j’en ai parlé avec Dominique Lafoy. Il ne fallait pas que je me dévalorise par rapport à ce que je faisais sur le terrain. On me dit que j’ai une gueule. J’évolue… »
Sur son évolution justement il reste pragmatique, et ne se fait pas forcément d’illusions… « Après le match de l’Irlande, j’ai vu la différence ! J’étais devenu un homme important dans ce milieu. Ça me fait mourir de rire, ça a un côté un peu ridicule. D’un seul coup, je suis devenu un super gardien… »
Barth poursuit son introspection… Greg toujours souriant, toujours ouvert, comment est-il lorsqu’il souffre, qu’est-ce qui le touche ?
« Quand je suis en souffrance, je suis imbuvable, le mec torturé, absent, dans ses pensées… Si je pleure ? Oui, cela m’arrive, et ça m’énerve, c’est quelque chose que j’aimerai changer en moi. Je pleure dès qu’on parle de ma famille, devant un film… Ma famille… je pourrai tuer pour eux, tuer par amour, j’en suis sûr. Quand je vois les gens qui sortent de prison après avoir été condamnés pour des viols d’enfants, moi je ne vivrai que pour ça… J’attendrai… »
Son mot préféré « Fidélité, dans tous les sens du terme, dans le travail aussi… »
Et on le suit dans une de ses journées marathon de « représentation » entre l’arbre de Noël de l’Olympique Lyonnais au Casino « Le Lyon Vert » et l’inauguration de son restaurant « Le Grand Stadium » à Villeurbanne, qu??il verrait bien comme une franchise.

Son après football ? « Je rêve de monter un centre de formation des gardiens, mais je ne peux pas le faire seul, et comme j’ai l’habitude de ne rien demander. Je ne veux rien devoir à personne. »

Et puis Cécile arrive, avec son Audi, pour l’emmener vers une surprse préparée de longue date, mais dont rien n’avait filtré… Direction Mon Brésilien, le restaurant de Sonny, où sont installées deux batteries (Merci à Philippe Jeoffroy – Progressive Drum School), et où l’attend Pascal, responsable des boutiques à l’OL, et batteur à ses heures perdues… La leçon ne semblant pas concluantes, un second professeur arrive en douce… Manu Katché en personne ! Après avoir accompagné Sting, Peter Gabriel entre autres, fait les belles heures Le Nouvelle Star sur M6, le voilà transformé en prof de musique du meilleur gardien français…

C’est à écouter et ré-écouter !!!
Allez Greg, faisons un rêve…. Si tu étais champion d’Europe avec Lyon, et Champion du Monde avec les Bleus…. « J’arrête ! C’est marrant j’en ai parlé hier avec ma famme, en voiture. Si je suis Champion de France, Champion d’Europe, je gagne la coupe de France avec l’OL, et je suis Champion du Monde avec les Bleus. Là je crois que j’arrête ! Et puis après je me dit que j’aime trop ça… je crois que je repousserai toujours tout… »
Et ce sera pour notre plus grand bonheur Greg !
Temps Additionnel sera diffusé ce soir à 20h00
Rediffusé ce soir à 23h00
Et bien sur, très bientot sur OLWEB PREMIUM

le 14/12/05

OL - Lille J-2

Joël Bats: "Cela force le respect"

Il était tentant de faire réagir Joël Bats sur le 300ème match de L1 de Gregory Coupet sous le maillot lyonnais. Le héros de Guadalajara a assisté de très près à 185 rencontres période où son protégé a encaissé 146 de ses 267 buts marquer... alors qu’il avait été cherché 121 fois le ballon au fond de ses filets lors des 114 matchs précédents. Ceci prouvant les progrès de l’équipe lyonnaise et… de « Greg ». « Ce chiffre de 300 force le respect. Je lui souhaite d’en disputer beaucoup d’autres encore ; d’atteindre par exemple la barre des 400. Le meilleur est à venir pour lui avec notamment l'Equipe de France. Lors de ces 300 matchs, on se rend compte avant tout de la régularité des performances de Grégory. Il est difficile de trouver un match où il n'a pas été à la hauteur. Un match particulièrement marquant ? Je crois que pour moi les gens retiennent en premier lieu cette rencontre de Coupe du Monde face au Brésil. Pour lui, cela risque fort d’être ses 90 minutes à Nantes. Et puis je suis très heureux du match qu’il a fait à St-Etienne dimanche soir. Ce n’était pas évident pour lui. Il a pris la décision de jouer alors qu’il avait ressenti une gêne au mollet et il a fait un arrêt déterminant ».

Avant de partir quelques jours dans ses Landes natales : « nous allons fêté les noces d’or de mes parents. Mon papa à 78 ans ; ma maman 68 ans. Nous serons 97 du côté de Lucbardez où aura lieu cette fête le 25 décembre », « Jo » sait qu’il y a encore un match à jouer. « J’espère que nous aurons de la fraîcheur pour nous imposer. Cela dépendra de beaucoup de choses, notamment de l’état de la pelouse. Une pelouse gelée avantagerait les Nordistes. iOn a vu à St-Etienne qu’avec une pelouse gelée ce n’est pas facile de s’exprimer. Les Lillois ont une belle équipe : jeune, bien organisée avec 2 gars au milieu devant la défense, 3 autres devant qui participent au replacement et un attaquant qui cherche la profondeur. Alors méfiance… Il faudra contourner le bloc défensif.».

le 12/12/05

L'OL bat des records à Geoffroy-Guichard

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Avec 35 352 spectateurs, St-Etienne a battu son record d'affluence, de la saison, dimanche soir face à l'OL. C'est aussi la première fois de la saison que le club olympien a attiré le plus de spectateurs dans le stade d'un club à l'occasion d'un match de L1 et ce en 10 déplacements.

A St-Etienne, en partageant les points, les Lyonnais ont signé un 23ème match de championnat de rang sans défaite. 5 en 2004-2005 et 18 pour l'exercice en cours. Le précédent record était de 22, entre la 38ème journée de la saison 2003-2004 et la 21ème journée de la saison 2004-2005.

5 Lyonnais ont participé à leur premier derby: Fred, Tiago, Monsoreau, Carew et Benzema

le 12/12/05

ASSE- OL: le bilan chiffré

11763
L'OL a partagé les points à St-Etienne 0 à 0. Gérard Houllier a utilisé 14 joueurs. Les Lyonnais ont tiré 8 fois vers la cage de Janoti: 4 tirs cadrés et 4 non cadrés; 4 dans la surface de réparation et 4 en dehors; 2 têtes. Les Verts ont frappé 12 fois dont 4 tirs cadrés. 8 coups francs pour l'OL ; 13 pour l'ASSE. 5 positions de hors jeu sifflées contre les Gones et 3 contre leurs adversaires. 6 corners pour les champions de France et 4 pour les locaux.

C'est la première fois que l'OL ne marque pas de but... C'est le 23ème match de championnat de rang que les Lyonnais n'ont pas perdu!

Les Lyonnais ont débuté à droite et n'ont pas eu le coup d'envoi.

8 tirs: Juninho 2; Carew 2; Tiago 1; Monsoreau 1; Cris 1 et Wiltord 1. Les adversaires de l'OL ont tiré 12 fois dont 4 dans la surface.

Coupet a effectué 6 arrêts significatifs et 1 décisif.

1 carton jaune Monsoreau . Malouda est suspendu pour la venue de Lille.

Bilan chiffré après 18 journées:

23 joueurs utilisés par Gérard Houllier. Coupet est le seul à avoir disputé les 1 620 minutes dans leur intégralité.

231 tirs lyonnais: Juninho 35 (4 buts; 15 coups francs tirés; 26 tirs hors surface); Fred 26 (5 buts); Wiltord 23 (5 buts); Carew 26 (5 buts); Govou 25 (2 buts); Malouda 21 (dont 2 buts); Tiago 18 (2 buts); Pedretti 9; Cris 10 (dont 8 têtes et 2 buts); Réveillère 6; Diarra 7; Cacapa 6; Ben Arfa 4; Abidal 2; Berthod 2; Frau 2; Monsoreau 4; Benzema 1; Diatta 1... 98 tirs hors de la surface; 110 cadrés. 29 buts: 9 de la tête (Fred 2, Carew 1, Govou, Diarra, Tiago, Wiltord, Cris et Cacapa); 1 après une touche, 3 après une passe en profondeur, 11 après des centres, 5 après coup franc; 1 après corner. 23 buts dans la surface de réparation et 6 en dehors (Wiltord, Juninho x 3, Carew et Tiago). Cela donne un réalisme d'un but tous les 8 tirs.

10 buts encaissés: 2 sur coup franc (hs), un après centre (ds), 4 après un coup franc (tête), un sur une frappe lointaine (hs) , un après une action individuelle (hs), un csc (Tiago).

1553
194 tirs adverses dont 82 cadrés.

119 corners pour l'OL; 70 pour les adversaires.

327 coups francs pour et 293 contre.

87 hors jeu pour l'OL; 36 pour les adversaires.

Coupet a effectué 120 arrêts siginificatifs dont 24 décisifs.

39 cartons jaunes: Tiago 4, Diarra 4, Réveillère 3, Berthod 3, Carew 3, Juninho 3, Malouda 3, Govou 3, Clément 2, Fred 2, Monsoreau 2, Pedretti, Frau, Cacapa, Diatta, Coupet, Cris, Abidal 1 Un carton rouge pour Diatta.

Comparaison par rapport aux quatre dernières saisons :

2005-2006 : 44 points, 29 buts pour et 10 contre.
2004-2005 : 38 points, 22 buts pour et 7 contre.
2003-2004 : 35 points, 32 buts pour et 14 contre.
2002-2003 : 31 points, 34 buts pour et 23 contre.
2001-2002 : 33 points, 33 buts pour et 18 contre.

le 11/12/05

19 Lyonnais pour St-Etienne

le 9/12/05

leJuninho: "Je suis prêt pour le derby"

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Juninho souffre d'une petite douleur à la cuisse depuis la rencontre face au PSG. « Cela va aller. Il fallait que je fasse attention. Je me suis soigné. Ce vendredi matin, j'ai participé à l'entraînement ; j'ai touché le ballon pendant une vingtaine de minutes. Je me sens bien ; je suis prêt pour ce match. Le derby avait été la saison dernière un très bon moment pour moi et pour l'équipe. Ce match avait été difficile ; les Verts nous avaient marqué 2 buts très rapidement en seconde mi-temps. Nous avions su réagir pour l'emporter sur la fin. J'avais réalisé un doublé ».

Le Brésilien se souvient toujours de tout. Il sait qu'il a joué 19 des 25 rencontres officielles ; qu'il a marqué 7 buts ; fait 5 passes décisives sans tenir compte du coup franc repoussé par Isaksson à Rennes et repris par Tiago ; pris 3 cartons jaunes ; inscrit 3 coups francs en Champions League et aucun en championnat. « Sur ce dernier point, je n'ai pas d'explications. Pourquoi, je n'ai pas encore marqué sur coup franc en championnat ? Je ne sais pas. L'important, ce sont les résultats de l'équipe. Et cela constitue un véritable beau challenge. Ma saison ? Je fais une bonne saison comme tout le groupe. Comme lui, je suis régulier. Tout le monde répond présent tout le temps. Je n'ai pas un match personnel à mettre en avant. Le plus important, c'est la régularité saison après saison. Je suis content d'avoir montré sur le terrain ce que je savais faire ; j'étais arrivé à l'OL sans être vraiment connu ».

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L'OL, bien sûr, mais aussi la Selecao avec cette Coupe du Monde en Allemagne dont le tirage au sort sera effectué ce vendredi soir à Leipzig. « Je sais qu'elle sera difficile. La clef pour la réussir ? La condition physique sera prioritaire. Il va y avoir des matchs rapprochés ; il y aura aussi la gestion des blessés. Je sais simplement aujourd'hui qu'il faut remporter 7 matchs pour gagner cette Coupe du Monde. Et de grâce, il n'y a pas de favori ; toutes les équipes, tous les joueurs voudront se montrer. D'annoncer que le Brésil est favori, c'est une tactique de nos adversaires. Franchement, toutes les grandes équipes européennes seront présentes ; l'Argentine sera là ; avec les formations africaines, on ne sait jamais… Nous allons nous préparer en Suisse, d'après ce que j'ai compris. Ce sera bien de faire cette préparation en Europe ».

En attendant le Mondial, deux matchs sont au programme des Lyonnais et puis ce sera les vacances. « Je pars au Brésil après la rencontre face à Lille. Je vais passer la période des fêtes dans ma famille à Recife. Je vais en profiter ; j'en ai besoin… ». Juninho a accepté de jouer au témoin de cette 18ème journée du championnat de L1. Il l'a fait avec le sérieux qui le caractérise en sachant absolument tout, mais tout sur les 19 autres équipes.

Lille – Lens : « C'est un super derby. Lille joue à domicile ; Lens est forme. Je pense qu'il y aura match nul ».

Le Mans – Bordeaux : « Les Manceaux sont moins costauds depuis quelques semaines. Bordeaux est solide. Je pronostique Bordeaux. »

OM – Auxerre : « Un gros match ; Auxerre va vouloir confirmer ces derniers résultats et son classement. Mais je dis Marseille ».

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<Nancy – Strasbourg : « Nancy joue bien ; avec Strasbourg, on ne sait pas… match nul ».

Nice – Ajaccio : «Nice ».

PSG – Rennes : « Rennes, c'est une bonne équipe qui a envie de se montrer ; le PSG a perdu ses deux derniers matchs. Au Parc, je donne l'avantage au PSG ».

Sochaux – Metz : « Les Sochaliens sont mieux. Sochaux ».

Toulouse – Troyes : « Les Toulousains n'ont pas le choix ; ils avaient fait un super match contre nous. Remarque Troyes a aussi besoin de points. Toulouse ».

Nantes – Monaco : « Ces Monégasques, ils sont toujours difficiles à jouer. Nul ».

Quant à nous, ce sera très compliqué ; j'espère que l'on va gagner même 1 à 0, ce serait bien ».

9/12/05

Grégory Coupet: "Ce n'est que du plaisir"

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Dimanche soir, il va disputer son 10ème derby, son huitième sous le maillot lyonnais. Dimanche, Grégory Coupet disputera aussi son 365ème match de L1, son 299ème en Olympien. Alors ce derby ? « Pour moi, c'est toujours particulier, mais c'est aussi excitant. Ma volonté comme celle du groupe concerne en priorité les 3 points à prendre sur la route du titre. Les Verts veulent nous faire chuter. Cela ne pourrait pas mieux tomber pour eux dans ce contexte. Nous, nous avons l'habitude de gérer ce genre de situation ; quelque part, les derbies, nous en jouons chaque week-end. C'est un challenge que l'on veut relever. En plus, on connaît la motivation de nos supporters, leurs attentes. Nous voulons bien évidemment leurs faire plaisir ».

Revenir à Geoffroy-Guichard pour l'ancien vert, pour le joueur formé dans ce club ? « Ce n'est que du plaisir de retrouver ce stade. Je ne suis pas craintif ; je sais où je mets les pieds. Il paraît que les dirigeants de l'ASSE ont demandé à ce que le stade ne me siffle pas ? Cela me fait énormément plaisir de savoir cela. Je n'ai jamais craché sur ce club. Ma belle famille est stéphanoise ; elle aura le cœur partagé. Je crois qu'elle veut tout simplement assister à un beau match. Sinon, nous n'en parlons pas spécialement entre nous. Moi, si je gagne, je ne chambrerais pas. En revanche, si je perds, je sais que je me ferais chambrer. Alors si je veux avoir la paix, je sais ce qu'il nous reste à faire ».

Enfin, le gardien de but international joue-t-il un rôle moteur, avant ce derby, auprès de ses nouveaux partenaires ? « Les nouveaux savent que c'est spécial, mais d'une façon générale, il n'y a pas de tension, ni d'euphorie particulières dans le vestiaire. Nous avons l'habitude de préparer ce genre de rencontre. Nous sommes concentrés sur les 3 points plus que sur la notion de derby ».

le 8/12/05

Morceaux choisis des phrases de derby

le 7/12/05

Les "jeunes" plient l'affaire

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Sans enjeu comptable et sans une ribambelle de joueurs clefs dans chaque équipe, cette rencontre aurait pu faire office d'un match sans… Mais ce serait mal connaître Gérard Houllier et sa formation, la dernière encore invaincue du continent et qui pourrait terminer cette phase de poule avec 16 points… une première ; Ce serait mal juger Per-Mathias Hogmo. Privé de ses milieux Berg, Solli et Skeljbred, le coach norvégien ambitionne une sortie de cette compétition sur un exploit, chose que n'a pas réalisée son équipe en championnat en s'accrochant à une indigne 7ème place ; Ce serait mal placé pour les fidèles d'un Gerland plein à craquer ; Ce serait sous-estimer Espen Johnsen et les siens, qui ont une revanche à prendre sur le match aller où Cris avait joué les « Zorro », inscrivant l'unique but de la rencontre. Bref, autant de raisons qui nous incitent à penser que l'OL s'efforcera de sortir de ce groupe comme il en est rentré… où finir en beauté si vous préférez.
Pour cela, entre le PSG et la « Champions League Rhône-Alpes » - dixit Robert Duverne - Coupet, Juninho et Tiago restent au chaud, Caçapa et Diarra sur le banc et même si l'équipe se rajeunit, Vercoutre, Ben Arfa, Benzema, Pedretti et Clément ont pour mission de convaincre Gérard Houllier qu'il se trompe chaque semaine en composant son équipe.

L'arbitre Espagnol Arturo Dauden Ibanez tient le sifflet dans ce match qui oppose un Rosenborg, reversé en Coupe UEFA quoi qu'il arrive, et l'OL, premier de son groupe sans discuter ;
En ce début de rencontre, on attend… on attend… une étincelle ? Un coup de génie ? Une opportunité… Réveillère aura la première mais sa frappe est trop enlevée. Benzema, en bout de course, n'aura pas plus de réussite sur son contrôle pour venir défier Johnsen, tout comme l'enchaînement amorti - frappe de Carew (16').
Le premier coup franc Norvégien ne donne rien (22'). On peut dire que Rémy (Vercoutre), est bien accompagné en la personne de Cris, épaulé de Diatta, Monsoreau et Réveillère. Benzema revient à la charge quelques instants plus tard avec acharnement. Tout d'abord, il se décale pour éliminer 2 joueurs mais sa frappe rase le montant du mauvais côté. Sur sa seconde tentative, il termine un travail monstre de Carew côté droit et ne donne aucune chance au gardien adverse. A bout portant, Karim inscrit le premier but de sa jeune carrière professionnelle. Le caviar de Carew est une sorte de cadeau d'anniversaire avant l'heure pour ce sagittaire du 19 décembre (33' ; 1-0). Ben Arfa fait tourner la tête de Basma que l'arbitre soulage en n'accordant aucune seconde de temps additionnel.

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Mais Hatem Ben Arfa re-sonne l'assaut d'une frappe des 20 mètres captée en 2 temps en début de seconde période (50'). Helstad réplique immédiatement de la tête mais Rémy (Vercoutre) est sauvé par son montant gauche (52'). Les applaudissements du public accompagnent Carew dans sa sortie, Fred est le nouvel attaquant de pointe pour ces 35 dernières minutes (55').

Johnsen ne se fait pas tromper une deuxième fois par Benzema. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé. A commencer par cette frappe pas assez appuyée après un joli numéro de Wiltord (64') ; à bout de course sur un service de Fred (68') ; de la tête sur un caviar de Ben Arfa (69')… Le gardien norvégien a eu la main ferme à chaque reprise.
Malgré les exploits du portier, tout avait l'air de bien se goupiller jusqu'à ce que Braaten reprenne de la tête un coup franc de Storflor (69' ; 1-1)
Aucune des 2 équipes ne souhaite en rester là. Clerc rentre à son tour et permet à Antho (Réveillère), impeccable ce soir, de souffler (82'). Puis le jeune Romain Beynié rentre apporter sa fraîcheur pour les quelques minutes restantes. Le score ne restera pas indemne.

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Sur l'un de ses premiers ballons, Beynié envoie Ben Arfa dans l'intervalle. Le jeune international puise dans ses réserves, se déchire et dynamise son équipe avant de servir Fred sur un plateau, comme l'avait fait Carew avant lui pour Benzema. Le Brésilien ne se fait pas prier et donne la victoire aux Olympiens sur une frappe en pivot (93' ; 2-1). Fred est félicité, Ben Arfa est porté en triomphe, l'OL vient une nouvelle fois de nous démontrer son mental, sa force…


Les Lyonnais terminent ainsi cette phase de poule avec un record de 16 points. Le capitaine Nino et ses camarades de jeu peuvent se pencher pleinement sur le Derby, encore une montagne à franchir pour les Olympiens, alors que les Norvégiens retournent à leurs vacances en attendant de rejoindre les 16èmes de finale de Coupe de l'UEFA. Pour les 1/8èmes de finale, les Gones connaissent déjà 4 adversaires potentiels : Les Glasgow Rangers, le PSV Eindhoven, l'Ajax d'Amsterdam et le Chelsea FC… ce qui promet déjà des huitièmes passionnants. En attendant, on remercie Vercoutre pour ses belles sorties aériennes, on remercie également la garde lyonnaise, les « jeunes », les remplaçants, le staff, le club… Merci l'OL, et place au Derby !

le 7/12/05

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Elles font et défont le derby. Ces rencontres passionnent et les langues se délient. Deux hommes ont dominé les débats : Roger Rocher et Raymond Domenech.
Morceaux choisis...

Le duel Rocher-Domenech

«Je suis Lyonnais dans l'âme, dans le cœur, donc anti-stéphanois » Raymond Domenech

« En football, Lyon sera toujours la banlieue de Saint-Etienne. » Roger Rocher.

« Le derby ? Ce n'est pas la peine d'en parler six mois avant. En une semaine, je peux chauffer le stade » Raymond Domenech

« Lyon est dans le rétroviseur » Roger Rocher

« Un vert ça va, 30 000 bonjour les dégâts. » Raymond Domenech

« Saint-Etienne est la locomotive, Lyon est le wagon » Roger Rocher

« A l'envers comme à l'endroit, le maillot vert me donne des boutons » Raymond Domenech

Les classiques

« C'est grâce au derby que j'ai compris la signification du choix cornélien. Si je préfère le théâtre de Corneille à celui de Racine, le derby n'y est sans doute pas étranger » Bernard Pivot

« A trop jouer la carotte, Lyon n'ira pas très loin. » Jean Snella

« La suprématie régionale, c'est une chose. Mais nous avons d'autres objectifs que d'être les premiers dans le village » Bernard Bosquier

« J'ai toujours vécu ces derbies comme une réunion de famille ». Joseph Antoine Bell

« La rocade Est, c'est la meilleure chose que les Lyonnais aient fait pour les Stéphanois. Elle nous évite désormais de passer devant le stade de Gerland » Patrick Revelli

« Le football, ce n'est pas la guerre » Pascal Olmeta

« Chaque année, c'est le match de l'année » Yves Chauveau
« Dommage que la pelouse soit verte. Si on pouvait aussi changer la couleur des arbres » Robert Valette

« Le derby est passionnant parce que les supporters sont passionnés » Serge Chiesa


« Ce soir en rentrant chez moi, j'appellerai mes enfants les gones. Le Breton que je suis se sent Lyonnais à 150% » Guy Stéphan

« On n'a pas le droit de perdre contre Saint-Etienne, Quand on est de Lyon, il faut battre les Verts et puis c'est tout. » Sonny Anderson

« C'est bien que Saint-Etienne soit remonté en première division : cela nous fait six points d'assurés » Bernard Lacombe


C.C. (extraits du livre "Histoires du derby")

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Dimanche soir, il va disputer son 10ème derby, son huitième sous le maillot lyonnais. Dimanche, Grégory Coupet disputera aussi son 365ème match de L1, son 299ème en Olympien. Alors ce derby ? « Pour moi, c'est toujours particulier, mais c'est aussi excitant. Ma volonté comme celle du groupe concerne en priorité les 3 points à prendre sur la route du titre. Les Verts veulent nous faire chuter. Cela ne pourrait pas mieux tomber pour eux dans ce contexte. Nous, nous avons l'habitude de gérer ce genre de situation ; quelque part, les derbies, nous en jouons chaque week-end. C'est un challenge que l'on veut relever. En plus, on connaît la motivation de nos supporters, leurs attentes. Nous voulons bien évidemment leurs faire plaisir ».

Revenir à Geoffroy-Guichard pour l'ancien vert, pour le joueur formé dans ce club ? « Ce n'est que du plaisir de retrouver ce stade. Je ne suis pas craintif ; je sais où je mets les pieds. Il paraît que les dirigeants de l'ASSE ont demandé à ce que le stade ne me siffle pas ? Cela me fait énormément plaisir de savoir cela. Je n'ai jamais craché sur ce club. Ma belle famille est stéphanoise ; elle aura le cœur partagé. Je crois qu'elle veut tout simplement assister à un beau match. Sinon, nous n'en parlons pas spécialement entre nous. Moi, si je gagne, je ne chambrerais pas. En revanche, si je perds, je sais que je me ferais chambrer. Alors si je veux avoir la paix, je sais ce qu'il nous reste à faire ».

Enfin, le gardien de but international joue-t-il un rôle moteur, avant ce derby, auprès de ses nouveaux partenaires ? « Les nouveaux savent que c'est spécial, mais d'une façon générale, il n'y a pas de tension, ni d'euphorie particulières dans le vestiaire. Nous avons l'habitude de préparer ce genre de rencontre. Nous sommes concentrés sur les 3 points plus que sur la notion de derby ».

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19 joueurs partent au vert, à Lyon, ce samedi soir. « Je garderai ce groupe jusqu'au match contre Lille. Monsoreau devrait pouvoir jouer. A l'entraînement, cela s'est bien passé ; mais on verra le jour du match ». Gérard Houllier reste prudent sur la participation du défenseur gaucher.

Le groupe : Ben Arfa, Benzema, Cacapa, Carew, Clement, Clerc, Coupet, Cris, Diarra, Diatta, Fred, Govou, Juninho, Monsoreau, Pedretti, Réveillère, Tiago, Vercoutre, Wiltord.

Gérard Houllier :

« Ce match n'est pas un match banal dans les esprits des joueurs et des supporters. Le jour où j'ai signé à l'OL, les gens m'en ont parlé des ces 2 rencontres. On va à St-Etienne pour jouer. Ce sera un match âpre, disputé, intense, comme ce fut le cas à Olympiakos, contre Rosenborg… C'est un match de Champions League. L'ASSE est moins bien qu'à une certaine époque de cette saison ; je n'ai pas de crainte. Ce genre d'atmosphère, on connaît. A Liverpool, nous avions les matchs contre Everton et Manchester United. Liverpool face à MU, cela ressemble à ASSE – OL. On prend du plaisir à préparer ce genre de rencontre ; on aurait souhaité simplement des conditions climatiques un peu plus clémentes. On souhaite aussi du spectacle comme ce fut le cas la saison dernière. Le Chaudron ? Je n'ai pas de nostalgie. Dans ce métier, vous ne pouvez pas en avoir. Alors nous allons foncer vers ce match ». Gérard a rappelé qu'il avait plutôt bien réussi dans ses derbies anglais.

Enfin à propos du tirage au sort de la Coupe du Monde, l'ancien sélectionneur français n'a pas hésité. « Il est plutôt clément, favorable. Cela aurait pu être encore plus favorable si cela avait été l'Arabie Saoudite à la place de la Corée du Sud. Mais bon… Il serait simplement intéressant que l'Equipe soit qualifiée au soir du second match ; cela permettrait de faire souhaiter certains éléments… »

Le bilan lyonnais de la phase de poule

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En battant Rosenborg 2 à 1, les Lyonnais ont remporté leur cinquième succès de la phase de poule. Les partenaires de Wiltord ont possédé le ballon 53% de la rencontre. Les partenaires de Vercoutre ont tiré 22 fois, dont 9 tirs de Benzema, pour 2 buts. 10 frappes cadrées ; 9 dans la surface de réparation. Vercoutre a effectué 7 arrêts significatifs. Notons les premiers pas en CL de Beynié, Clerc et Benzema.

Le bilan chiffré de la phase de poule:

Les Olympiens ont inscrit 13 buts (Juninho 3, Carew 3, Cris 1, Wiltord 1, Govou 1, Diarra 1, Benzema et Fred 1). Ils en ont encaissé 4.

102 tirs et 13 buts: Juninho 21 (3), Govou 15 (1), Carew 21 (4), Malouda 6, Wiltord 4 (1), Tiago 5… Diarra 4 (1)… Fred 6 (1)... Benzema 9 ( 1)... Ben Arfa 4...
55 frappes cadrées... 46 hors de la surface de réparation... 16 têtes dont 3 buts (Carew x 2, Cris)... 3 buts sur coups francs (Juninho)... 2 buts après coup franc, 1 après corner, 4 après centre; 1 pénalty manqué.

4 buts encaissés: 2 après coup franc...

Juninho 3 passes décisives; Réveillère, Cacapa, Carew, Wiltord et Ben Arfa 1.

Coupet a effectué 32 arrêts significatifs et 3 décisifs; Vercoutre, 7 significatifs.

22 joueurs ont été utilisés par Gérard Houllier ;, Cris a joué les 6 rencontres dans leur intégralité. Carew, Réveillère et Wiltord ont participé aux 6 matchs.

Cartons jaunes : Tiago 2; Berthod, Diarra, Cris, Réveillère, Cacapa, Coupet, Juninho et Pedretti 1.

Les Olympiens ont bien évidemment en tête du groupe F avec 16 points ; ils devancent le Real Madrid, 10 points; Rosenborg 4 points et Olympiakos 4 points.

le 5/12/05

Conférence de presse des Lyonnais

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En terme de conférences de presse, les Lyonnais ont tiré les premiers. Vers 14H, Gérard Houllier et John Carew ont donc répondu aux différents médias.

Gérard Houllier :

Gérard peut-on connaître le groupe ?
« Non. Pas avant la fin de l'entraînement. Je peux vous dire que Florent Malouda sera forfait. Coupet sera au repos et ne figurera pas sur la feuille de match. Je vais faire reposer aussi Tiago, Cacapa, et peut-être Juninho. Je vais voir. Coupet ? C'est une décision de l'entraîneur en accord avec Greg et Joël. Je dois dire que Greg a fait preuve d'un esprit remarquable. Carew et Fred ne débuteront pas la rencontre ensemble»

Comment on joue un match sans enjeu ?
« Le stade sera plein. J'estime que les joueurs ont la responsabilité de la qualité du jeu, du spectacle et du résultat. Ce serait la première fois que le club termine une phase de poule sans défaite. Il y aura du sang frais et ceux qui joueront auront une belle carte à abattre. Ils vont vouloir me montrer que je me trompe chaque semaine en ne les retenant pas ».

Qu'attendez vous des jeunes ?
« J'attends qu'ils s'expriment pleinement ; au maximum de leurs possibilités. Je veux les conserver car ils ont encore en phase de progression. Ce ne sont pas des produits finis ».

Que vous inspire le qualificatif de favori de cette édition ?
« Je vis cela sereinement. Ce qualificatif doit faire plaisir aux joueurs, au club. Pour l'entraîneur, favori ou outsider, c'est la même chose ».

Sans enjeu, vous attendez vous à un match ouvert ?
« Ce sera forcément un match différent de l'aller. Mais, j'en ai déjà parlé, les 4 derniers matchs de l'année que nous avions à disputer sont tous des matchs de Champions League. Je suis certain que les joueurs élèveront leur niveau de jeu, comme cela est indispensable dans ce genre de rencontre. C'est le match le plus important à jouer, même s'il est coincé entre le PSG et St-Etienne. Concentrons nous sur Rosenborg ».

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John Carew

John, comment appréciez vous le fait de jouer avec des jeunes ?
« Ce sera intéressant. J'essaierai de faire de mon mieux. On a un effectif de grande qualité. On va tenter de faire de notre mieux. Ce match doit être sympa pour tout le monde. Ces jeunes m'ont impressionné. Ils ont un grand avenir. Ils sont dans le bon club pour leur permettre de réussir ».

Comment peut-on se motiver pour un tel match ?
« Moi, j'aime jouer tout simplement au football, quel que soit le match à disputer. Et puis la C'est un match de Champions League que je me réjouis de pouvoir jouer. En plus, affronter Rosenborg, c'est toujours spécial pour moi. C'est facile à comprendre pourquoi. C'est à Rosenborg que j'ai découvert la Champions League ; c'est à Trondheim que j'ai appris à me débrouiller tout seul, loin de ma famille »

Pensez vous au classement des buteurs de cette CL ?
« Non, je n'y pense pas. Si je marque tant mieux ; si je fais une passe décisive, c'est pareil et cela me fait autant plaisir. Tout ceci ne change rien à mon jeu».

Votre adaptation à l'OL ?
« Elle a été facilitée par l'accueil du coach, du groupe, des supporters. Tout le monde s'est occupé de moi de manière fantastique. J'ai pu ainsi me concentrer sur mon jeu que je peux encore améliorer en travaillant au quotidien ».

La conférence de presse se terminera par ces mots de Gérard Houllier. « Le club lyonnais a une pensée pour le jeune Skjelbred, victime d'une fracture de la jambe contre Olympiakos. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement ».

le 5/12/05

Finir le boulot en apothéose

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Pour la seconde fois de suite, les Lyonnais joueront un dernier match de poule de Champions League l'esprit libéré. Qualifiés depuis le succès à Olympiakos ; assurés de terminer à la première place après le nul à Madrid, les partenaires de Cris reçoivent des Norvègiens de Rosenborg, quasiment en vacances et promis au prochain tour de la Coupe Uefa. Cela ressemble fort à la venue du Sparta Prague le 8 décembre 2004 à la différence que les Olympiens bataillaient encore avec Manchester pour le fauteuil de leader. Une soirée inoubliable où la jeunesse avaient montré de l'appétit à l'image de Nilmar, Idangar, Bergougnoux…

Leader, plus que jamais dominateur, de son championnat et à quelques heures d'un derby obligatoirement attendu, l'OL ne galvaudera pas pour autant cette rencontre européenne. Gérard Houllier, comme Paul Le Guen la saison dernière, en profitera simplement pour faire reposer quelques caciques du groupe et donner du temps de jeu à ceux qui fréquentent plus souvent le banc ou la CFA. Diatta, Clément, Pedretti, Benzema, Ben Arfa, Vercoutre et pourquoi pas Clerc seront en pleine lumière.

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En face, les hommes d'Hogmo joueront leur dernier match de l'année avant les vacances ; ils ne retrouveront la compétition officielle qu'en février avec le prochain tour de la Coupe Uefa. Alors autant se faire plaisir… Après 13 titres d'affilée, les partenaires d'Espen Johnsen ont manqué leur championnat ; ils se sont contentés d'une modeste 7ème place en ayant du transpirer pour assurer leur maintien ! Arrivé vendredi soir, le groupe scandinave sera privé de Skejbreld, Berg et Solli, blessés ; soit l'ensemble du milieu de terrain qui avait évolué au match aller.

Un match de gala ? Certainement aux yeux des supporters qui rempliront une fois de plus le Stade de Gerland en battant peut-être un record d'assistance. Un grand moment festif en attendant la suite de cette compétition qui génère tant d'espoirs. Mais attention, il serait mal venu que tout ceci se termine en queue de poisson sous prétexte qu'il n'y a aucun enjeu. Pas la peine de se creuser les méninges pour en trouver des enjeux ! D'abord battre le nombre de points en phase de poule. Il était de 13 la saison dernière ; il est déjà de 13... Rester invaincus, ce qui n'est jamais arrivé… Et si on considère que l'élimination à Nantes en Coupe de la Ligue n'est pas une défaite, rester invaincus depuis l'ouverture de l'exercice 2005-2006… Engranger points Uefa et euros associés… Marquer une nouvelle fois les esprits…

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Quant aux joueurs en mal de terrain, ils ont l'occasion de se montrer. Benzema disputera ses premières minutes européennes ; Clerc et Beynié peut-être. Vercoutre sera titulaire pour la première fois dans cette compétition… à l'occasion de ce 54ème match de Champions League, synonyme de 126ème rendez-vous continental, des Lyonnais. « Enjeu ou non, c'est une rencontre de Champions League où il faut élever son niveau de jeu. Quand aux jeunes, tout le monde sait qu'ils ont de la qualité et certains ont déjà joué à ce niveau… ». Gérard Houllier a réaffirmé lors de la conférence de presse ce qu'il attendait de ce match en concluant. «Après le PSG et avant le derby, c'est le match sur lequel nous sommes concentrés ». Pas la peine d'en rajouter, les Olympiens chercheront un nouveau succès pour finir cette première phase... en apothéose.

le 4/12/05

OL - PSG: le bilan chiffré

le 3/12/05

Les 16 Lyonnais pour le PSG

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16 joueurs lyonnais pour le match contre le PSG ; Benzema, Ben Arfa, Clerc, Clément et Frau s'entraîneront samedi. Abidal et Berthod sont en soin.

Le groupe : Cacapa, Carew, Coupet, Cris, Diarra, Diatta, Fred, Govou, Juninho, Malouda, Monsoreau, Pedretti, Réveillère, Tiago, Vercoutre, Wiltord.

Gérard Houllier :

L'enjeu est-il de mettre le PSG à 16 points ?
« L'enjeu essentiel est de faire un bon match, un bon résultat. Ce sera une rencontre entre 2 bonnes équipes, 2 grands clubs avec des joueurs de qualité dans les 2 camps. Il nous reste 4 matchs de Champions League à disputer avant la trêve ; nous les aborderons de cette manière. Si nous battons le PSG samedi, rien ne sera encore perdu pour les Parisiens et nous ne serons pas Champions de France. Un titre n'est pas décerné au mois de décembre ! »

Est-ce la série la plus difficile que vous avez à disputer depuis le début de saison ?
« Oui. C'est la série la plus ardue. Le PSG est une bonne équipe ; elle est en plus la dernière à avoir battu Lyon. St-Etienne… c'est St-Etienne ; et Lille joue la Champions League ».

Un PSG revanchard ?
« Je ne sais pas si le dernier résultat des Parisiens est une bonne ou une mauvaise chose. Ils sont un peu dans la même situation que les Madrilènes avant de nous rencontrer. Ils auront un esprit de rédemption, de revanche vis-à-vis d'eux-mêmes. Il doit y avoir aussi de la fébrilité. J'aurais certainement préféré qu'ils fassent un bon résultat contre Lens avant de nous affronter. Jouer au Parc des princes, c'est toujours spécial ; les joueurs se sentent peut-être plus libérés à l'extérieur. Laurent Fournier ? Lolo, je l'aime bien. Je l'ai en Equipe de France ».

Une pression particulière ?
« Je n'aime pas ce terme. Certains vous diraient, notamment dans le Nord, que la pression elle est dans la bière. Je préfère le terme de responsabilités vis-à-vis du jeu, des supporters, des dirigeants. Je conteste le fait que nous soyons moins spectaculaires. Si nous avons autant d'avance au classement, c'est que nous jouons bien et que nous sommes efficaces. Moi, je suis fier de mes joueurs. Je sais que l'équilibre à haut niveau est très délicat. Il faut donc avoir un bon mental en permanence. Cela ne s'acquiert pas en un match. Nous savons nous adapter à nos adversaires, à différents systèmes de jeu. Nous savons résoudre des problèmes et en poser. L'équipe a progressé dans sa réflexion tactique. Nous avons fait des progrès, mais nous ne sommes pas encore arrivés. J'ai envie de dire que le vrai challenge commence maintenant ».

Comment expliquez vous que vous soyez souvent menés au score ?
« La seule explication réside dans le fait que nos adversaires ont marqué un but. Il est bien sûr préférable d'agir que de réagir, mais on ne peut pas tout expliquer en football ».

le 1/12/05

Grégory Coupet: "Le PSG? Un match à 3 points..."

photo séja vue dans ce site

A bientôt 33 ans, Grégory Coupet n'a jamais été aussi maître de son art. Il enchaîne les performances majuscules en étant encore plus sollicité que les saisons précédentes. Et il n'oublie pas. « A Madrid, j'ai pensé que la saison dernière, à la même époque, je soignais mon genou après cette blessure contre Fenerbahce. Cela te fait savourer un peu plus le moment présent et ce 50ème match de Champions League. Pour mes interventions en match ? C'est vrai, je me suis fait le constat : j'ai certainement plus de travail. Cela vient peut-être du fait que nos adversaires sont super motivés à l'idée de nous affronter. Les coups de pied arrêtés ? Je ne vois qu'un manque de concentration, parce que nous avons le même système de jeu. Nous manquons d'attention sur ces phases de jeu. Sinon pour le reste, nous sommes rarement débordés. Cela explique aussi pourquoi, nos adversaires se concentrent sur ces coups de pied arrêtés qu'ils jouent bien ».

Auteur de 152 arrêts en 22 matchs officiels dont 26 décisifs, « Greg » a aussi cette capacité à relancer à la perfection. « Après un arrêt, tu n'as pas le temps de savourer. Tu dois intégrer le positionnement de l'adversaire ; tu vois les espaces. Il faut faire une photographie d'ensemble de la situation. J'ai toujours eu ce souci. Et puis cela dépend des individualités avec qui tu joues. Tu sais qu'avec John, par exemple, c'est plus facile de relancer ». Ses relances rapides et précises ayant été converties en but au Mans et à Madrid.

Comment ignorer, aussi, ces arrêts « ventouses » effectués récemment ? « Je te promets, j'adore cela. C'est tellement beau, lorsque le ballon reste collé dans tes gants. Je perçois les sentiments du public… il y a comme un oh de surprise. Je crois que c'est la confiance qui te permet de faire ce genre d'arrêt. Il y a eu celui à Nice, contre le Real… moi je préfère celui lié à la frappe du Bordelais Cheyrou, car sa tentative était vraiment puissante et pas franche ».

photo déja vue dans ce site

Toujours invaincu en matchs officiels, l'OL accueille samedi un des clients potentiels à une éventuelle succession pour la couronne de France. « C'est simplement un match à 3 points ; une étape vers notre cinquième titre. Nous n'avons pas à nous mettre une pression particulière. En plus, en jouant à domicile, nous devons gagner. Continuons notre excellent parcours pour atteindre, invaincus, la trêve. Le PSG a un bel effectif. Il impose le respect. Certes il est à 13 points et pourrait se retrouver à 16, mais rien ne serait encore plié ». Une trêve que le gardien de but international passera en amoureux du côté de Rome. « Nous aimons tous les deux découvrir, visiter… ». Le PSG donc et son gardien Lionel Letizi. «J'adore. C'est un super gardien et je n'oublie pas Jérôme Alonzo. Ils font une belle paire. Mais franchement, à l'OL, avec Rémy, la notre est pas mal du tout ».

Pour finir, Grégory a joué le rôle de témoin de cette 17ème journée.

Ajaccio – Troyes : « Les Corses sont obligés de l'emporter. Ils vont sortir les couteaux… »

Auxerre – Nantes : « Auxerre qui est sur une belle dynamique et puis Nantes a du laisser du jus pour battre Strasbourg ».

Bordeaux – Lille : « Je dis un nul pour nous arranger ».

Metz – Toulouse : « Match nul ».

Monaco – Le Mans : « Monaco. Les Monégasques vont bien ; les Manceaux, un peu moins ».

photo déja vue dans ce site

Strasbourg – Sochaux : « Strasbourg pour Nico Puydebois. Je suis ce que fait Nico. J'ai eu de la peine pour lui après le résultat contre Nantes, mais en même temps je suis très heureux qu'il puisse jouer. Quand je le vois jouer, j'ai vraiment l'impression de me voir. Nico a toutes les qualités requises pour réussir ».

Nancy – Marseille : « Nancy. Les Marseillais, ils vont avoir trop froid en Lorraine… »

Rennes – Nice : « Rennes, parce que les Niçois ont beaucoup donné contre nous pour faire un résultat».

Lens – ASSE : « Nul. Déjà parce que cela nous convient bien et puis parce qu'il y a Itandje et Janot, deux gardiens que j'apprécie ».

le 29/11/05

Mardi 29 nov, un matin à Tola Vologe

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Ce matin, les Olympiens ont effectué une séance d'entraînement devant le but essentiellement. Nino (coup au mollet) et Diatta (choc lors de Nice-Lyon) ont simplement couru. Cris est sorti du terrain d'entraînement juste avant la fin des exercices, pourquoi ? « J'ai reçu un coup au genou, mais ce n'est rien de grave, juste un petit bobo » nous renseignait le Brésilien en salle de presse. Rassuré, on lui demande s'il l'est aussi quand à la réception de Pauleta samedi soir… « C'est effectivement un grand joueur, redoutable. Claudio, Djila et moi-même serons bien concentrés pour bloquer ses moindres faits et gestes.»

La presse, elle, ne parle que de Ronaldinho, élu ballon d'or, il est donc normal que nous abordions le sujet avec Cris « C'était évident, c'est le joueur le plus complet. Il a énormément progressé au Barça et en sélection brésilienne. Pour moi, il mérite amplement ce ballon d'or.
Juninho dans l'équipe type ? Il le mérite aussi. C'est quelqu'un qui a apporté, et qui apporte encore énormément à l'Olympique Lyonnais, notamment dans la conquête des différents titres.
De mon côté, j'étais très honoré d'être présélectionné. Même si je ne suis pas dans le 11 de l'équipe type, le fait d'être dans la liste des 50 meilleurs joueurs est déjà une récompense.

le 29/11/05

ASSE – OL : Plus que 12 jours... 12

le 27/11/05

Nice - OL: le bilan chiffré

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L'OL a partagé les points à Nice 1 à 1. Gérard Houllier a utilisé 14 joueurs. Les Lyonnais ont tiré 19 fois vers la cage de Grégorini: 9 tirs cadrés et 10 non cadrés; 8 dans la surface de réparation et 11 en dehors; 4 têtes. Les Niçois ont frappé 5 fois dont 3 tirs cadrés. 17 coups francs pour l'OL ; 18 pour l'OGCN. 3 positions de hors jeu sifflées contre les Gones et 1 contre leurs adversaires. 9 corners pour les champions de France et aucun pour les visiteurs.

C'est la 6ème fois en championnat que les Olympiens son menés au score... avant de revenir ou de gagner. C'est la 16ème fois qu'ils marquent au moins un but (la 23ème fois toutes compétitions confondues en 23 matchs)... C'est la 9ème fois en 16 rencontres qu'ils marquent un but (la 12ème fois au total). A Nice, c'était le cinquième déplacement juste après un match de Champions League. Le bilan: 3 succès et 2 nuls. C'est le 21ème match de championnat de rang que les Lyonnais n'ont pas perdu!

Les Lyonnais ont débuté à gauche et n'ont pas eu le coup d'envoi.

19 tirs: Govou 4 dont un but; Juninho 3; Tiago 3; Diarra 2; Malouda 2, Carew 2, Réveillère 1; Wiltord 1; Cacapa 1. Les adversaires de l'OL ont tiré 5 fois dont 2 dans la surface.

Coupet a effectué 8 arrêts significatifs dont 2 décisifs.

1 carton jaune Tiago. Malouda est sous la menace d'une suspension s'il vient à prendre un carton jaune dans les matchs qui viennent.

Bilan chiffré après 16 journées:

23 joueurs utilisés par Gérard Houllier. Coupet est le seul à avoir disputé les 1 440 minutes dans leur intégralité.

207 tirs lyonnais: Juninho 29 (4 buts; 15 coups francs tirés; 24 tirs hors surface); Fred 22 (4 buts); Wiltord 22 (5 buts); Carew 22 (4 buts); Govou 24 (2 buts); Malouda 21 (dont 2 buts); Tiago 15 (2 buts); Pedretti 9; Cris 8 (dont 6 têtes et 2 buts); Réveillère 6; Diarra 7; Cacapa 5; Ben Arfa 4; Abidal 2; Berthod 2; Frau 2; Monsoreau 2; Benzema 1; Diatta 1... 85 tirs hors de la surface; 101 cadrés. 27 buts: 9 de la tête (Fred 2, Carew 1, Govou, Diarra, Tiago, Wiltord, Cris et Cacapa); 1 après une touche, 3 après une passe en profondeur, 11 après des centres, 5 après coup franc; 1 après corner. 22 buts dans la surface de réparation et 5 en dehors (Wiltord, Juninho x 3 et Tiago). Cela donne un réalisme d'un but tous les 7 tirs! .

10 buts encaissés: 2 sur coup franc (hs), un après centre (ds), 4 après un coup franc (tête), un sur une frappe lointaine (hs) , un après une action individuelle (hs), un csc (Tiago).

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178 tirs adverses dont 76 cadrés.

106 corners pour l'OL; 66 pour les adversaires.

300 coups francs pour et 265 contre.

77 hors jeu pour l'OL; 33 pour les adversaires.

Coupet a effectué 107 arrêts siginificatifs dont 23 décisifs.

36 cartons jaunes: Tiago 4, Réveillère 3, Berthod 3, Carew 3, Diarra 3, Juninho 3, Govou 3, Clément 2, Fred 2, Malouda 2, Pedretti, Frau, Cacapa, Monsoreau, Diatta, Coupet, Cris, Abidal 1 Un carton rouge pour Diatta.

Comparaison par rapport aux quatre dernières saisons :

2005-2006 : 40 points, 27 buts pour et 10 contre.
2004-2005 : 35 points, 21 buts pour et 6 contre.
2003-2004 : 33 points, 31 buts pour et 13 contre.
2002-2003 : 28 points, 32 buts pour et 20 contre.
2001-2002 : 30 points, 31 buts pour et 16 contre.

le 26/11/05

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Si le derby ASSE – OL demeure un moment à part dans la saison, c'est avant tout en raison de l'engouement et la passion qu'il suscite chez les supporters des deux camps. Pour tout supporter lyonnais, encourager son équipe dans le chaudron constitue un instant exceptionnel en même temps qu'un devoir.
Ce mardi 29 novembre à 10 heures a débuté la distribution des 450 places mises en vente dans le cadre du déplacement officiel. Ce mardi 29 novembre à midi s'est terminée la vente de ces 450 places ! Aux premières heures de la matinée, la file des candidats au déplacement s'allongeait déjà devant les guichets malgré le froid et la pluie. Si la capacité du Stade Vélodrome à Marseille permet d'accueillir une plus importante délégation lyonnaise, le match « à Sainté » est celui qui attire le plus de demandes.
Le 11 décembre, sur les 35 616 spectateurs que peut accueillir Geoffroy Guichard, 1400 afficheront bien haut les couleurs rouge et bleu.
Le record d'affluence enregistré lors d'un derby à Geoffroy Guichard remonte au 9 septembre 1989. A cette occasion, 40 412 spectateurs s'étaient massés dans le chaudron afin d'assister à une victoire des verts 1 à 0 aux dépens des joueur de l'OL. Ce jour là, l'équipe de Raymond Domenech, au sein de laquelle évoluait Rémi Garde, s'inclinait sur un but de Thierry Gros.

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L'OL a battu le PSG 2 à 0. Gérard Houllier a utilisé 14 joueurs. Les Lyonnais ont tiré 16 fois vers la cage de Letizi: 5 tirs cadrés et 11 non cadrés; 7 dans la surface de réparation et 9 en dehors; 2 têtes. Les Parisiens ont frappé 4 fois dont 2 tirs cadrés. 19 coups francs pour l'OL ; 15 pour l'OGCN. 5 positions de hors jeu sifflées contre les Gones et 0 contre leurs adversaires. 7 corners pour les champions de France et aucun pour les visiteurs.

C'est la 17ème fois qu'ils marquent au moins un but (la 24ème fois toutes compétitions confondues en 24 matchs)... C'est le 22ème match de championnat de rang que les Lyonnais n'ont pas perdu!

Les Lyonnais ont débuté à gauche et ont eu le coup d'envoi.

16 tirs: Juninho 4; Fred 4; Tiago 2; Carew 2; Govou 1; Monsoreau 1; Cacapa 1 er Cris 1. Les adversaires de l'OL ont tiré 4 fois dont 2 dans la surface.

Coupet a effectué 6 arrêts significatifs.

2 cartons jaunes Malouda et Diarra. Malouda sera suspendu pour la venue de Lille.

Bilan chiffré après 17 journées:

23 joueurs utilisés par Gérard Houllier. Coupet est le seul à avoir disputé les 1 530 minutes dans leur intégralité.

223 tirs lyonnais: Juninho 33 (4 buts; 15 coups francs tirés; 26 tirs hors surface); Fred 26 (5 buts); Wiltord 22 (5 buts); Carew 24 (5 buts); Govou 25 (2 buts); Malouda 21 (dont 2 buts); Tiago 17 (2 buts); Pedretti 9; Cris 9 (dont 7 têtes et 2 buts); Réveillère 6; Diarra 7; Cacapa 6; Ben Arfa 4; Abidal 2; Berthod 2; Frau 2; Monsoreau 3; Benzema 1; Diatta 1... 94 tirs hors de la surface; 106 cadrés. 29 buts: 9 de la tête (Fred 2, Carew 1, Govou, Diarra, Tiago, Wiltord, Cris et Cacapa); 1 après une touche, 3 après une passe en profondeur, 11 après des centres, 5 après coup franc; 1 après corner. 23 buts dans la surface de réparation et 6 en dehors (Wiltord, Juninho x 3, Carew et Tiago). Cela donne un réalisme d'un but tous les 7 tirs! .

10 buts encaissés: 2 sur coup franc (hs), un après centre (ds), 4 après un coup franc (tête), un sur une frappe lointaine (hs) , un après une action individuelle (hs), un csc (Tiago).

182 tirs adverses dont 78 cadrés.

113 corners pour l'OL; 66 pour les adversaires.

319 coups francs pour et 280 contre.

82 hors jeu pour l'OL; 33 pour les adversaires.

Coupet a effectué 113 arrêts siginificatifs dont 23 décisifs.

38 cartons jaunes: Tiago 4, Diarra 4, Réveillère 3, Berthod 3, Carew 3, Juninho 3, Malouda 3, Govou 3, Clément 2, Fred 2, Pedretti, Frau, Cacapa, Monsoreau, Diatta, Coupet, Cris, Abidal 1 Un carton rouge pour Diatta.

Comparaison par rapport aux quatre dernières saisons :

2005-2006 : 43 points, 29 buts pour et 10 contre.
2004-2005 : 36 points, 22 buts pour et 7 contre.
2003-2004 : 34 points, 31 buts pour et 13 contre.
2002-2003 : 31 points, 34 buts pour et 21 contre.
2001-2002 : 33 points, 32 buts pour et 16 contre.

18 Lyonnais pour Nice

18 joueurs ont été retenus par Gérard Houllier pour le déplacement à Nice.

Coupet, Vercoutre – Berthod, Diatta, Cris, Wiltord, Malouda, Juninho, Govou, Fred, Carew, Tiago, Diarra, Cacapa, Benzema, Pedretti, Monsoreau, Réveillère.

Ben Arfa et Clément joueront en CFA.

Gérard Houllier
« Pour Frau, j'attends la décision du club. Pour le reste, il n'y a pas de problèmes à jouer 72h après ce match à Madrid. On a l'habitude de ce genre d'efforts. Les gars se sont bien reposés en restant la nuit à Madrid. Seul Fred est incertain en raison d'un coup reçu mercredi soir. Il y aura certainement un peu de fraîcheur dans le groupe de départ ».
Et Nice, l'adversaire du jour ? « Déjà, je ne pense pas à la 8ème victoire de rang, même si on y va pour l'emporter. Il y a une dynamique en route qu'il faut conserver. Ce sera peut-être plus dur de faire un résultat à Nice qu'à Toulouse. A Toulouse, j'en ai appris beaucoup sur mon équipe. Il faudra donc les mêmes vertus à Nice et se préparer à mettre le bleu de chauffe ; ce match sera d'abord un combat physique et mental. Gardons notre sang froid, notre calme ; puis soyons malin en gardant une concentration maximale permanente ».

le 26/11/05

Un scénario archi connu d'avance?

le 24/11/05

Lendemain de match à Madrid

Au lendemain du match nul des Lyonnais face au Real Madrid, il y a des images que l'on ne peut oublier ; il y a aussi certains constats et des chiffres.

Le match

Il y a eu deux mi-temps bien distinctes. Les Madrilènes ont eu l'ascendant sur les Lyonnais pendant près d'une heure avant que la tendance ne s'inverse. La solidarité olympienne a été une fois de plus remarquable. Lorsque les débats se sont musclés, ils se sont comportés comme les célèbres Mousquetaires d'Alexandre Dumas : tous pour un et un pour tous. Personne ne s'est défilé ! Comment ne pas revenir sur les changements de Gérard Houllier ! Une fois de plus, ils ont été positifs et ont témoigné de son envie d'obtenir un résultat. Wiltord étant passeur ; Fred l'avant dernier passeur. Les 2 joueurs ayant fait bien des misères en fin de rencontre aux Merengue.
La relance de Coupet ? Ce n'est pas la première fois que « Greg » relance à la perfection une action qui se termine par un but. Il l'avait déjà fait, par exemple, cette saison au Mans. A Santiago Bernabeu, après avoir réalisé un superbe arrêt, il est l'instigateur de la première passe qui se termine par la talonnade victorieuse de Carew.

La colère de Santiago Bernabeu

Le coaching de Luxemburgo, après les sorties de Zidane et de Beckham, a mis en colère les supporters madrilènes. Une véritable bronca au cri de « dehors… dehors… dehors ».

Zidane et Beckham

Ils ont été incontestablement importants dans le jeu des Espagnols. Inutile de revenir sur leurs qualités. L'Anglais étant notamment au four et au moulin. Et puis, après la rencontre, ils ont eu une attitude seigneuriale dans la zone mixte réservée aux médias. Ils ont répondu à toutes les questions pendant de très nombreuses minutes. Chapeau Messieurs ! En les voyant de près, il dégage une aura impressionnante. Des stars, certes, mais quelle disponibilité avec le sourire. Zidane a pris en autre la défense de son entraîneur et a affirmé que le Real serait nettement plus performant au début de l'année 2006.

La phrase

Elle est de Juninho après la rencontre. "Si John ne marque pas, je l'étrangle...". Le Brésilien faisant référence à son totale liberté pour recevoir la passe du Norvégien qui a choisi de faire une talonnade!

La presse espagnole

Marca, pro Real Madrid ou encore AS, pro Barcelone ont des moyens incroyables pour relater les faits et gestes liés à une telle rencontre. Des pages et des pages… Des photos... Des statistiques... De la polémique, évidemment, impensable en France. Impressionnant.

Cesare Maldini

Le père du Milanais Paolo Maldini était ce matin à l'aéroport pour regagner Milan. Il a suivi le match hier soir. Elégant, charismatique et disponible, il a avoué qu'il était venu observer, sans les nommer, pour le compte du club milanais, un certain nombre de joueurs. A la question d'une possible finale Milan AC – OL, il a répondu : « Je pense que c'est encore trop tôt pour l'envisager… ».

Les chiffres après 5 journées

Avec 13 points en 5 rencontres, les Lyonnais ont déjà fait aussi bien que lors de l'exercice précédent. Le président Jean-Michel Aulas l'a dit mercredi soir dans les couloirs de Santiago Bernabeu : « nous pouvons désormais battre ce chiffre lors de la réception de Rosenborg ».
Après cette rencontre, les Olympiens ont inscrit 11 buts et en ont encaissé 3. Carew 4 buts, Juninho 3, Cris 1, Wiltord 1, Govou et Diarra 1.

81 tirs et 11 buts: Juninho 21 (3 buts), Govou 15 (1 but), Carew 14 (4 buts), Malouda 6, Tiago 5, Wiltord 4 (1 but), Diarra 3 (1 but)…

Coupet a effectué 32 arrêts significatifs et 3 décisifs.

17 joueurs ont été utilisés par Gérard Houllier. Coupet, Réveillère, Cris, Cacapa et Diarra ont joué les 450 minutes dans leur intégralité. Tiago, Juninho, Malouda, Carew, Wiltord et Govou ont largement participé à toutes les rencontres. Les autres joueurs étant Berthod, Abidal, Pedretti, Clément, Fred et Monsoreau. Ce dernier a participé à Santiago Bernabeu à son premier match de Champions League.

Cartons jaunes : Juninho 2, Tiago 2, Berthod, Diarra, Coupet, Cris, Réveillère, Cacapa, Carew. Tiago et Juninho, s'ils prennent un autre carton jaune, seront suspendus.

R.B

72 heures après la soirée castillane, place au Sud de la France. Du Real Madrid à Nice ; d'un grand stade européen mythique à la petite enceinte niçoise délicieusement désuète ; de la Champions League au championnat, les Lyonnais vont remettre les crampons avec les mêmes objectifs : jouer pour l'emporter. Pas question de se relâcher sous prétexte qu'ils possèdent 12 points d'avance sur leur dauphin. Pas question de fatigue avec la qualité de leur effectif. Et pas question de manquer d'humilité face à un adversaire comptant 21 points de moins après 15 journées, même si les partenaires de Cacapa ont coutume de dire qu'ils ne s'en préoccupent pas. Certes, il pourrait y avoir des tendances à un optimisme, presque béat, au-delà de la différence de standing. Ce rendez-vous azuréen a en effet souri, dans la difficulté, aux Olympiens lors des 3 dernières saisons: 3 succès sur le score de 1 à 0, avec un but à chaque fois d'un Brésilien (Juninho, Elber x 2). Et puis, les Niçois ne sont pas spécialement à l'aise dans leur maison du Ray : 2 victoires, 2 nuls et 4 défaites ; 5 buts marqués !

Tous ces constats ne font pas gagner un match avant de le jouer. Le gardien de but niçois Damien Grégorini le sait et l'a dit : « sur un match, l'OL n'est pas intouchable. Nous avons notre chance ». Et s'il fallait un joueur plus déterminé que les autres pour « raisonner » le quadruple champion de France, Florent Balmont semble tout indiqué. Encore Lyonnais la saison dernière lors de la première journée, puis suspendu pour le match retour, il n'a jamais porté le maillot azuréen face à son club formateur. « Le Pittbull » sera cette fois ci de sortie. Gare à lui. En plus, ce groupe niçois a incontestablement des arguments dans tous les secteurs du jeu. A domicile, il est, par exemple, très performant défensivement. Antonetti a retenu 17 joueurs dont les 5 attaquants (Bagayko, Roudet, Vahirua, Camara et Koné) qui ont inscrit 8 des 11 buts. Bakari Koné, l'ancien merlu, peut être un vilain petit diable du haut de ses 163cm ! Bakari, l'ivoirien, étant au passage le plus petit joueur de L1. Quant au Tahitien Vahirua, il doit avoir envie de pagayer autrement qu'après avoir marqué sur coups francs (2).

Depuis le nul madrilène, les copains de Coupet ne se sont revus que ce vendredi après-midi pour la traditionnelle mise en place. Il y a fort à parier, pour ce troisième match en 7 jours, que Gérard Houllier apportera un peu de fraîcheur. Berthod, Wiltord, Fred pourraient ainsi débuter la rencontre. Avec le seul Abidal à l'infirmerie, l'entraîneur olympien a donc le choix pour signer… une 8ème victoire de rang en championnat ; une 5ème à l'extérieur. « Ce n'est pas ma priorité. Je ne pense pas aux chiffres. En revanche, je peux vous dire que nous irons à Nice avec l'idée de faire un résultat. Il va y avoir du combat ; Nice est armé… nous aussi. Ce sera physique, mental ; la concentration devra être permanente… On connaît les qualités de notre groupe. Nous sommes sur une dynamique positive qu'il faut conserver».

Il n'y pas grand-chose à rajouter. Nice voudra réaliser un exploit, parce que cela est devenu un exploit, en battant les Olympiens. Et puis un succès ne serait pas un luxe dans leur capital points. L'OL a les moyens d'enfoncer un peu plus le clou au niveau de sa supériorité hexagonale. Désormais, le scénario est archi connu et les supporters lyonnais n'ont pas envie que cela change ! C'est trop bien ainsi.


le 23/11/05

Une petite promenade madrilène

Le vent et le soleil balaient, inondent, sans les réchauffer, les grandes avenues et les petites rues madrilènes. Il est 10h du matin mercredi 23 novembre, jour de ce fameux Real – OL. Les journaux parlent, enfin, de la rencontre. Pour AS, en l'absence de Raul, Ronaldo, Baptista, tout dépendra de Robinho. Pour Marca, c'est l'orgueil qui est attendu. Dans les autres médias, il est question de Luxemburgo mis devant ses responsabilités…

En s'enfonçant dans le vieux Madrid, rue Carmen, nous tombons nez à nez sur une boutique officielle du Real. 2 niveaux, des centaines de produits à la gloire du club. Des maillots évidemment, des montres, des bustes, des ballons… des peluches… Tout se vend et tout s'achète. A quelques pas de là, c'est la Puerta del Sol. Une immense publicité d'un équipementier sportif habille un immeuble. Raul s'y montre en pleine forme, contrairement à la photo de Marca où on le voit avec ses béquilles. Une place ovale bordée d'immeubles du XVIIIème siècle. Elle marque le kilomètre 0 de toutes les routes d'Espagne.

Un peu plus loin encore, une merveille : la Plaza Mayor. Ce fut autrefois le centre des principaux événements de la vie madrilène : supplices, exécutions publiques, cérémonies de couronnement, tournois, corridas. Aujourd'hui, elle est utilisée pour tout autre chose. On y prépare d'ailleurs les festivités de Noël. En poursuivant, c'est la Plaza de la Villa, la mairie actuelle qui fut jadis la prison. Des supporters lyonnais sont en visite. « Nous avions rendez-vous à 4H 30 à l'aéroport Saint-Exupéry. Nous avons pris le premier avion ce matin. C'est super… ». Michel profite de la journée avant de rejoindre ce soir le stade Santiago Bernabeu.

En se dirigeant vers le Palais Royal, il est agréable de jeter un œil sur ces magasins où regorgent les spécialités culinaires du pays. Le « Jamon » est omniprésent ; même en sortant de petit déjeuner, il vous donne envie de lui couper une tranche. Si vous souhaitez prendre une boisson chaude, le Café de Oriente vous tend les bras. Cela sent le vieux retapé avec goût. Les rues s'élargissent. La façade du Palais Royal surgit au loin. Elle se dore au soleil. Immense, somptueux, entouré de jardins, de statues, ce Palais a été conçu par des maîtres italiens. Joseph, le frère de Napoléon y logea. La beauté de l'édifice rendant jaloux le célèbre Corse ! Tout à côté le Teatro Real est devenu un des plus grands opéras d'Europe après une longue restauration. Les travaux ? Il y en a partout d'ailleurs.

Il parait que Madrid, malgré son statut de capitale du pays, depuis 1561, est encore surnommée la Provinciale. On se demande pourquoi en la découvrant rapidement. Cette ville, son centre, a un aspect tout simplement majestueux. La Castellana, la grande artère madrilène, est déjà une fourmilière. Du bruit, des voitures, des piétons… pas question de quiétude. Qu'importe, on adore le peu que l'on a vu. Et puis ce soir, il risque fort d'y avoir de l'ambiance dans la Cathédrale de Santiago Bernabeu… surtout si les Merengue ont de sérieux problèmes face aux partenaires de Cacapa. C'est ce que souhaitent les 3 500 supporters olympiens qui ont fait le déplacement.

le 23/11/05

le 22L'entraînement à Santiago Bernabeau

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Un véritable choc. La cathédrale blanche et bleue est gigantesque. Vous vous sentez tout petit. Il y a cinq niveaux presque à la verticale. Le terrain semble minuscule. Et puis vous êtes dans un lieu historique, unique. Ce stade est étroitement lié au club. On revoit les grands anciens qui ont soulevé les premières coupes européennes des clubs champions. Nous sommes dans les années 50 ; Di Stefano est là devant nous ; Kopa dribble sur son aile droite ; Gento déboule dans le couloir gauche ; le Major Puskas galope. On repense aux premières images télévisées en noirs et blancs qui mettaient en valeur cette fameuse tunique blanche. On pense à l'histoire des Merengue, aux autres grands joueurs qui ont côtoyé cette enceinte. Les Galactiques ont existé à toutes les époques. Ils sont immortels !

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Il est 17h 30, les Lyonnais foulent la pelouse madrilène pour le traditionnel entraînement de veille de match. Nombreux sont ceux qui ont levé la tête en pénétrant sur le pré. Les tribunes sont tellement hautes et fermées qu'ils ont eu assurément du mal à voir le ciel. Il y a foule autour de la pelouse ; les médias s'en donnent à cœur joie. Dans les tribunes, la colonie olympienne qui était dans l'avion du matin se fait entendre. On imagine Santiago Bernabeu plein ; une véritable caisse de résonance avec près de 80 000 personnes. L'échauffement se poursuit ; d'abord sans ballon, puis avec le précieux objet. Dans une cage, Coupet, Vercoutre et Bats bossent pour prendre leurs repères, pour répéter les gestes cent fois déjà répétés. « Greg » se souvient certainement du match énorme qu'il avait sorti dans un autre temple espagnol. C'était au Camp Nou contre Barcelone. Un tel cadre doit motiver encore plus cet extraordinaire gardien.

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Place au jeu pour le reste du groupe. Patrice Bergues dirige ; Gérard Houllier regarde attentivement. Le président Jean-Michel Aulas est assailli par les radios, les télés. Il s'attend à une réaction d'orgueil des partenaires de Casillas privés mercredi soir de Ronaldo, Raul, Woodgate, Gravesen… mais avec Zidane. En regardant le stade, il le compare à une somptueuse arène. Qui seront les taureaux… qui seront les toreros ? En scrutant l'œil du grand timonier lyonnais, on devine la réponse. Pendant ce temps, la séance se poursuit par un match ; quelques actions soulevant les applaudissements des supporters. A 18h 45, les joueurs pouvaient regagner les vestiaires après avoir fait des étirements pour certains et des reprises de volée pour d'autres. La pelouse ? « C'est une pelouse naturelle avec de la fibre synthétique intégrée. On tond la pelouse à 28 millimètres ; la fibre étant à 25. Le tout repose sur un substrat sableux. On peut jouer dans toutes les conditions. C'est vraiment le top. Sochaux, Nantes, Manchester, Liverpool ont la même. Bientôt Barcelone… Elle rend le jeu plus rapide… ». Jean-Yves Delorme, gérant de Parc et Sports Desso, parle avec amour de son produit.

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La nuit est tombée ; Santiago Bernabeu va s'endormir avant de retrouver la lumière demain soir. Gérard Houllier n'a pas dévoilé son équipe de départ, même si l'on a cru comprendre que Monsoreau pourrait débuter la rencontre.
L'entraîneur lyonnais va préparer sa causerie pendant la nuit… Demain sera un autre jour… un grand jour… on l'espère.
/11/05

Un rendez-vous historique

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A quelques heures d'affronter le Real Madrid, nous avons plus le sentiment que l'OL a rendez vous avec un club légendaire, un palmarès hors norme qu'avec une très grande formation européenne du moment. Pourquoi ? En raison du nombre de blessés, de joueurs à peine remis de leurs pépins physiques ou encore diminués par certaines douleurs. Du coup Raul, Gravesen, Woodgate seront absents ; Ronaldo, pourrait l'être ; Beckham, Guti, Baptista ne sont pas au mieux… Quant à Zidane, il revient tout juste après avoir soigné son adducteur. Reste le jeu d'une façon générale. Tourné vers l'offensive, celui des Merengue suscite toujours des interrogations en ce qui concerne la rigueur nécessaire pour prétendre régner. Comme s'il suffisait d'empiler des Galactiques pour l'emporter ! Les arrivées de Sergio Ramos, de Pablo Garcia n'ont pas apporté a priori ce plus de sérieux attendu. Et devant, la jeune star brésilienne Robinho a du mal à faire, pour l'instant, le poids. Du coup, les résultats sont moyens. 6 défaites en 16 matchs officiels ; quelques revers cuisants… à Lyon par exemple en Champions League… et à domicile en Liga. 3 défaites à Santiago Bernabeu dont le tout récent 3 à 0 face au Barca. Du coup, les supporters grondent logiquement et se demandent si ce n'est pas la fin d'une époque.

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Battus par leur grand rival national ? Dominés au tableau d'affichage par les Lyonnais au match aller ? Ceci pourrait bien piquer l'orgueil des Madrilènes. Comment imaginer les Roberto Carlos, Beckham, Helguera, Zidane, Salgado, Casillas et consorts se laisser aller vers d'autres infortunes. Ce match est pour eux l'occasion de relever la tête, de prendre une revanche sur une formation de plus en plus médiatisée sur la scène européenne, de chiper la première place du groupe F, de remporter un match de prestige puisque les 2 équipes sont déjà qualifiées. Il y a là de nombreuses sources de motivation, même pour des sportifs comblés!

Les partenaires de Claudio Cacapa n'ont pas les mêmes soucis. En ont-ils seulement ? Mise à part la blessure d'Abidal, ils seront en effet au complet mercredi soir. Ils dominent leur championnat ; ils sont en tête de ce fameux groupe F en étant la seule formation de cette Champions League, avec Arsenal, à compter 4 succès en 4 rencontres. Au fil du temps, l'OL a appris à ne plus avoir peur en affrontant les grosses écuries. Au fil du temps, l'OL a rattrapé son retard. Au fil du temps, l'OL est devenu ambitieux, très ambitieux. Alors certes le quadruple champion de France a rendez vous avec l'Histoire mercredi soir, une forme de consécration, mais il n'en fera pas tout un plat. Pas question d'être le valet d'un roi dans cette somptueuse cour castillane!

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Le match ? Tout le monde l'attend spectaculaire, plein de rebondissements, plein de buts. Il devrait y avoir des passages délicieusement sucrés, d'autres salés. Les duels seront souffle contre souffle avec Cris, Cacapa d'un côté ; Ronaldo ( ?), Robinho, Baptista de l'autre. Les duels seront à distance notamment dans l'exercice des coups francs ; place alors aux magiciens Juninho, en noir, Beckham, en blanc. Il y aura le face à face des gardiens entre Coupet le magnifique et Casillas, le quasi irréprochable. Il y aura encore ces couloirs où les uns voudront enrhumer les autres par leurs montées incessantes au risque, eux, de prendre des courants d'air. Il y aura tant de choses à déguster. La différence ? Elle pourrait venir de l'esprit collectif des Lyonnais opposé aux envies individuelles des locaux. De la forme physique, en général, des coéquipiers de Carew ; de la fraîcheur, aussi, des Olympiens qui récupéreront Tiago et Juninho, suspendus face à Troyes.

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Franchement, cela fait beaucoup d'atouts dans les mains de Gérard Houllier pour signer une performance positive à Madrid. « Ce match n'est pas un aboutissement ; nous avons la responsabilité de bien jouer. Quant à Madrid, cette équipe a peut-être des soucis mais tous les joueurs sont des grands joueurs. Pas question de calculer, ce serait la meilleure des façons de perdre… ». L'entraîneur olympien aura le choix. Il va retrouver son triangle magique du milieu de terrain ; en défense, il devra choisir entre Monsoreau et Berthod. Et devant, Carew devrait débuter, comme Malouda. Après, ce sera soit Govou, remplaçant au match aller, soit Wiltord… ». Si ce n'est pas un aboutissement pour le coach, les nombreux supporters qui ont accompagné ce matin les joueurs, et ceux qui feront le déplacement le jour du match, y voient eux une forme de consécration en cas de victoire.

Tout est serein dans les rangs de cet Olympique à l'appétit de Lyon. Cette sérénité n'étant pas cependant une forme de suffisance ou encore de sentiment de supériorité. Ce match, tout le monde l'attend pour montrer un peu plus au Vieux Continent les indéniables progrès d'un club en pleine forme. Les partenaires de Cacapa ont les moyens d'atteindre leur objectif.


Désolé les actues entre le 15/11/05 et le 22/11/05 on été perdue

le 15/11/05

Coupet & Juninho nous racontent leur selection

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Grégory Coupet et Juninho Pernambucano étaient de retour ce matin à Tola Vologe. Le premier, en bleu, à rendu une copie sans faute avec l'équipe de France face à une très bonne équipe allemande. Le second, en jaune, a (encore) frappé sur coup franc pour le Brésil, presque pas original ! Son second l'est sans contestation… de la tête. L'un dispute sa place, l'autre en veut encore plus… « Greg » et « Juni » reviennent sur leur « sélection/seleçao »

Grégory Coupet
Je suis vraiment satisfait de ce joli périple. On a vécu quelque chose de vraiment sympa, surtout en Martinique avec un accueil EXTRAORDINAIRE.
Une belle victoire, avec beaucoup de suspens, suivie de la rencontre face à l'Allemagne où l'on pensait manquer de jus mais au contraire, on a même réussi à finir le match assez fort. On a démontré pas mal de ressources et d'envie.
L'Allemagne ? Athlétiquement, les Allemands sont supérieurs à nous, ce sont des colosses solides dans les duels. On a réussi à répondre malgré un terrain difficile. Les conditions n'étaient pas évidentes puisque l'on passait de 30° à 8° en l'espace de quelques heures en arrivant au Stade de France.
La polémique ? La décision d'attendre le mois de mars pour faire l'annonce du fameux titulaire est logique. D'ici là, il peut s'en passer des choses… J'ai eu la chance de jouer contre l'Allemagne et je suis satisfait de ma rencontre. A titre personnel, cela s'est très bien passé.
La pression ? Elle a toujours existé. On doit la subir. Elle est logique. En tant que gardien on n'a jamais eu droit à l'erreur… Ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer, bien au contraire.
La hiérarchie ? Quoi qu'il arrive, j'ai déjà réussi à ce que l'on se pose cette question. J'ai réussi à mettre en porte-à-faux cette place de titulaire qui était totalement acquise à Fabien (Barthez), c'est déjà une première mi-temps en soi. On était ensemble durant ces 7 jours, j'ai pu lui faire part du respect que j'avais pour lui. Plutôt que de nous mettre en conflit comme c'est le cas, on essaye de profiter de notre expérience pour rendre l'équipe de France plus forte. La concurrence est donc saine, il n'y a pas d'entourloupe.
De mon côté, ma côte de popularité a énormément augmenté ces derniers temps. Mon statut a énormément évolué : d'un intérimaire je suis passé à gardien remplaçant, puis N°1 bis avant de titiller le titulaire aujourd'hui. C'est bien, cela fait plaisir et donne envie de continuer.

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Juninho
Le match s'est bien déroulé, le résultat (8-0) en atteste. Je ne connaissais pas cette équipe et c'était plus une question de préparation, de rythme à maintenir… Il ne reste qu'une seule date FIFA avant la Coupe du Monde et j'espère un peu plus que de faire simplement parti du groupe… Avoir plus de temps de jeu.
2 buts ? Sur coup franc et de la tête, ce qui est plus rare. C'est toujours bien de marquer avec la Seleçao… J'aurais tout de même préféré que ce soit en match officiel. Les buts inscrits par Fred son beaucoup plus importants. Aujourd'hui il a vraiment une chance; à lui de la saisir et il s'y prend bien en inscrivant ses 2 buts.

SR

LE 15/11/05

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Retour au championnat samedi pour les Lyonnais et début de leur 3ème marathon de la saison avec 7 matchs à disputer entre le 19 novembre et le 18 décembre (réception Lille). Les Olympiens ayant droit ensuite à des vacances bien méritées pour les fêtes de Noël. Ils auront disputé 27 matchs officiels. Si l'OL mène le bal de la L1 avec 36 points, les joueurs de Jean-Marc Furlan pointent à la 16ème place avec 14 points !

3 succès (à Lille 2 à 1, contre Rennes 2 à 1 et Nantes 1 à 0), 5 nuls (à Nice 1 à 1, contre l'ASSE 0 à 0, contre le PSG 1 à 1, contre Strasbourg 1 à 1 et Lens 1 à 1) et 6 défaites (au Mans 1 à 0, à Marseille 2 à 1, contre Monaco 2 à 1, à Nancy 2 à 1, à Auxerre 3 à 0 et Bordeaux 2 à 0), ; 12 buts inscrits et 18 encaissés. Tel est le bilan des Aubois. A l'extérieur, les partenaires de Le Crom ont pris 4 points (1 victoire, 1 nul et 5 défaites), inscrivant 5 buts pour 12 encaissés. Ces 4 points ayant été enregistrés en début de saison (1er et 4ème journée). Les 5 derniers déplacements ayant pour conclusion une défaite.

Grax a inscrit 4 buts, Dallet 3, Jaziri 2, Nivet, Tourenne et Adam 1. 2 pénaltys (contre Lille et Marseille) ; 1 coup franc (Monaco) ; 3 têtes ; 5 buts après des centres ; 10 buts dans la surface de réparation. 18 buts encaissés dont 2 coups francs (Bordeaux et Nice) ; 5 après coups francs ; 2 après centres ; 1 tête ; 15 buts dans la surface et 3 en dehors.

Jean-Marc Furlan a utilisé 23 joueurs. Le Crom a joué les 14 rencontres dans leur intégralité ; Nivet a participé à ces 14 matchs ; Kouassi à 13 ; Boucansaud, Tourenne, Grax à 12… 31 cartons jaunes (Kouassi et Matuidi 4, Dallet 3, Tourenne 3, Jaziri 2, Boskovic 2, Amzine 2, Faye 2, Nivet 2…) ; 1 carton rouge pour Tourenne. Notons que l'Ivoirien Blaise Kouassi, défenseur central, a déjà affronté 6 fois les Lyonnais avec Guingamp ; il a récolté 2 cartons jaunes et 2 cartons rouges (en 3 matchs).

Enfin ce sera une grande première pour Monsieur Saïd Ennjimi. Il n'a pas encore arbitré l'OL dans sa carrière. Il est âgé de 32 ans et appartient à la Ligue Centre Ouest.

Patrice? C'est une voix rauque, une voix qui berce. Bergues ? On l'écoute, sans se lasser. Il pourrait nous en raconter des histoires… Quant il récite, tel un narrateur, on entre dans son monde, on s'y croirait. Quant Norman, un ancien complice de sa période anglaise, lui glisse « Maintenant, je peux mourir tranquille » après la victoire de Liverpool en C1… On en veut encore. Encore plus quant il retrace ses méthodes de travail, entre sérieux et décontraction… Son plaisir, c'est le terrain ! Le travail de groupe et de proximité… Voici l'album de Patrice Bergues, entre bonheur et travail… et vice versa.

Florent Malouda adore s'amuser, improviser sur les terrains et aussi dans son look capillaire. Il arborait ce jeudi matin une nouvelle coiffure. Visuellement, il nous donne l'impression d'être encore plus musclé. Mais quand on lui demande s'il a changé depuis qu'il est arrivé à Lyon, il répond : « je ne me suis jamais posé la question. Il faudrait que je réfléchisse. Quelque part, j'ai évolué parce que cela fait 30 mois de plus dans ma vie d'homme et dans ma carrière de footballeur. En plus, en jouant à l'OL, c'est un peu plus de 2 ans de haut niveau ».

L'OL est invaincu ; Florent est un membre à part entière de l'Equipe de France ; il a délivré 4 passes décisives sous le maillot olympien dont 2 synonymes de succès 1 à 0 ; il a marqué 2 buts en championnat. « Tout ceci est un bon bilan. Je suis content au niveau de tous les objectifs fixés. L'OL joue différemment, même si on a toujours cette qualité pour aller rapidement vers l'avant. Il faut s'adapter. On me voit moins offensivement. Nous avons aussi moins d'occasions de but, mais nous sommes plus réalistes. Nos adversaires sont plus regroupés contre nous. Alors cela les dégoûte quand on les bat, parce qu'ils n'ont pas eu l'impression d'être dominés. Metz ? Je crois effectivement que c'est mon meilleur match de la saison. J'ai été beaucoup mis sur orbite de façon offensive ; j'ai joué sur mes qualités, celles qui m'ont permis de me mettre en évidence à Guingamp. Il y avait des espaces parce que les Messins n'ont pas fermé le jeu. J'ai pris énormément de plaisir ».

Arrivé en 2003 dans la capitale des Gaules, les dirigeants lyonnais souhaiteraient prolonger son contrat. « Je n'y pense pas vraiment. Pour l'instant, c'est statu quo entre les propositions du club et ma position. Je suis plus sur le devant de la scène, dans les médias, mais c'est uniquement par ce que je fais sur le terrain. Je ne recherche pas la notoriété. C'est vrai que cela a quelque chose d'agréable, mais il faut faire attention. Tout va tellement vite dans le foot ». Samedi en affrontant Troyes, il va retrouver des anciens partenaires de Guingamp. « C'est toujours un plaisir de les revoir. Il y a Le Crom, Guillaume, Danic, Kouassi. La dernière fois que j'ai affronté mes anciens partenaires, ils sont descendus à la fin de saison. Je ne souhaite pas la même chose à Troyes. On rigolera avant et après… pendant, pas question. Troyes ? Comme tous les promus, cette équipe peut sortir un gros match surtout face à une formation comme la notre. Ces Troyens, à l'image de Nancy, du Mans, ont un vrai fond de jeu. Il faudra les prendre au sérieux. Si nous jouons à notre niveau, nous l'emporterons. »

178 matchs de L1, 26 buts… cela ne fait pas obligatoirement un bon pronostiqueur pour la 15ème journée du championnat. « Je suis toujours mauvais dans cet exercice. Bordeaux – PSG ? Bordeaux. Cette équipe a un bon système de jeu défensif et une bonne organisation générale. Et puis mon pote Darceville est en forme ; il va marquer. OM – Nantes ? Marseille. Au Vélodrome et après une trêve, les Marseillais auront l'envie et la fraîcheur pour battre Nantes. Cette équipe est toujours dangereuse lorsqu'elle est dos au mur. Lens – Metz ? Lens. C'est une belle équipe comme Bordeaux. Offensivement, il y a du potentiel. Nancy - Le Mans ? Intéressant. Deux formations qui jouent bien au ballon avec un avantage à Nancy qui évolue à domicile. Et puis Le Mans n'est pas régulier à l'extérieur. Strasbourg – Nice ? Strasbourg pour faire bouger le bas du classement. Auxerre – Lille ? D'habitude, je ne pronostique jamais de nul. Comment veux-tu que je trouve les bons résultats. Je prends trop de risques. Tiens, je mets un nul ; Auxerre joue le contre et Lille est prudent défensivement. Pas la peine de te donner le pronostic d'OL - Troyes... tu le connais ».

R.B

Il est des hommes qui aiment à rester secrets....
Gérard Houllier est de ceux là, allant jusqu'à confier peu après son arrivée chez le quadruple champion de France: "A Liverpool, on ne savait rien de ma vie privée, à Lyon ce sera pareil."
Et pourtant, il a accepté l'invitation de Barth, pour un Temps Additionnel exceptionnel...

On commence par le Portrait de Richard, qui nous emmène dans le Nord de ses débuts, au PSG ensuite où il remporte son premier titre de Champion... On évoque l'Equipe de France, évidemment, Ginola, forcément... C'était il y a 12 ans...
"Pour moi c'était un échec, j'ai démissionné par orgueil. Maintenant, c'est du passé, le talent c'est de savoir rebondir."
Puis c'est Liverpool, le club de coeur, à double titre... Le club qu'il supportait alors étudiant en Grande Bretagne, le club de ses plus grands succès, le club aussi où il a failli perdre la vie...

De son accident cardiaque, il garde une nouvelle philosophie de vie : "Avant je me croyais indestructible, j'ignorais la fatigue... Maintenant, je sais que je suis vulnérable, tout est fragile dans la vie, tout passe très vite. Ce qui m'est arrivé donne de la perspective à la vie, je sais aujourd'hui où sont mes priorités."
A-t-il eu conscience de la gravité de son état ? "Non, sauf à l'arrivée en salle d'opération, où on m'a demandé si je voulais parler à quelqu'un..."
Pour lui, la vie est composée de trois étapes, "la survie, celle où l'on apprend, où l'on passe des diplômes, les succès, où l'on récolte les fruits de la première étape, puis celle du sens, où vous donnez du sens à ce que vous faites. C'est la plus belle, elle est faite de l'accumulation de votre expertise, de vos connaissances, de vos situations de vie; Vous pouvez apprécier ce que vous faites."

Et Lyon ? "J'ai été impressionné par la qualité des gens, tant humaine que professionnelle." Les supporters ? "Il y a de très bon supporters ici. J'ai été touché qu'ils viennent se présentée lors de mon arrivée. Vous savez, la victoire contre Nancy, c'est aussi la leur, ils n'ont pas lâché, le but de Claudio est un peu pour eux. Pour moi, les supporters et les jeunes sont les deux racines d'un club. A Lyon, il y a tout ça."
Et à la question "Pensez vous que l'OL peut remporter la Champions League, parce que c'est un peu l'Himalaya tout de même...", il étorque: "Il y en a bien qui y sont montés sur l'Himalaya non ?"

Viennent ensuite les séquences avec Cécile, une promenade en voiture pour quelques confidences, et la surprise, que vous dégusterez avec plaisir, puisque Gérard Houllier a pris son premier cours de cuisine à la Brasserie Paul Bocuse L'Est :
Filets de dorade au menu...

Une heure est déjà passée, le coach a présenté son staff, l'amitié qu'il porte à Patrice Bergues, l'admiration pour Joël Bats "Une bête de travail" ; il a protesté contre cette étiquette de petit prof "je ne suis pas si petit !", contre ceux qui veulent qu'un entraîneur ait avant tout effectué une carrière de footballeur professionnel "je ne savais pas qu'il fallait avoir été cheval pour être un bon jockey...".

Bref, après cet entretien, on a l'impression de connaître mieux Coach Houllier, même si l'on n'en sait pas vraiment plus sur Monsieur Gérard.
Une belle heure à vivre sur OL TV dès ce soir 20h...

Alors Hatem, France ou Tunisie ?

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La Tunisie, seul représentant de l'Afrique du Nord au Mondial, aimerait bien compter Hatem Ben Arfa dans ses rangs avant de s'envoler en Allemagne juillet prochain pour enchaîner sa troisième phase finale consécutive. Hatem, lui aussi, a décidé de ne pas décider !

« La sélection ? Moi aussi j'ai décidé de ne pas décider pour reprendre les mots de M. Domenech. Ils veulent tous que je joue la Coupe du Monde 2006 avec la Tunisie. On m'a fait beaucoup de promesse et il est vrai que j'ai un choix à faire entre la France et la Tunisie, mais rien ne presse. Pour l'instant, au niveau international, je continuerai à porter le maillot bleu de l'équipe de France. Le mondial 2006 est tentant mais chaque chose en son temps. Il y aura encore 2010… 2014… J'ai jusqu'à 23 ans pour me décider et je n'en ai que 19 !
Bien sur que cela m'a fait énormément plaisir que la Tunisie souhaite que je la rejoigne avant le Mondial 2006, mais c'est prématuré pour moi.
J'ai encore le temps et la sélection attendra, que ce soit la Tunisie ou la France. Mes objectifs son d'abord ceux du club… le futur proche.
Le futur proche ? C'est Troyes. Un bon groupe. Il ne faut pas tomber dans le piège. Le truc, c'est que personne ne comprendrait que l'on perde contre eux à Gerland; alors prudence. Ils ont eu plus de temps pour préparer la rencontre contrairement à nous… Les internationaux sont revenus aujourd'hui, d'autres ne sont pas encore rentrés. Beaucoup de joueurs lyonnais ont été sollicités ces derniers temps par leurs sélections, cela ne veut pas dire que le coach a déjà fait son choix quand à son 11 de départ de samedi soir. On s'entraîne tous pour jouer; on fait le maximum et on n'en donne pas moins à l'entraînement pour que le coach ait le choix des armes… le choix le plus large possible. »

le 14/11/05

La bonne santé économique de l'OL

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Le Conseil d'Administration de l'Olympique Lyonnais Groupe a arrêté le 7 novembre 2005 les résultats consolidés du Groupe pour les comptes clos le 30 juin 2005 : le chiffre d'affaires consolidé est de 98,3 M€ et le résultat net se traduit par un bénéfice de 3,7 M€.

La filiale sportive S.A.S.P. O.L. qui a enregistré de nouvelles performances de premier plan sur cet exercice 2004/2005 - 4ème titre consécutif de Champion de France, 3ème Trophée des Champions de rang et 2ème ¼ de finale de Champions League de suite - réalise un chiffre d'affaires de 87,9 M€, hors transfert de Mickaël ESSIEN intervenu en août 2005.

L'Excédent Brut d'Exploitation de la S.A.S.P. est une nouvelle fois très élevé, 18,1 M€, et atteint sur l'ensemble des 5 derniers exercices près de 110 M€. Le niveau exceptionnel de cet E.B.E. a permis au club d'autofinancer les très importants investissements joueurs, 162 M€ effectués depuis 5 ans alors que les cessions représentent 108 M€.

Ce niveau d'investissement positionne l'Olympique Lyonnais parmi les tous premiers clubs européens en matière d'acquisition de joueurs.

L'exercice 2004/2005 a été marqué par une fréquentation record du stade de Gerland avec plus de 900 000 spectateurs pour un chiffre d'affaires billetterie de plus de 17 M€. 15 matches se sont disputés à guichets fermés dans un stade qui a connu un taux de remplissage de 97% justifiant les recherches d'un nouveau stade plus spacieux et plus fonctionnel.

Les filiales autres que la S.A.S.P. O.L. - O.L. Merchandising, M2A, O.L. Voyages, O.L. Organisation, O.L. Images, O.L. Restauration et Argenson - sont toutes bénéficiaires et réalisent un chiffre d'affaires cumulé de 22,2 M€ en progression de près de 90 % par rapport à l'exercice précédent 2003/2004.

Il est à noter la très forte croissance d'O.L. Merchandising symbolisée par la significative augmentation de vente des maillots qui dépassera pour la saison en cours la barre des 100 000 réplicas vendus.

L'exposition télévisée des matches de l'O.L. disputés dans les différentes compétitions nationales et européenne a permis au club de dépasser sur cette saison le seuil des 70 millions de téléspectateurs cumulés en France.

Le site internet a poursuivi sa progression en doublant sa fréquentation pour la 5ème année de suite avec une moyenne mensuelle de 1 200 000 visites pour un total annuel de 110 millions de pages lues.

L'exercice 2005/2006 devrait confirmer le développement global des activités d'O.L. Groupe avec un budget consolidé de charges de 115 M€ et un chiffre d'affaires de l'ensemble des filiales hors S.A.S.P. O.L. de près de 30 M€. représentant maintenant plus de 25% du Chiffre d'Affaires.

Ces résultats financiers contribuent directement au développement sportif du club qui a abordé cette saison 2005/2006 fort d'un effectif de 25 joueurs dont 15 internationaux A avec l'ambition de devenir le premier club français à remporter 5 titres consécutifs de Champion de France et de poursuivre sa progression en Champions League.

En marge de ces résultats, l'Olympique Lyonnais rappelle que la grave blessure d'Eric ABIDAL avec l'équipe de France, pénalisante pour le joueur et pour le club, pose à nouveau le problème de la mise à disposition des joueurs économiquement rémunérés par les clubs, sujet qui sera abordé lors de l'Assemblée Générale du G-14 qui se réunit aujourd'hui à Milan.

le 14/11/05

Un lundi 14 novembre à Tola Vologe

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Les internationaux étaient de retour sur Lyon, mais pas à Tola Vologe. Repos mérité pour Coupet et ses copains. D'autres sélections retenaient d'autres Gones, à l'image de Berthod qui rempile une nouvelle fois avec un maillot « bleu France» avant de tourner la tête (et les esprits) sur la réception de Troyes, samedi prochain.

Ce week-end quelques joueurs en ont profité pour rester bien au chaud, d'autres ont participé à la large victoire de la CFA et au Frau « show ». Tous ceux-là, Robert Duverne ne les a pas ménagés et la sueur de leur front nous faisait preuve du sacrifice physique à l'entraînement de cet après midi. Travail en ateliers, petites oppositions sur petites cages avec un travail devant le but entre-temps… On prépare là plus que le prochain match au centre d'entraînement de l'Olympique Lyonnais et le repos où les 4 buts de Pierre-Alain Frau ont l'air bien loin…

Sochaux, regrettable 17ème de L1 après 14 journées et qui affiche un malheureux 13 points au compteur, à une petite unité du premier reléguable, lui fait les yeux doux depuis que son attaquant vedette Ilan s'est blessé au genou… sérieusement.
« On a donné un accord de principe à Pierre-Alain (Frau), il faut maintenant choisir avec lui le club qui correspondra le mieux. Sochaux, avec la blessure d'Ilan hier est revenu à la charge d'une manière extrêmement volontariste. » Déclarait ce matin Jean-Michel Aulas avant d'expliquer « Cela peut être une occasion pour Pierre-Alain qui recherche de la confiance afin de retrouver des bases de références et de fonctionnement qui soient celles qu'il a connues par le passé afin qu'il puisse retrouver de la confiance rapidement. »

SR

le 11/11/05

Eric Abidal: Communiqué de presse

Blessé sérieusement mercredi soir à l'occasion du match de l'équipe de France contre le Costa Rica, Eric ABIDAL a passé un scanner hier en fin de matinée à Paris et une I.R.M. dès son retour hier soir à Lyon.

Le corps médical lyonnais a diagnostiqué une fracture du 5ème métatarse du pied gauche qui n'est pas directement liée à celle dont avait été victime le joueur en juillet, mais qui est, cette fois, consécutive à une violente torsion du pied sur les abords non stabilisés de la pelouse, ayant occasionné un important traumatisme

L'Olympique Lyonnais regrette cette blessure très pénalisante pour le club, mais surtout pour le joueur qui était revenu à son meilleur niveau et qui venait de disputer l'intégralité des trois derniers matches de l'O.L., entre le 29 octobre et le 5 novembre.

Cette blessure intervient après les réserves émises sur les conséquences éventuelles d'un tel match sur l'intégralité physique des joueurs compte tenu, d'une part de la fatigue liée à cette nouvelle surcharge du calendrier (les joueurs lyonnais venant de jouer 7 matches en 22 jours), au lointain déplacement (13 000 kilomètres en 48 heures) et au décalage horaire (- 5 H), d'autre part des conditions de jeu avec un terrain de toute évidence non adapté à un tel match international.

L'Oympique Lyonnais qui avait préalablement alerté la Fédération et les instances internationales sur les risques encourus par une initiative très bonne dans l'esprit mais impromptue et surtout inopportune compte tenu du calendrier officiel, sera conduit à prendre les dispositions adaptées à une situation pénalisante pour le joueur et préjudiciable pour le club qui sera privé pendant plusieurs mois de l'un de ses meilleurs éléments.

le 10/11/05

Le programme des internationaux

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11 joueurs lyonnais se sont éparpillés dans les 4 coins du globe pour honorer leur sélection. Entre matchs amicaux, huitième de finale de l'Euro 2006 Espoirs et match de barrage pour la phase finale du mondial 2006, voici le programme des Gones...

Les Bleuets de René Girard affronteront l'Angleterre à Tottenham puis à Sochaux les 11 et 15 novembre prochain. Jérémy Berthod fait partie de la sélection des moins de 21 ans qui disputera là les huitièmes de finale de l'Euro 2006.

La Norvège de John Carew, joueur de l'année en Norvège, affrontera la République Tchèque de Pavel Nedved, sorti de sa retraite internationale, les 12 et 16 novembre prochain en match de barrage pour la phase finale du mondial 2006.

Fred et Juninho s'envoleront demain pour rejoindre la Seleçao afin d'affronter l'Arabie Saoudite et le Koweit les 12 et 15 novembre prochain.

Tiago et le Portugal se mesureront à la Croatie à Coimbra puis à l'Irlande du Nord, à Belfast, les 12 et 15 novembre prochain.

Enfin, les Bleus de Raymond Domenech ouvrent le bal ce soir en affrontant le Costa Rica à Fort-de-France (Martinique) avant de recevoir l'Allemagne au stade de France le samedi 15 novembre. Wiltord, Coupet, Abidal, Malouda, Réveillère et Govou font parti de la sélection.
Voici le 11 de départ de ce soir : Barthez - Gallas, Thuram (cap.), Givet, Abidal - Diarra, Dhorasoo, Wiltord, Malouda - Anelka, Henry.



SR

le 10/11/05
Des nouvelles d'Eric Abidal

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Si les Bleus ont arraché la victoire hier soir à Fort de France face au Costa Rica, avec 5 lyonnais participant à la rencontre, une mauvaise nouvelle est venue attrister la soirée des Lyonnais.
Eric Abidal a dû céder sa place à son coéquipiers Anthony Réveillère après 12 minutes de jeu, touché au pied gauche.

Il a passé une IRM ce matin à Paris. Il sera dans la soirée à Lyon.
Une autre IRM sera réalisée lundi. Nouvelles à suivre...


AT

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le 8/11/05

Le meilleur du sport à choisi le meilleur de l'eau !

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Aprè s la bière et le vin, l'OL a opté pour une boisson non-alcoolisée puisque l'eau officielle de l'OL est apparue parmi les produits dérivés du club. En effet, l'eau minérale Alet dont Olivier Sadran (président du TFC) est le propriétaire et l'Olympique Lyonnais se sont entendus sur la commercialisation d'une eau aux couleurs de l'OL.

Equilibrée et harmonieusement minéralisée, sa composition se rapproche de l'eau physiologique du corps. Elle s'impose ainsi comme la première eau « d'hygiène cellulaire ». Plus rapidement assimilée par les cellules, l'eau officielle de l'OL les régénère en profondeur, naturellement.
« Cette eau de qualité est très équilibrée puisque l'on y trouve tous les composants essentiels à la bonne récupération physique, ce qui explique une consommation régulière des joueurs » souligne le médecin de l'OL.

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A noter que des cadeaux vous seront offerts grâce à l'accumulation de preuves d'achats…

L'eau officielle de l'Olympique Lyonnais est distribuée :
- dans l'ensemble des buvettes et des lieux de restauration du stade de Gerland
- dans les magasins CARREFOUR de la région lyonnaise
- chez le brasseur THEVNET-SOBRHONE à Vénissieux

AB

le 8/11/05

Eric et Ramzy se « tapent » un fou rire sur OLTV

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Eric et Ramzy n'ont plus regardé de match de football depuis 1987 ! Et encore... Pour les 2 comédiens, l'OL est encore en D2 et la future confrontation OL-PSG promet du grand spectacle et une avalanche de buts "au moins 10 buts dans ce match" dont un chef d'oeuvre de Grégory Coupet sur le 10ème but.
Le meilleur souvenir sportif des 2 compères est cet arrêt inoubliable de Joël Bats en Coupe du Monde... 1998. Suivi de cette passe décisive de l'entraîneur des gardiens de l'OL pour Nicolas Anelka qui marque son énième but avant de prendre Jo Bats dans ses bras...
Bref, cette interview c'est un peu d'Eric, un peu de Ramzy et beaucoup des deux sur OLTV. Fou rire garanti ce soir !

SR & GV

le 7/11/05

6ème succès de rang en championnat!

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A Toulouse, les Lyonnais ont enregistré leur 6ème succès de rang en championnat : Nantes, Rennes, Ajaccio, Metz, Sochaux et Toulouse. Soit 4 victoires à l'extérieur. 13 buts marqués et 3 encaissés. Une 3ème rencontre de rang sans encaisser de but. Au total c'est le cinquième succès sur le score de 1 à 0 ; la 8ème fois qu'ils s'imposent par un but d'écart ; c'est la 7ème fois que les Lyonnais n'encaissent pas de but.

Avec 6 victoires de rang, ils égalent leur record du championnat 2002-2003 (du 22 février au 11 avril 2003). C'est le 19ème match de championnat de rang (5 la saison dernière) des Olympiens sans défaite. 15 victoires et 4 nuls. Coupet et Cris ont participé à ces 19 matchs. En intégralité pour Coupet et en quasi intégralité pour Cris, sorti sur blessure contre Monaco en fin de première période.

Avec 36 points en 14 rencontres, cela donne une moyenne de 2,57 points par match joué. Si les Lyonnais continuaient sur ce rythme d'enfer, ils termineraient à 98 points ! La saison dernière, ils en étaient à 2,21 points à la même époque pour finir à 2,07 et 79 points.

Après 14 journées, l'OL compte 9 points d'avance sur Bordeaux; 12 sur le PSG et l'ASSE; 13 sur Auxerre et Lille. L'OL a aussi le meilleur parcours à domicile et à l'extérieur en terme de points pris par match joué.

R.B

le 7/11/05

« Image dans le match » 46ème…Fred

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46ème minute et des poussières… Même pas. C'est la reprise. L'engagement de la seconde période.
Les Toulousains, leur capitaine Revault en l'occurrence, avaient gagné le pile ou face contre Claudio Caçapa de la main de l'arbitre et avaient donc le choix où du terrain, où de l'engagement. Bref, on n'en sait pas plus que vous quant à ces messes basses de début de rencontre. Et puis, qui a remporté l'exercice ? Cela n'est pas notre affaire…
Le maître de cérémonie, Mister Hamer donnait donc le coup d'envoi aux hommes de Eric Mombaerts pour la première mi-temps. Après 45 minutes de jeu, 3 minutes de temps additionnel et 15 de repos, Fred et Tiago se présentaient alors sur le rond central pour reprendre le jeu là ou ils l'avaient quitté en première période, sur le score de 1-0.
La surprise ? Elle ne tarda pas et comme toute surprise, elle arriva au moment où l'on s'y attendait le moins. Fred, le Brésilien qui se rendra en Seleçao avec Juninho dans quelques jours, quelques heures pardon… allait tenter le lob qui l'avait rendu célèbre en janvier 2003 pour l'avoir réalisé avec brio avec son ancien club : l'America Mineiro. Il détient d'ailleurs le record brésilien du but le plus rapide chez les Juniors en inscrivant ce but après seulement 3 secondes 17 !

L'engagement… Chacun à sa manière, son « style »… Souvenez-vous le roi du football, Pelé, qui prenait sa chance dès le coup d'envoi… Drogba et ses Marseillais jetaient, eux, immédiatement le ballon en touche dans le camp de l'adversaire pour gagner quelques mètres, et se conviaient chez le voisin sans invitation… Et ceux qui cherchent à déstabiliser l'ennemi, en remportant le pile ou face avant de changer de côté, histoire de bouleverser les bonnes habitudes et les superstitions des adversaires…
Là, rien de nouveau pour les anciens qui feront le rapprochement avec les images de Pelé et sa géniale tentative de lob des 50 mètres sur le gardien tchèque Viktor lors de la Coupe du Monde 1970, les novices ont bien pu « mater » ces images via le DVD du roi au multiples couronnes.
46ème minute, le chrono n'était même pas encore en route…
Alors que les acteurs de la rencontre se préparaient, Fred était déjà dans le rond central. Chacun allait de ses habitudes en attendant le coup d'envoi de l'arbitre… Djila, Juninho et Tiago se concertaient une ènième fois ; Coupet sautait et passait sa tête au dessus de sa transversale… Revault faisait le signe de la croix. Fred, lui, était attentif au placement du gardien adverse.
L'arbitre donne le coup d'envoi, Fred pousse le ballon vers Tiago qui joue derrière lui pour Djila. Un deuxième coup de sifflet de l'arbitre immobilise tout le monde… Santos avait pénétré trop tôt dans le camp adverse… même joueur… joue… encore ! Ce coup ci, Tiago pousse la balle en avant et avec à peine deux petits pas d'élan,

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Fred envoi un ballon voyageur en direction de la cage adverse, obligeant Revault et ses 311 matchs en L1 à étendre son mètre 88 pour suivre la balle en corner.
L'arbitre et ses assistants n'ont pas accordé le corner aux Lyonnais, faute de visibilité ou de placement. Bref, le ralenti C+ montrera bien que les gants de Revault ont flirté avec le ballon mais à ce moment là, ce qui nous intéresse, c'est le ralenti sur Fred et cette frappe somptueuse.
Culot, audace, assurance, toupet, cran… choisissez le qualificatif que vous voulez, ce coup de pied est tout simplement magique.

S.R

le 6/11/05

Lyon trace sa route...

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A l'occasion de cette 14ème journée de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais se déplace dans la Cité des Violettes pour la 25ème fois de son histoire. Et autant le dire tout de suite, les Toulousains nous laissent sur notre faim cette saison malgré un recrutement très judicieux. Mansaré, Santos, Bergougnoux, Battles, Mathieu… Le marché des transferts a ramené du beau monde à Toulouse mais pour l'instant, les résultats ne suivent pas les ambitions affichées cet été. Peut mieux faire donc.
L'équipe du TFC est belle sur le papier mais cela ne reste que du papier. Les hommes d'Eric Mombaerts enchaînent le bon et le moins bon depuis le début de la saison. Quoi de plus beau que de faire tomber l'OL pour relancer sa saison ? Un résultat favorable face aux Gones n'est-t-elle pas la meilleure des vitamines ? Une bouffée d'oxygène ?
A l'OL, cette dernière étape est l'occasion de prendre un peu plus de distance sur les poursuivants avant d'arriver en fin de marathon et enfin, de souffler.
La fatigue ? Soit ils ne la connaissent pas, soit elle ne se voit pas. Mais en tout cas ces Lyonnais ont fière allure et on n'aurait pas dit qu'ils abordent là leur 7ème rencontre… en moins de 20 jours !

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Mr Hamer donne le coup d'envoi d'une rencontre où Santos a pour mission de titiller la défense lyonnaise. Et bon élève comme il est, il ne tarde pas à mettre en application les consignes du coach. Coupet sort alors une manchette pour se débarrasser de l'international Tunisien (5'). Les Olympiens perdent quelques ballons avant de mettre la machine en route mais peu importe, il n'y a pas péril en la demeure face au « réalisme » lyonnais comme le démontre le premier corner de la partie, tiré par Juninho et à destination de Govou. La complicité des 2 Gones laisse l'impression qu'ils pourraient se trouver les yeux fermés sur le terrain et cette fois-ci, les 2 compères font fonctionner leurs automatismes pour le premier but de la rencontre et de la saison sur corner (10'). Au premier poteau, « Sid » propulse le cuir dans le but de Revault d'une tête piquée… comme à l'entraînement !
Il ouvre les bras pour manifester sa joie, il est à l'aise... tellement à l'aise qu'il tente une reprise de volée en déséquilibre sur un centre d'Abidal (15') puis envoie un tir puissant vers la cage adverse après un contrôle astucieux (33')… malheureusement sans parvenir à tromper Revault une seconde fois. Sur ses 2 occasions, Fred n'était pas loin et si Govou lui avait filé la balle, il n'aurait pas été loin d'assommer les Toulousains.
3 tirs et 1 but pour Govou, c'est le rapport offensif des Gones lors de cette première période. Claudio Caçapa a pourtant réalisé une belle chevauchée avant d'échouer dans l'ultime passe (13') alors que les coéquipiers de Moreira, meilleur buteur du club, ne lui ont pas permis de s'exprimer dans cette mi-temps. Suite à une belle préparation, c'est Battles qui envoyait un pétard au dessus de la cage gardée par Coupet.
Enfin, pour la feuille de match, « Juni » a pris du jaune et sera suspendu contre Troyes. Bryan Bergougnoux a quitté la pelouse après s'être luxé l'épaule, Thibault Giresse est donc entré en jeu et sur un coup franc en deux temps, Mathieu a manqué de réussite.

Place au spectacle en début de seconde période. Fred des 50 mètres, avec culot et maîtrise, à la reprise, envoie un ballon voyageur qui oblige Revault à s'étendre au dessus de sa cage (46'). Dans la foulée, Greg Coupet s'envole somptueusement sur une frappe de Giresse tout aussi sublime (47').

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Cris fait toujours la police devant Santos (53') et Coupet sort de plus en plus à l'encontre du ballon. Il repousse successivement les frappes de Battles et Emana (63'). Moreira prend un jaune bêtement, en taclant un ballon qui s'en allait derrière la ligne de but, mais surtout derrière Claudio qui évite les crampons de l'attaquant toulousain de justesse (65'). Malouda, entré à la place de Sidney (65'), apporte de la fraîcheur et Carew fera souffler Wiltord (83'). Fred profite d'un bon travail de Wiltord pour menacer Revault, qui sort le ballon du tibia (75').
John se joue de deux joueurs et envoie Antho (Réveillère) dans la surface adverse. Le défenseur Lyonnais centre en retrait pour Juninho mais la frappe croisée du Brésilien est parée par le gardien violet, bien placé. Les hommes de Mombaerts se bagarrent mais Cris fait preuve de sacrifice pour garder le but Lyonnais inviolé. Et Coupet, ah Coupet !, il brille encore ce soir.
Quant il ne brille pas, son poteau tremble et les supporters lyonnais aussi, comme sur cette frappe d'Emana déviée par Arribagé (89'). Sur le dernier corner, Revault monte jeter ses dernières forces. Et c'est Moreira, invisible jusqu'à présent, qui pointe sa tête mais Réveillère sort le ballon sur sa ligne. On a à peine le temps de souffler que Moreira revient à la charge et frappe au dessus.

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La première mi-temps est passée à une vitesse grand V, la seconde à été longue…longue…
Au bout du bout de la fatigue, les Lyonnais décrochent leur 6ème victoire de rang.
On peut suivre tranquillement le reste de la journée, c'est aux poursuivants de faire le nécessaire pour ne pas voir s'éloigner l'Olympique Lyonnais au classement.
Bordeaux à Nice, St-Etienne face à Auxerre et Paris contre Monaco… Les poursuivants n'ont pas le droit au faux pas. Plus facile à dire…
Lyon finit son second marathon sur une victoire à l'extérieur et repart de la Ville Rose avec 3 nouveaux points, et une moyenne de 2,6 points de pris par match. Que demande le peuple ?


La feuille de match
A Toulouse, Lyon bat Toulouse 1-0 (1-0)

But pour Lyon: Sidney Govou (9e)

Arbitre: M.Hamer ; Spectateurs: 28.254 ; Terrain: correct ; Temps: doux

Avertissements
Jaune pour Toulouse: Giresse (58e), Moreira (64e)
Jaune pour Lyon: Juninho (33e)

Toulouse : Revault, Congré, Arribagé, Aubey, Batlles, Dieuze, Emana, Bergougnoux (puis Giresse 37'), Moreira, Santos (puis Mansaré 77')

Lyon :Coupet, Réveillère, Cris, Caçapa, Abidal, Tiago, Juninho, Diarra, Govou (puis Malouda 65'), Fred, Wiltord (puis Carew 83')


SR

le 4/11/05

Arrêt Sur Image : Hatem Ben Arfa

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Hatem Ben Arfa s'est livré au jeu des images. Au fait, désolé Hatem, cette image que tu aimes tant, celle ou tu sers la main de notre président Jean-Michel Aulas lors de ton arrivée à Lyon, on ne l'avait pas prévue dans cet album. Puis tu sais, on ne souhaitait t'en présenter que 5, pas plus, traitant de cette saison voire la saison dernière… pas plus. C'est vrai que l'on n'a pas été très gentil avec toi. On te voit sur civière ou triste sur le banc après une défaite en Coupe Gambardella…Bref, qui aime bien…

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1ère blessure
« ‘Oh, bordel'. Rien que de revoir l'image, cela me fait froid dans le dos. C'est ma première grande blessure si on peut apppeler ça comme cela. Un vrai coup dur, une vraie souffrance. Là, à l'image, j'ai vraiment mal… mal, et l'arbitre qui croyait que je simulais. Ce mal, aujourd'hui, c'est transformé en bien. A force de travail et de réflexion, cette blessure m'a endurci. Je suis plus fort mentalement aujourd'hui. Je ne dis pas que j'avais besoin de cela, mais au bout du compte, toutes ces questions autour de cette blessure m'ont beaucoup fait mûrir.
Ma première réaction était d'aller demander à Abdel (Redissi) « combien de temps ?». Combien de temps allais-je être écarté des terrains… Combien de temps allais-je souffrir comme ça. Quant on t'apprend que tu en as pour 3 mois…le temps te paraît long, très long. Et il m'en a fallu du « temps » pour réaliser ce qui venait de m'arriver. Une blessure de cette importance (triple fracture de la clavicule), du haut de mes 19 ans, je me disais que cela ne pouvait pas m'arriver. Vous savez, ce genre de truc, cela n'arrive qu'aux autres…Qu'est-ce que j'ai pu être naïf. »

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OL - Ajaccio
« Lors d'un match à Gerland. Cela peut-être contre Monaco, Ajaccio… En tout cas c'est bien Gerland (NDLR : Ajaccio). Contre l'ACA ? J'étais titulaire, derrière les 2 attaquants. Que cela fait plaisir de jouer à Lyon. Il faut se battre pour être sur le terrain, pour jouer, et une fois sur la pelouse, quel régal ! Le coach nous donne le thème, puis on rajoute sa touche perso.
Mon jeu va vers l'avant. Accélération, percussion, dribble… passe, but. Cela reste quand même de l'amusement. En fait non, pas vraiment, mais j'y prends énormément de plaisir, d'autant plus à Gerland. On a la chance d'avoir un bon public, de bons supporters, et tout devient plus facile.
Etre 1er avec 9 points, cela ne veut rien dire. Je n'ai rien à dire là-dessus mis à part que cela donne plus de gnak à nos adversaires. Ce n'est pas un secret, et comme je vous l'ai dit plus haut, le travail, le travail. »

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Encore une blessure
« Ah, non pas ça. C'est comme une blessure. Ca m'a fait moins mal que sur ma clavicule mais bon… Je vous laisse imaginer. Mettez vous à notre place, c'est déjà dur de perdre en finale, mais alors par 6 buts à 2 ! Et on voit les Toulousains faire la fête au Stade de France, courir un peu partout avec la Coupe Gambardella et tout et tout. On s'est fait chambrer… et ce n'est pas fini. Dans 50 ans on en entendra encore parler. Ca nous apprendra à nous voir trop beau. C'est une bonne leçon, dans tous les sens du terme. On a trop envie d'une revanche. C'est quand ils veulent, mais dans les mêmes conditions… Au Stade de France et tout. Enfin, faut passer et s'en servir.
Sur le banc, à cet instant, on refait déjà le match et on revoit les buts. On se déchire le cerveau de questions. Et pourquoi-ci, pourquoi ça ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que l'on a fait ? On arrive presque à se dire : mais pourquoi cela nous arrive à nous ?
Ah, cette coupe, aujourd'hui je n'arrive toujours pas à l'expliquer. Je pense que l'on s'est cru trop fort après avoir gagné le championnat contre Nantes une semaine plus tôt. On avait un excès de confiance et on sentait que rien ne pouvait nous arriver…
C'est vraiment une bonne leçon parce qu'aujourd'hui, l'OL est en tête du classement avec 9 points d'avance par exemple, mais je ne nous vois pas encore champion. »

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EDF -19
« En équipe de France, on a un bon groupe. Dur, solide. Champion d'Europe, c'est quelque chose. Sans s'enflammer, on peut encore faire quelque chose; on a le potentiel pour… On travaille bien, dans une bonne ambiance.
On est pas mal de Lyonnais dans cette sélection, on est content de se retrouver. Sans compter les Menez, Nasri et compagnie… Je suis fier, content et je me réjouis à chaque sélection. D'ailleurs on est bien parti pour l'Euro 2006… »

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Trophée des Champions
« L'un de mes meilleurs matchs, si ce n'est le meilleur… Le premier de la saison avec un triplé mémorable de John Carew. J'ai aussi inscrit un but lors de cette rencontre. Je me sentais bien, vraiment à l'aise et tout s'est bien déroulé. Carew est vraiment un grand buteur, il en a impressionné plus d'un lors de cette rencontre. C'est la dernière photo, il n'y en a pas d'autre ? Celle que je préfère est celle où je joue à Gerland… parce que c'est à Gerland !
J'ai une autre image en tête, c'est celle de ma signature à l'OL, avec le président Jean-Michel Aulas. J'aime bien cette photo puisque c'est là où tout a commencé pour moi; là ou ma carrière s'est lancée; le début de l'aventure. Elle représente beaucoup de chose pour moi et quand je l'imagine à côté de celle-ci qui marque le début de cette saison, je constate qu'il y a une grande évolution grâce au travail que j'accomplis à l'Olympique Lyonnais. Je suis content d'être ici, dans ce club, et ces 2 images mises l'une à côté de l'autre me donnent le sourire. Elles m'assurent que j'ai fait « LE bon choix » en venant à Lyon. »

SR
le 4/11/05

Les 18 Lyonnais pour Toulouse

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18 joueurs feront le déplacement à Toulouse. Sans blessés, ni suspendus, Gérard Houllier a du faire des choix. Du coup, Benzema, Berthod, Clément, Clerc, Frau, Hartock, Truchet, Viale joueront en CFA.

Le groupe pour Toulouse:
Abidal, Ben Arfa, Cacapa, Carew, Coupet, Cris, Diarra, Diatta, Fred, Govou, Juninho, Malouda, Monsoreau, Pedretti, Réveillère, Tiago, Vercoutre, Wiltord.

Gérard Houllier :

Un mot sur Eric Mombaerts ?
« C'est d'abord un ami. Il était avec moi au PSG ; il a fait partie de la DTN ; il a joué à Noeux-les Mines. C'est un énorme travailleur ; il a une grosse connaissance du football. C'est un bon mec. Je pense que son équipe souffrira moins que la saison dernière. C'est une bonne équipe ».

Dans quel état d'esprit se trouve votre groupe ?
« On garde les pieds sur terre. Contrairement à ce que j'ai pu lire, nous ne sommes pas sur un nuage. Nous développons certaines qualités dans le jeu, mais nous sommes encore loin d'être parfaits, excellents. Il reste du travail. Ce qui compte, c'est la répétition des bons matchs. Ceci est notre véritable challenge. Tous ces éloges que l'on entend, lit peuvent être aussi dangereux… que la grippe aviaire. On fera le bilan plus tard ».

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Ce match à Toulouse ?
« C'est la dernière étape avant le sommet de ce second marathon. Il faut bien finir l'ascension. Après l'aventure grecque qui s'est terminée de la manière la plus positive qui soit, les gars ont mis beaucoup d'application à l'entraînement. C'est bon. Moi, je sui confiant du désir des joueurs à faire un bon résultat. Ils veulent toujours dépasser leurs limites. Cette envie les épanouit ».

Allez vous à Toulouse pour rester invaincu ?
« L'invincibilité à conserver ne fait pas partie de mon discours. Ce qui m'intéresse c'est de gagner les matchs. On ne se déplace jamais pour ne pas perdre. C'est nul. Notre position au classement nous permet de nous concentrer sur la qualité de notre jeu. On mène un combat avec nous-mêmes et non avec les résultats. Dans la 3ème partie de la saison, il y aura encore 7 rencontres, dont 5 vraiment intéressantes. Ce qu'il faut, c'est toujours chercher à comprendre comment résoudre, mais aussi poser des problèmes à nos adversaires. On ne se regarde pas le nombril ; pas question de stagner, pas question de se laisser abattre par les événements. Il faut travailler, progresser, rester vigilant. Le plus important ? Que ce groupe ait constamment faim ».

Peut-on s'attendre à des changements samedi ?
« Vous le verrez. 1 ou 2 certainement. Je rappelle que je donnerais ma décision concernant l'Equipe de France et ce voyage en Martinique, après le match. Si je dis non, ce sera non. Si je dis oui, ce sera oui".

R.B

le 3/11/05

le Du côté du Toulouse Football Club

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En se replongeant dans les rencontres passées de L1 entre Toulousains et Lyonnais, on se rend compte que ces 2 formations ne se sont pas affrontées pendant 15 saisons de rang. De 1968 à 1982 ! Ce sera donc le 25ème match samedi après-midi. Et si les Olympiens ne se sont imposés que 5 fois au Stadium, ils sont invaincus depuis 97-98 avec 3 succès et 2 nuls.

Les Toulousains ont fait de gros effort de recrutement pendant l'été. Bergougnoux, Santos, Mathieu, Battles, Mansaré, Abdessadki pour un seul départ notoire, celui de Dalmat. Après 13 journées, la mayonnaise est loin d'avoir prise. 15 points ; 4 victoires, 3 nuls et 6 défaites ; 10 buts inscrits et 15 encaissés. A domicile, 2 succès (OM 1 à 0 et Auxerre 2 à 0) ; 2 nuls (ASSE 1 à 1 et Bordeaux 1 à 1) ; 2 défaites (Nice 2 à 0 et Le Mans 2 à 0). Soit 8 points sur 18 ; 5 buts marqués et 6 encaissés.

Moreira a marqué 3 buts, Santos et Bergougnoux 2, Battles, Dieuze et Emana 1. 2 coups francs (Moreira et Bergougnoux); 2 buts après centre; 2 après corner; 1 but de la tête (Santos); 8 buts dans la surface.

15 buts encaissés: 1 hors de la surface sur coup franc (Bordeaux); 2 pénalties (Nice et Nancy); 5 buts après centre; 1 après corner et 3 après coup franc. 4 têtes.

L'entraîneur Eric Mombaerts a utilisé 22 joueurs. Christophe Revault a joué les 1 170 minutes dans leur intégralité ; Emana et Moreira ont participé aux 13 matchs. 27 cartons jaunes (Emana, Arribagé, Ebondo, Battles 3 ; Mathieu, Moreira et Abdessadki 2…) ; Battles les ayant pris lors des 7 derniers matchs de championnat. Arribagé et Bergougnoux ont récolté un carton rouge. Battles est arrivé après avoir joué 4 rencontres avec Marseille. Il était notamment entré en jeu lors du OM 1 OL 1 ; il avait remplacé Mendoza (50ème).

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Lièvre, Cardy, Emana, Revault, Aubey, Giresse, Taïder, Dieuze, Dao étaient dans le groupe de la montée en L1 (2003). Eric Mombaerts, étant lui aussi déjà présent. Nabil Taïder, blessé, n'a pas encore joué cette saison en championnat.

L'arbitre de la rencontre sera le Luxembourgeois Monsieur Alain Hamer. Il est âgé de 40 ans ; mesure 192cm ; il est arbitre international depuis 93. Il a arbitré un peu plus de 10 rencontres de Champions League. Par le passé, il a dirigé 3 fois l'OL en championnat.

6 Lyonnais avec les Bleus de Domenech

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Raymond Domenech a retenu 6 Lyonnais pour les rencontres contre le Costa Rica et l'Allemagne. Coupet, réveillère, Abidal, Wiltord, Malouda et Govou. Parmi la liste des 23 sélectionnés, on note le retour de Fabien Barthez qui accompagner Landreau et Coupet dans cette aventure... celui de Nicolas Anelka et bien évidemment d'Eric Abidal. Blessé en Corée, la latéral gauche a retrouvé les terrains début octobre. 6, soit le nouveau record pour l'OL.

le 2/10/05

Champions League: bilan chiffré de l'OL

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En Grèce, les Lyonnais n'ont possédé le ballon que 41% de la rencontre ; soit 9 minutes de moins que les Grecs. En revanche, quel réalisme ! Les partenaires de Coupet ont tiré 13 fois pour 4 buts. 8 frappes cadrées ; 10 dans la surface de réparation. Coupet a effectué 5 arrêts significatifs. Aucun nouveau joueur n'a été utilisé par Gérard Houllier.

Après 4 journées, les Olympiens ont inscrit 10 buts (Juninho 3, Carew 3, Cris 1, Wiltord 1, Govou 1, Diarra 1)

64 tirs et 11 buts: Juninho 16 (3), Govou 13 (1), Carew 9 (3), Malouda 6, Wiltord 4 (1), Malouda 4, Tiago 4… Diarra 2 (1)…

Coupet a effectué 25 arrêts significatifs et 2 décisifs.

16 joueurs ont été utilisés par Gérard Houllier ; Coupet, Réveillère, Cris, Cacapa et Diarra ont joué les 360 minutes dans leur intégralité. Tiago, Juninho, Malouda, Carew, Wiltord et Govou ont participé aux 4 rencontres. Les autres joueurs ont été Berthod, Abidal, Pedretti, Clément et Fred.

Cartons jaunes : Berthod, Diarra, Coupet, Juninho et Tiago.

Les Olympiens sont bien évidemment en tête du groupe F avec 12 points ; ils devancent le Real Madrid, 9 points (8 buts marqués et 5 encaissés) ; Rosenborg, 3 points (4 buts marqués et 8 encaissés) et Olympiakos, 0 point (4 buts inscrits et 11 encaissés). Lors de la prochaine journée, les partenaires de Cacapa iront à Madrid ; les Grecs, en Norvège.

R.B

le 2/10/05

Retour sur les vainqueurs d'Olympiakos

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Un lendemain de victoire en Champions League à l'extérieur et sur un score de 4 à 1 gomme la fatigue, irradie les visages. En arrivant à l'aéroport d'Athènes, des supporters du Panathinaikos attendent leur vol pour Barcelone où leurs joueurs préférés vont affronter dans la soirée les coéquipiers de Ronaldinho. Pas de doute entre les 2 clubs de la capitale grecque, c'est la guerre au point que les bonhommes verts n'hésitent pas à venir nous féliciter pour le succès de la veille. Dans l'avion, les Lyonnais recevront, un à un, une véritable ovation pour leur performance. Coupet étant le premier… Gérard Houllier fermant la marche. Un vol sans histoire de 2h 35 avant de retrouver la Capitale des Gaules. Pour l'entraînement, il faudra attendre jeudi après-midi (15h 30) ; un repos bien mérité.

Le match de la veille est bien évidemment encore présent dans toutes les têtes. Les Olympiens ont marqué une nouvelle fois les esprits. « On s'est fait plaisir. Désormais, on est tranquille. Nous irons à Madrid pour faire quelque chose de grand. En discutant avec Yaya Touré, il nous a avoué qu'il avait été impressionné par l'OL d'un point de vue collectif et individuel… ». Grégory Coupet n'en finit pas répondre aux questions des médias en attendant ses bagages à l'aéroport Saint-Exupéry. Mardi soir, le quadruple champion de France a en effet donné la leçon selon un scénario bien connu : je débute mal ; je reviens dans le match et je fais la différence avec le réalisme idoine.

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Parmi les 14 lyonnais alignés par Gérard Houllier comment ne pas mettre en exergue Juninho. Ce gars là il pourrait s'appeler l'homme providentiell'homme qui tombe à picle sauveurle magicien… le Monsieur PlusZorro… Une nouvelle fois, il a remis sur les rails ses partenaires par un énième coup franc. Et ce, à un moment important de la partie. Une nouvelle fois, il a adressé une passe décisive. Dans 6 des 15 rencontres auxquelles il a participé cette saison, il a été directement décisif en tant que buteur ; en tant que passeur : 2 fois contre Rennes, 2 fois contre Ajaccio ; 2 fois contre Auxerre ; 2 fois contre Olympiakos à l'aller ; 2 fois, au retour ; 2 fois contre le Real Madrid. A chaque fois, il l'a fait pour l'ouverture au score ou encore pour revenir au tableau d'affichage. L'OL sans « Juni » ne serait pas l'OL ; et ce la ne date pas de cette saison. En Champions League, il a inscrit à l'Olympiakos son troisième but sur coup franc de l'édition 2005-2006, après celui contre le Real et celui face à l'Olympiakos au match aller. Juninho est un monstre par ses chiffres, mais aussi dans le jeu par sa capacité à garder le ballon, à faire avancer le groupe. Il est un monstre de gentillesse et de disponibilité.

A ses côtés, Mahamadou Diarra a tout simplement été phénoménal. Le Malien a retrouvé son niveau d'excellence. Souvent dans la zone d'action de Yaya Touré, il a fini par museler l'Ivoirien tout en étant aux quatre coins du terrain ; à la récupération, à l'organisation, à la finition. Lorsque cela n'allait pas trop bien en première période, il a donné de la voix et du geste. On revoit par exemple les images de ce conciliabule avec Cacapa, Juninho, Tiago pour recadrer certainement les approximations constatées. « Djila » est lui aussi un monstre. Dans cette catégorie, on ne peut oublier le magnifique Cris. Quasi impassable au sol et dans les airs, Le Brésilien a dressé une fois de plus un mûr infranchissable. Vous ajoutez le réalisme de Carew, l'activité de Govou, la sûreté de Coupet, l'envie, le mental de tous les autres et on oublie encore un certain nombre de qualités ; vous secouez le tout et cela donne un OL qui fait de plus en plus peur sur la scène européenne. Il reste juste à éradiquer ce passage à vide en début de rencontre. Pour la cinquième fois de la saison, les Olympiens ont en effet un but entre la 3ème minute de jeu et la 11ème. Ce constat a peut-être le don d'inquiéter les supporters. Il n'a pas l'air de perturber outre mesure Gérard Houllier… et finalement, ces buts rapides déclenchent à l'évidence le signal du réveil, voire de la révolte.

R.B

En Grèce, les Lyonnais n'ont possédé le ballon que 41% de la rencontre ; soit 9 minutes de moins que les Grecs. En revanche, quel réalisme ! Les partenaires de Coupet ont tiré 13 fois pour 4 buts. 8 frappes cadrées ; 10 dans la surface de réparation. Coupet a effectué 5 arrêts significatifs. Aucun nouveau joueur n'a été utilisé par Gérard Houllier.

Après 4 journées, les Olympiens ont inscrit 10 buts (Juninho 3, Carew 3, Cris 1, Wiltord 1, Govou 1, Diarra 1)

64 tirs et 11 buts: Juninho 16 (3), Govou 13 (1), Carew 9 (3), Malouda 6, Wiltord 4 (1), Malouda 4, Tiago 4… Diarra 2 (1)…

Coupet a effectué 25 arrêts significatifs et 2 décisifs.

16 joueurs ont été utilisés par Gérard Houllier ; Coupet, Réveillère, Cris, Cacapa et Diarra ont joué les 360 minutes dans leur intégralité. Tiago, Juninho, Malouda, Carew, Wiltord et Govou ont participé aux 4 rencontres. Les autres joueurs ont été Berthod, Abidal, Pedretti, Clément et Fred.

Cartons jaunes : Berthod, Diarra, Coupet, Juninho et Tiago.

Les Olympiens sont bien évidemment en tête du groupe F avec 12 points ; ils devancent le Real Madrid, 9 points (8 buts marqués et 5 encaissés) ; Rosenborg, 3 points (4 buts marqués et 8 encaissés) et Olympiakos, 0 point (4 buts inscrits et 11 encaissés). Lors de la prochaine journée, les partenaires de Cacapa iront à Madrid ; les Grecs, en Norvège.

le 2/10/05

La rUn Olympique Héroïque

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Place aux affaires européennes, à la Champions League, à l'Olympiacos, à cette 4ème journée de la 1ère phase… Et pourquoi ne pas classer cette affaire dès ce soir et convertir les 2 matches restant en « gué-guerre » pour la première place. Une sorte de caprice d'enfant gâté. Un luxe si vous préférez.
Ce soir, l'Olympiacos s'apprête à jeter ses dernières cartes dans la bataille alors que l'OL, prudent, tâchera de ne pas griller un joker.
Les « Rouge et Blanc » avaient donné du fil à retordre aux Gones au match aller. ‘Thank you' Govou, bravo Juninho… Les Lyonnais s'en sont sortis sur le fil.

Depuis le début de la compétition, les coéquipiers de Rivaldo ont enchaîné les bonnes prestations… sans les résultats et abordent leur quatrième journée… sans le moindre point. Comme on dit, tant qu'il y a de la vie… Trond Sollied prend Arsenal et Newcastle comme exemple, comme inspiration, pour un avenir meilleur. En effet, si ces 2 clubs sont parvenus à se qualifier par le passé après un départ aussi catastrophique, alors pourquoi pas… Tels ont été ses mots avant la rencontre. Ses maux ? Ils viennent de Nikopolidis (virus), Kapsis (cheville) et Konstantinou (cuisse) ! L'équipe perd là trois joueurs majeurs et retrouve les 2 grands absents du match aller : Georgatos et Rivaldo.

L'OL ne connaît pas les mêmes inquiétudes. L'infirmerie a été désertée. Coach Houllier n'a que l'embarras du choix.
Le Suédois Peter Fröjdfeldt donne le coup d'envoi au stade Karaiskakis sur cette pelouse qui n'a pas connu ‘crampon qui vive' depuis le 16 octobre dernier et la rencontre Olympiacos - PAOK.

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Les Grecs démarrent la rencontre tambour battant et Babangida met le feu après seulement 3 minutes de jeu. Lancé en profondeur par Kafes, le Nigérian, sous la surveillance de Caçapa, parvient à s'en échapper et trompe Coupet sur son premier ballon (3' ; 1-0).
Il faudra un certain temps aux Lyonnais pour se remettre sur de bons rails. Le jeu est haché par des petites fautes par-ci par-là et l'arbitre calme le jeu en se servant de sa biscotte jaune. Il averti Coupet, sorti hors de sa surface freiner Djordevic (15'), Kostoulas en retard sur Carew (16'). Idem pour Tiago sur Rivaldo (17').
Malouda sur son mauvais pied, tombe sur Giannou, intérimaire en l'absence de Nikopolidis, grippé (23').
Lors de cette première mi-temps, Juninho aura obtenu 2 chances sur coup franc.
Son premier a été repoussé par le mur (27'). Son second, à égale distance, a contourné le mur pour passer dans un trou de souris avant de finir sa course dans les filets de Giannou (41' ; 1-1). Après avoir battu Casillas et Nikopolidis, la gâchette Brésilienne fusille Giannou pour son troisième but en Champions League cette saison… toujours sur coup franc.
Le match a changé de visage et cela donne logiquement un deuxième but signé Carew qui trompe le gardien grec après avoir échappé à Kostoulas et Anatolakis (44'). Les Lyonnais viennent de prendre les devants et créent l'embarras dans le vestiaire de Trond Sollied.

65931
Les choses ne s'arrangent pas à leur retour sur la pelouse.
Govou à deux reprises manque le coup de grâce. D'une, en s'infiltrant dans la défense avant de balancer un missile au dessus de la cage. De deux, après un bon travail de Carew le long de la ligne de corner, il manque le ballon devant le but vide, mais annonçe la couleur. Babangida fait encore quelques misères à Claudio Caçapa, se joue du capitaine mais ne trouve pas le cadre devant la sortie de Coupet (54')

Le KO, qui se fait de plus en plus sentir, est finalement venu par le pied gauche de Diarra. Carew dans l'intervalle échoue sur Giannou, le ballon revient dans les pieds du Malien, qui n'a plus qu'à le pousser dans le but vide (56' ; 1-3)
Le match tourne à la démonstration quant Juninho envoie le ballon sur la tête du grand Norvégien qui propulse le cuir dans le petit filet (57' ; 1-4).
Malouda peut souffler, Wiltord entre en jeu (66'). Le ballon tourne encore dans les pieds « Rouge et Blanc » mais Greg se voit peu inquiété. Stoltidis, entré en jeu un peu avant « Nino » prend sa chance de loin, faute de pouvoir passer la ligne défensive lyonnaise. Coupet se couche impeccablement. Les Olympiens gérent le rythme de la rencontre et donnent des coups d'accélérateur pour déstabiliser l'équipe grecque. Clément (75') puis Pedretti (78') entrent en jeu pour succéder à Tiago et Juninho. Les espaces s'ouvrent, Govou insiste sur son côté mais sa frappe (80') et sa tête (82') trouvent encore le gardien « Rouge et Blanc » sur leurs chemins.

4-1. Voila une bonne chose de faite pour les Lyonnais. On ne peut pas faire plus vite pour avoir la certitude mathématique d'être qualifié. Et c'est fait. Le seul enjeu désormais consiste à terminer premier du groupe. Ce qui permettrait aux Gones de recevoir au match retour des 1/8ème de finale.
Lyon file à toute vapeur et balaye tout sur son passage. Avec 38 buts inscrits en l'espace de 19 rencontres, soit une moyenne de 2 buts par rencontre… impressionnant.

La feuille de match
Ligue des Champions - Olympiacos - Lyon 1-4
mardi 1er novembre - 1re phase - Groupe F - 4e journée

Au Pirée, (stade Georgios Karaiskakis), Lyon (FRA) bat Olympiakos Le Pirée (GRE) 4 à 1 (2-1).

Temps: beau ; Terrain: bon ; Spectateurs: 33.500 ; Arbitre: M. Fröjdfeldt (SUE)

Buts: Olympiacos: Babangida (3)
Lyon: Juninho (41), Carew (44, 57), Diarra (55)

Avertissements:
Olympiacos : Kostoulas (17), Anatolakis (57)
Lyon: Coupet (15), Tiago (17)

Les équipes:
Olympiacos : Giannou - Pantos, Kostoulas (Bulut, 66), Anatolakis, Georgatos - Kafes, Touré, Rivaldo - Babangida, Okkas (D'Acol, 81), Djordjevic (Stoltidis, 66)

Lyon
: Coupet - Réveillère, Cris, Caçapa, Abidal - Govou, Tiago (Clément, 75), Diarra, Juninho (Pedretti, 78), Malouda (Wiltord, 68) - Carew


SR
evue de presse française

6604

En ce jour de Toussaint si les journaux parlent des chrysanthèmes, ils n'oublient pas de lancer des fleurs à l'Olympique Lyonnais, un club bien en forme à la veille de ce 4ème match de Ligue des Champions.


Le Progrès
« L'enjeu d'Athènes » Un papier analyse de ce match, un résultat positif peut ouvrir la porte des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Il ne suffit que d'un point pour être qualifié écrit notre confrère. Mais attention les lyonnais vont souffrir ce soir : « l'Olympiakos voudra nous rendre la monnaie de la pièce du match aller à Gerland, » souligne Coupet.
Le coach de l'Olympiakos prône la bonne vieille méthode Coué : « Dans l'histoire de la Ligue des Champions Newcastle et Liverpool ont réussi à passer le premier tour après avoir perdu leurs trois premiers matches. » Une manière de mobiliser son groupe.

Le quotidien local poursuit avec un portrait consacré au portugais de l'équipe lyonnaise « TIAGO découvre l'Olympe… ». L'international parle de Chelsea, de Lyon où il se sent bien. En déclarant : « je suis venu à Lyon, car je savais qu'il y avait un énorme potentiel ici et que c'était le club qu'il me fallait. ». Tiago qui se réjouit à l'idée d'affronter l'Olympiakos, un pays, la Grèce, où il n'a jamais joué.

Dans cette page consacrée exclusivement à l'OL, à lire aussi un témoignage de Jean-Michel Aulas : « Il faut être prudent, on va évoluer dans une ambiance hostile et l'équipe devra afficher énormément de détermination et de solidarité. »
Et puis page 26, les forces et faiblesses de l'Olympiakos avec une question : Mystère autour de RIVALDO, l'ancienne star du Barça jouera-t-elle ce soir ????

Enfin dans ces pages spéciales ont ne peut passer à côté de l'entretien de Grégory Coupet qui rend hommage à Marc Vivien FOE, le camerounais avait inscrit un but il y a 5 ans devant l'Olympiakos et le gardien lyonnais de dire : « On pensera à lui par rapport à son existence de footballeur lyonnais, il nous a apporté énormément…. »


L'Equipe
A La Une, ce titre : « L'occasion de Lyon » avec une photo superbe : 3 joueurs lyonnais, 3 joueurs grecques tous regardent dans la même direction, attentifs…
A l'intérieur du quotidien sportif, une photo encore à regarder : Houllier et Malouda en conférence de presse, rayonnant. Cette image illustre une interview de Florent Malouda qui déclare en parlant de la Ligue des Champions, je cite : « On veut la gagner et on n'est pas venu en Grèce pour perdre. » L'international poursuit concernant le match de l'Equipe de France face au Costa Rica à la Martinique « je souhaite le jouer, ce match va revêtir une dimension symbolique très importante. »

Et puis sous cette interview, un article de quelques lignes portant sur le futur Grand Stade de Lyon. 2 possibilités pour l'instant :
- l'agrandissement du stade de Gerland
- la construction sur Vénissieux (Rhône) ou sur un 3ème lieu qui vient d'être dévoilé par Jean-Michel Aulas, une confidence indique le journal : « Nous n'avons pas 10 ans pour passer à l'action donc nous avons une 3ème solution, un lieu situé sur un vaste terrain à Pusignan, pas très loin de l'aéroport St Exupéry…
Enfin l'Equipe s'étend sur la confrontation de ce soir « Le temps des espoirs »…


Pour Aujourd'hui en France « Lyon veut encore frissonner » avec cette réflexion : « les hommes d'Houllier sont partis les poings serrés. » Dans le reportage, cette phrase tient de Coupet : « Nous ne sommes pas formatés pour gérer un match nul au coup d'envoi, mais pour chercher à l'emporter en imposant notre jeu, notre rythme et notre force. »

France Foot de ce mardi consacre un portrait à Florent ‘Malouda, le « chien boule » de Cayenne'. Laurent Campistron, l'auteur du portrait remarque : « Il s'est imposé comme l'un des joueurs les plus complets de sa génération. » Il revient sur son début de carrière, ses premiers pas dans le football en Guyane, un joueur repéré par Michel Platini. Un joueur qui décroche son bac a 17 ans et démarre un BTS électrotechnique qu'il ne pourra poursuivre. Un homme simple et attachant qui n'a pas fini de faire parler de lui…


Enfin Libération parle de cette Ligue des Champions, en couplant les deux clubs français qui participent à cette compétition : Lyon et Lille. « La puissance de Lyon, l'espérance de Lille ». Le quotidien parisien s'intéresse au budget de L'OL par rapport à ses adversaires directs dans le championnat de France. Une supériorité financière certes que les Rhodaniens ont le mérite de traduire sur les terrains.

SC

le 1/11/05

le dernier entraînement des Olympiens

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Il s'est mis à pleuvoir sur Athènes en début d'après-midi et la pluie ne nous a plus quitté, allant même crescendo pendant l'heure d'entraînement des Lyonnais au stade Georgios Karaiskakis du Pirée, le stade où aura lieu mardi soir la rencontre Olympiakos – OL. Une magnifique enceinte rouge et bleue de 33 000 places. Les pieds sur la pelouse on imagine aisément le boucan que peuvent entendre les joueurs !

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Pendant une heure, les Olympiens n'ont pas ménagé leur peine : échauffement avec Robert Duverne, divers jeux commandés par Patrice Bergues. Puis la séance se terminera à la carte entre les attaquants qui bosseront devant la cage de Vercoutre ; ceux qui se mettront à l'écarts pour se faire des passes avec bien évidemment les 2 monstres Diarra-Coupet. Ces deux gaillards n'avaient pas envie de regagner les vestiaires, prenant un malin plaisir à s'amuser sur cette verte pelouse. Une fois tout ce beau monde sous la douche, les jardiniers se sont dépêchés de réparer les dégâts.

Il y a eu une nouvelle fois de la qualité dans cette heure humide passée ; chacun s'efforçant de se montrer sous son meilleur jour avec l'intention, pourquoi pas, d'influencer Gérard Houllier avant son choix final. Dans un groupe de 21 éléments, il y aura forcément 3 déçus qui prendront place dans les tribunes. Réveillère, Berthod et Malouda se sont entraînes sans problème. Reste ensuite à désigner le 11 de départ… Cette heure d'entraînement a été suivie par les nombreux VIP qui ont accompagné le groupe lyonnais dans ce voyage. Ils n'ont pas ménagé leurs encouragements et leur demande de photos.

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Le bus des joueurs est reparti ; le stade est retombé dans le noir ; la pluie continue de tomber. Demain, les partenaires de Cacapa vont tout faire pour prendre les derniers points qu'il faut pour se qualifier. On ne sait pas si les joueurs vont faire de beaux rêves. En tout cas, ils savent qu'ils sont prêts. Du côté des Grecs, Kapsis est forfait... tout comme Konstantinou et Nikopolidis.

le 31/10/05

Ils sont arrivés à Athènes

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Rendez vous à 14h à l'aéroport Saint-Exupéry pour un décollage vers 16h 20. Il n'y a pas eu de surprises de dernier moment dans le groupe lyonnais. Les 21 joueurs annoncés par Gérard Houllier vendredi soir sont bien dans l'avion. Un vol sans histoire et sans nuages en passant au dessus de Nice, de la Corse, de la Côte Ouest italienne, de Naples avant d'être dans le ciel grec et de toucher le sol local un peu avant 20h, heure locale. Le changement d'heure n'aura pas durée longtemps !

En attendant de récupérer les bagages, c'est la chasse aux déclarations. Coupet est, comme toujours, très entouré. « Nous venons ici avec des ambitions, sans pression, avec l'envie de jouer, de se faire plaisir et de prendre les 3 points. Nous irions ainsi à Madrid pour faire quelque chose de grand. Il y a un esprit remarquable dans notre groupe. Et même s'il est jeune, il emmagasine de l'expérience. Ces déplacements européens sont vraiment top. Ces matchs nous motivent. On aura une pensée pour Marco ; personne n'a oublié qu'il avait marqué un but important ici, il y a 5 ans. Depuis cette époque, le club a grandi. Désormais nous imposons notre jeu à nos adversaires. Nous n'avons plus peur. L'époque, où nous étions le petit poucet est révolu ».

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A quelques pas de « Greg », Claudio Cacapa a la sourire. « J'aime bien ces matchs où il y a une ambiance chaude. Nous allons jouer notre jeu. Rivaldo ? Attention si il joue. Il a toujours un extraordinaire pied gauche, même s'il a dépassé la trentaine. Je me souviens de lui, lorsque nous l'avions affronté avec Barcelone ; cela n'avait pas été facile. Cris ? Il est trop fort. Il adore l'engagement physique ; il impressionne, il fait peur, même s'il ne fait presque jamais de fautes… »

Le match est encore loin. Il y aura l'entraînement lundi après-midi après les conférences de presse et puis, mardi soir, il faudra finir le boulot si bien commencé avec 3 succès en 3 rencontres. Rivaldo était sur le banc samedi soir. Jouera-t-il mardi ? Difficile de la savoir pour l'instant. La nuit a enveloppé la capitale grecque ; paradoxalement, la température est plus fraîche à Athènes qu'à Lyon. Il fait en effet tout juste 13 degrés. 2H 30 de vol… un peu plus d'une heure de bus pour rejoindre l'hôtel situé en plein centre ville, tout près de l'Acropole. Le 124ème match européen de l'histoire lyonnaise est en marche. Cela se présente plutôt bien pour l'instant.

R.B

le 30/10/05

Malouda étincelle façon « Madjer »

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On parle d' « exploit à réaliser » avant la rencontre du coté des Doubistes. Mais réussiront-ils là où ont échoué le Real Madrid, Monaco, Strasbourg, Nancy… Les Nancéiens, justement, ils viennent de sortir les Lionceaux de la Coupe de la Ligue et s'étaient imposés au stade August Bonal par 2 buts à 0 lors de la 10ème journée. Dominique Bijotat, qui a succédé à Guy Lacombe en début de saison, se présente ce soir à Gerland sans son milieu de terrain Suisse Lonfat, sans son défenseur Potillon et surtout sans Brunel, qui n'avait jusqu'ici manqué aucune rencontre. N'oublions pas que Jérémy Menez revient tout juste de sélection en compagnie de Ben Arfa, Benzema et les autres... Tout ça, s'était pour commencer avec les mauvaises nouvelles. Les bonnes ? Eh bien Romain Pitau est de retour d'une suspension en championnat et les Sochaliens se sont sorti de la zone rouge en battant Monaco le week-end dernier.
Contrairement aux Lyonnais, faute de moyen, la « fraîcheur » n'est pas le maître mot chez les Lionceaux qui réalisent leur troisième match en moins d'une semaine. En effet, Coach Houiller à procédé à 9 changements par rapport à Nantes et Cris, Caçapa, Tiago, Juninho, Wiltord et Carew sont frais comme neuf.
Les chiffres ne rassurent pas la formation du président Plessis puisque Sochaux ne l'a pas emporté à Gerland depuis la saison 1991-1992. Dans l'histoire, l'OL l'a emporté 25 fois contre 5 défaites inscrivant 71 buts et en encaissant 33. Cette rencontre oppose la meilleure attaque de L1 contre la 18ème, Sochaux, avec 7 buts inscrit. 18 points séparent les 2 formations… Des chiffres, des chiffres…

Bref, rien ne vaut la réalité du terrain et sur le rectangle vert, le match démarre sur les chapeaux de roue. Dès les premières secondes de jeu, le « joueur du mois de septembre » selon l'UNFP, C+ et l'Equipe, c'est-à-dire Grégory Coupet, renvois du poing gauche une tête décroisée de Zaïri sur un corner de Boudarene. L'action se poursuit et Wiltord, excentré côté droit, échoue sur Richert (2'). Sur une pichenette de « Nino » (Wiltord), Carew est un poil trop court pour couper correctement le cuir (9'). L'international français continu ses efforts sans être récompensé. Décalé par Carew côté droit, sa frappe puissante échoue à nouveau sur Richert (10'). Il revient à la charge 2 minutes plus tard, toujours en puissance à l'entrée de la surface mais Richert est excellent sur sa ligne (12').

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Boudarene fauche Malouda dans l'angle de la surface droite de Richert, Juninho envoie un centre-tir dévié de justesse par le portier Sochalien. Sur le corner tiré par Malouda, Djila s'élève et décroise trop sa tête (18'). En sollicitant un une-deux avec Tiago et une série de passement de jambes, Malouda s'ouvre un chemin dans la défense sochalienne mais sa frappe passe à quelques centimètres du but de Richert (19').
Les Lyonnais se montrent de plus en plus dangereux sur coup de pied arrêté, ce coup-ci c'est Carew qui ne décroise pas assez sa tête sur corner. Sur un coup franc de Juninho à 25 mètres du but, Richert place un petit mur et s'empare du ballon devant son poteau gauche (43').
Encore un corner dévié par Carew mais Wiltord manque le cadre (45'). Corner… Coup franc… Corner… Le jeu lyonnais s'accélère en fin de première période mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Et les quelques contres menés par des « Jaune et Bleu », décomplexés ce soir, amènent une volée d'Isabey (40') ou une tentative de Boudarene en solo (41'). Les deux Sochaliens n'inquiètent pas pour autant Coupet puisque le premier sera contré par le gardien lyonnais et la frappe du gauche du second passera à côté.
Après 16 tirs Lyonnais et 5 Sochaliens, Mr Thual renvois les 2 équipes aux vestiaires.


Meghni remplace Ilan à la reprise dans un rythme soutenu par des Gones pressé d'en découdre. Les « Rouge et Bleu » poursuivent leurs assauts, ‘il faut que ça paye côté Lyonnais', cela se lit sur leurs visages.
Alors ça pousse, ça pousse… Malouda, pressé par Calve, dévisse du gauche (46') et Wiltord d'une demi-volé ne trouve pas le cadre… Isabey répond pour Sochaux et sur une balle piquée de Meghni, le milieu de terrain ne cadre pas devant la sortie de Coupet (50').
Abidal travaille sur son flanc gauche, déborde et centre au ras de terre pour Malouda qui étincelle façon « Madjer » devant Richert, battu. Le 23ème but lyonnais de la saison vient donner l'avantage aux Gones (54').
Les Olympiens ne changent pas de rythme : Tiago de volée tombe sur Richert, bien placé. Juninho en demi-volée envois sa balle au dessus (58').
Les Doubistes ont du mal à suivre la fraîcheur des Lyonnais. Les entraîneurs procèdent à quelques changement : Govou succède à Malouda, Menez à Isabey et Fred à Wiltord.

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Boudarene adresse la troisième frappe sochalienne de la seconde période, toujours sans danger pour Coupet (69').
Les coups francs en faveur des Lyonnais se multiplient, les cartons jaunes suivent. Afolabi suit Zaïri sur la liste jaune de Mr Thual.
Le 1er coup franc de Juninho est bien capté par Richert (71'). Le second, 5 minutes plus tard, est tiré par Fred et contré par le mur (75'). Juninho envoie le troisième flirter avec le poteau gauche de Richert (78').
Menez n'aura pas fait long feu sur le terrain. Il sort après 15 petites minutes de jeu et quelques douleurs.
Les Lionceaux ne reviendront pas dans le match malgré une reprise de volée de N'Daw, au dessus de la cage de Coupet (87')… Meghni profitera d'un cafouillage et de contre favorable pour amener le danger dans la surface locale mais la balle du Sénégalais tombera dans les bras de Coupet (90') Govou tentera une dernière course en solo, effacera même trois joueurs sur son passage mais écrasera trop sa balle pour inquiéter Richert (90').

L'Olympique Lyonnais nous a offert une belle soirée, à l'image de la réalisation de Malouda, pleine d'audace et d'habileté, 9 minutes après la pause. Suite à une première période séduisante mais infructueuse
Lyon possède désormais 9 points d'avance sur le deuxième Bordeaux, en attendant Auxerre-PSG demain. Avec 33 points après 13 journées, le départ remarquable et remarqué des Lyonnais sur le plan arithmétique fait déjà figure d'exploit
Les têtes peuvent se tourner vers l'Olympiacos, adversaires de l'OL mardi, en Champions League, où les Lyonnais tenteront de décrocher leur billet pour les 1/8ème de finale… Des Olympiens ponctuels, peut-être même en avance…





La feuille de match

A Lyon, Lyon bat Sochaux 1-0 (0-0)
sam 29 oct 2005 ; Arbitre: M. Thual ; Spectateurs: 40.117
Terrain: bon ; Temps: agréable ;

Avertissements
Lyon: Tiago (32e), Govou (87e)
Sochaux: Zaïri (43e), Afolabi (77e)

But pour Lyon: Florent Malouda (54e)

Lyon : Coupet, Diatta, Cris, Caçapa, Abidal, Juninho, Diarra, Tiago, Malouda (puis Govou 68')Carew, Wiltord (puis Monsoreau 90')

Sochaux : Richert, Calvé, Afolabi, Miranda, N'Daw, Isabey (puis Menez 69' puis Kader 85'), Boudarène, Pitau, Zaïri, Dagano, Ilan (puis Meghni 46')

le 30/10/05

Réactions... Réactions... Réactions...

Gérard Houllier:
On a été supérieur dans le jeu, on s'est créé beaucoup d'occasions de but. Le seul regret qu'on peut avoir, c'est que le score ne soit pas plus important. Si on avait été plus efficace dans la finition, nous n'aurions pas eu ces frayeurs à la fin.
Même si ce n'était pas la même équipe, tout le monde a été concerné par cette défaite aux penalties à l'extérieur à Nantes, et on avait à coeur de faire un gros match.
Sochaux est une équipe difficile à battre, et on m'a dit qu'elle avait toujours posé des problèmes à Lyon. Je rends hommage à Sochaux, qui a un beau potentiel offensif, il aura fallu un Coupet sûr de son art pour garder ce résultat. Avec plus de réussite, on aurait même pu assister à un hat trick de Sylvain Wiltord, et il l'aurait bien mérité.

Jean-Michel Aulas:
On a vu un très grand match des deux équipes, avec beaucoup d'occasions des ceux côtés, cela a été très agréable. On voit sur ce match que l'équipe de Sochaux n'est sans doute pas à sa place. Elle comporte beaucoup de bons joueurs, pratique un football agréable. A Nantes j'avais souligné certaines absences. Ce soir, tout s'est bien passé, les joueurs ont montré toutes leurs qualités. On a vu le peu de différences entre le haut du tableau et les équipes suivantes. Il faudra toujours faire les efforts pour gagner. On ne gagne pas les matchs sur commande, il faut en faire plus que l'adversaire.

Grégory Coupet:
C'était un match difficile, mais avec Sochaux, on a l'habitude ! Ils ont joué décomplexé, ont baissé un peu de ruthme en deuxième période. Et puis nos changements nous ont donné encore plus confiance. En tout cas on gagne ce soir. Et sans ce grand Teddy Richert, la note aurait été bien plus salée...

Juninho:
On a fait un bon match, même si on a raté beaucoup d'occasions importantes en première mi-temps. Je suis content, on a fait ce qu'il fallait pour gagner face à un adversaire motivé. Le plus important ce sont les trois points. Tous les matchs sont difficiles, mais on a mérité la victoire.
De mon côté, j'ai perdu des ballons, cela m'a fait perdre un peu de concentration, mais ensuite en deuxième mi-temps, j'ai retrouvé plus de rythme, et mes partenaires m'ont bien aidé. On ne peut pas être à 100% à chaque match.

Patrice Bergues:
C'était un match très difficile, Sochaux remonte bien la pente, est bien organisé. On a souffert, il faut féliciter les joueurs, qui ont su aller chercher la victoire, surtout après les 120 minutes de Nantes. On savait que cette équipe marchait bien, mieux qu'en début de saison, et gagnait en confiance. Ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions, mais une ou deux auraient pu faire mouche. Nous en avons eu beaucoup plus, mais nous avons été moins efficaces. Il faut retenir ce soir la volonté de gagner des joueurs. Eric Abidal a fait un bon match, il a besoin après son long arrêt de reprendre peu à peu le rythme. Maintenant, peu importe qui joue, tout le monde veut apporter à l'équipe.
A présent, on va vite aller à Olympiakos pour assurer la qualification. Ils ont gagné ce soir, et pour eux c'est un peu la dernière chance. Rémi Garde était là-bas pour observer tout ça.

Robert Duverne:
On a vu un beau match, en tout cas un match sérieux de l'OL. On a su contenir les difficultés, leur mettre la pression pour mettre ce but, puis on a su gérer. C'est le championnat, c'est une compétition de longue haleine. 1-0 est un très bon résultat.

le 30/10/05

Greg Coupet prolonge jusqu'en 2008 !

le 30/10/05

Coupet, Martinique, Sochaux... par Jean Michel Aulas

le 29/10/05

18 ans : OL 1-1 Saint-Priest

le 29/10/05

OL- Sochaux à guichets fermés...

Ce soir le match OL-Sochaux, comptant pour la 13ème journée de Ligue 1 Orange, se jouera à guichets fermés.
Aucune place ne sera mise en vente au stade.


AT 

le 28/10/05

Un bon coup de griffe s'il vous plaît!

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Une nouvelle fois sortis dès leur entrée en Coupe de la Ligue, les Lyonnais retrouvent le championnat qu'ils dominent de la tête et des épaules avec 7 points d'avance sur le PSG, la meilleure attaque et aucune défaite à leur compteur. 72 heures avant leur 4ème match de poule en Champions League, en Grèce, pouvant les envoyer d'ores et déjà en 1/8èmes de finale, les Olympiens se savent « condamnés » au succès face aux Sochaliens. Déjà, pas question d'enchaîner 2 mauvaises performances de rang. La seule fois cette saison, où les partenaires de Claudio Cacapa ont été un peu freinés, remonte au 17 septembre et 22 septembre ; soit 2 nuls de rang en championnat (à Bordeaux et contre Lens). Pas question aussi de filer de la confiance aux concurrents hexagonaux qui pourraient voir, dans tout autre résultat qu'une victoire samedi soir, un coup de mou du quadruple champion de France. Pas question, aussi, de partir en Grèce en se posant des questions.

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Place donc aux Lionceaux dont les coups de griffes sont en berne depuis le mois d'août. Monsoreau, Santos, Mathieu, Oruma ont quitté le Doubs pendant l'été ; Guy Lacombe a décidé quelques jours après la reprise de quitter son poste d'entraîneur ; Dominique Bijotat lui a succédé « en catastrophe ». Pas l'idéal pour préparer une saison ! Les conséquences ont été immédiates : 2 défaites à domicile pour commencer la saison ; une position de reléguable jusqu'à la fin de la 11ème journée ; 3 victoires seulement ; 7 buts inscrits ; une élimination en Coupe de la Ligue… Bref, pas de quoi pavoiser. «Les joueurs ont eu du mal à trouver leurs marques pour les raisons que tout le monde connaît. Il n'y a pas encore l'osmose qui faisait la force de ce groupe par le passé, mais cela va revenir ». Sylvain Monsoreau résume ainsi la situation de son ancien club. Et en plus, Dominique Bijotat n'a pas pu faire tourner son effectif entre le match contre Monaco, dimanche dernier ; celui à Nancy, en Coupe de la Ligue, mercredi, et ce déplacement entre Rhône et Saône. Le club franc-comtois n'a pas les mêmes moyens que ceux affichés par le groupe du président Jean-Michel Aulas. C'est une évidence.

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Déçus par la défaite à Nantes, les Lyonnais n'ont pas le temps de s'attarder sur celle-ci. Ils passent tellement vite d'une compétition à une autre qu'il serait malsain de perdre du temps. Ils savent donc que leurs adversaires du jour ont besoin de points. Pour ajouter 3 unités à leurs 30 déjà engrangées, les partenaires de Diarra auront forcément un visage différent de celui présenté en Loire-Atlantique mardi soir. Coupet, Cacapa, Cris, Juninho, Tiago, Wiltord font leur retour dans le groupe. Malouda a de fortes chances de commencer la rencontre. La fraîcheur, chère à Gérard Houllier, sera au rendez-vous. « Nous avons la fraîcheur nécessaire pour passer les 3 dernières étapes de ce second marathon ». Ces Olympiens ne peuvent oublier qu'ils ont toujours eu du mal à Gerland en championnat cette saison : 4 victoires par un but d'écart et un nul (Lens). « Moi, ce qui m'importe, c'est de prendre les 3 points et la façon de jouer. Tout le reste est déplacé. Je pense même que de gagner dans la douleur peut être positif pour la suite de la saison ». Les anciens se souviennent aussi que lors des 4 dernières visites des Doubistes, les oppositions se sont terminées par 3 nuls (1 à 1) et un seul succès… large 4 à 1. Juninho, dont la mémoire est infaillible, ne peut avoir oublié qu'il a inscrit un but par match lors de ces 4 dernières visites : un coup franc, un pénalty et son seul but lyonnais de la tête.

Et quelle plus belle conclusion que celle comprise dans les propos de l'ancien manager de Liverpool. « Je sais que nous allons faire un bon match samedi soir. Une victoire enlèverait la frustration de notre élimination à Nantes. Et puis, une bonne équipe, c'est une équipe qui ne fait jamais deux mauvais résultats de suite… ». Nous sommes comme l'entraîneur du quadruple champion de France : nous n'avons aucun doute sur les qualités de ce collectif olympien. Alors, un bon coup de griffe lyonnais est attendu.

R.B
le 27/10/05

Du côté du FC Sochaux Montbéliard

le 27/10/05

Les Lyonnais prêtés... et les moins de 19 ans

le 27/10/05

Fred accompagne Juninho en Seleçao !

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Ils seront deux Brésiliens lors de cette prochaine très internationale à rejoindre la Seleçao de Carlos Alberto Parreira, puisque Juninho sera accompagné de Fred.
Le buteur brésilien est sans doute récompensé de son excellent début de saison avec l'OL.
Les deux hommes rencontreront les Emirats Arabes le 12 novembre, puis une sélection du Koweit le 15.


AT

le 26/10/05

OL - Sochaux: les belles histoires de "Nanard"

le 26/10/05

A Nantes, la fin d'une série?

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A Nantes, le dicton "jamais 2 sans 3" n'a pas été favorable aux Olympiens. Il faut simplement espérer désormais que ces éliminations aux tirs au but a pris fin, pour un bout de temps, au Stade de la Beaujoire. Après Clermont en Coupe de France, au stade des 1/8èmes de finale (février 2005)… Eindhoven, en Champions League en ¼ de finales (13 avril 2005)… place mardi soir à Nantes en Coupe de la Ligue pour le compte des 1/16èmes de finale. Soit 3 « défaites » lors des 3 dernières séances de tirs au but. Le dernier succès en la matière ? Il remonte au Trophée des Champions 2004 à Cannes contre le PSG. (31 juillet 2004).

Enfin, un constat: toutes les séances de tirs au but de ces dernières saisons ont eu lieu à l'extérieur (à Bordeaux, à Lens, à Sochaux, à Nantes, à Clermont, à Eindhoven et à Cannes contre le PSG), sauf celle contre Sochaux en Coupe de la Ligue le 1er décembre 2001 à Gerland (1 à 1 et 4 tab à 3: Anderson, Chanelet, Juninho, Muller) .

R.B

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Qui ne connaît pas la fabuleuse mémoire de Bernard Lacombe pour raconter les histoires qu'il a vécues tout au long de sa carrière de joueur, d'entraîneur et de dirigeant. Raconter autant en gestes qu'en paroles. Le souci du détail l'habite… un souvenir en appelle un autre… nous pourrions rester des jours et des nuits à l'écouter égrener ces larges pans de sa vie. Et quand, ce passé devient trop secret, pas question de le divulguer. Alors avant chaque match des Lyonnais, nous demanderons désormais à Bernard de nous raconter quelques souvenirs liés à l'adversaire de l'OL. Ce sont les belles histoires de « Nanard » ou encore "les Nanardises". Raconte nous Sochaux…

Le 15 août 1971 :
« C'était le jour de mes 19 ans. Nous disputions un match « Banania » (amical). Nous avions gagné 5 à 1 ; j'avais marqué 3 buts. Les buteurs recevaient une caisse de vins d'Arbois par but. J'étais donc reparti avec 3 caisses. Quand on connaît le dicton, cela ne peut faire que du bien : le vin d'Arbois… plus on en boit… plus on va droit ! ».

Sans date :
« Je ne me souviens plus de la date. Nous en étions à Sochaux dans la séance des tirs au but. Serge Chiesa se présente pour tirer ; il pose le ballon un peu à côté du point de pénalty. L'arbitre, monsieur Delmer, lui signale pour qu'il le place correctement. Serge répond alors ceci : Monsieur l'arbitre, déjà que je vais le manquer ce pénalty… alors ne m'embêtez pas… Et Serge a mis son tir au but sur la barre ».

Un défenseur et un milieu de terrain :
« Lazlo Seles. Quel défenseur. C'est contre lui que j'avais inscrit mes 3 buts à Arbois. Mais après, j'ai toujours eu du mal à le passer. Il ne participait pas beaucoup au jeu ; il allait très vite ; il était bon dans ses interventions aériennes. Un défenseur loyal ». Et le milieu de terrain ? « Melic. C'était au début de ma carrière. Un très, très bon joueur. Techniquement très fort ; il allait vite; toutes proportions gardées, c'était Juninho ».

En 98-99 :
« J'étais entraîneur. Nous avions gagné 2 à 1 au stade Bonal qui était en pleine rénovation. Cela faisait bizarre de voir une grande plaque de tôle à la place d'une tribune. Cela me rappelait la Parc des Princes à l'époque des travaux ».

Un souvenir de Bordeaux :
« Je jouais à Bordeaux. Je participais à la fête de l'huitre à Gujan-Mestran. Ce jour là, il y avait Sochaux – OL (en 87-88). Bien évidemment, je voulais me tenir au courant du résultat ; je vais aux cuisines pour avoir l'information. Le cuisinier me dit qu'il y a 5 à 0 pour Sochaux. Je ne le crois pas… mais dans les secondes qui suivent, j'entends à la radio : à Gerland, Sochaux vient de marquer un sixième but… Les Lyonnais perdront au final 7 à 0. Cela m'a fait bien sûr beaucoup de peine. Quand je jouais à St-Etienne ou Bordeaux, en début de saison, je regardais le calendrier pour savoir quel était le programme de l'OL ; et dès que je pouvais, je venais à Gerland. ».

R.B

5139

A 9 journées de la fin, les Corinthians de Nilmar sont toujours en tête du championnat. Ils possèdent 7 points d'avance sur Goias qui compte un match de plus. Honorato est titulaire. Il a inscrit 3 buts en championnat.

Yacine Hima et Châteauroux ont été éliminés de la Coupe de la Ligue par Nice 2 à 0. Yacine a joué les 120 minutes de cette rencontre.

Quant à Sylvain Idangar, cela fait très longtemps qu'il n'a plus été appelé dans les rangs de Valenciennes, déjà éliminé en Coupe de la Ligue au tour précédent.

Un mot sur les moins de 19 ans français. Après leur succès 3 à 1 face au Pays de Galles, ils ont battu Saint-Marin 3 à 0. Beynié a joué la rencontre dans son intégralité ; Ben Arfa a été remplacé à la 60ème minute de jeu et Benzema est entré en jeu au moment où Hatem sortait. Les Français sont qualifiés pour la seconde des qualifications du championnat d'Europe d'une phase finale qui aura lieu en Pologne au mois de juillet prochain. Vendredi à 19 heures à Limoges, France – Autriche.

R.B

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Décidemment, les Sochaliens n'aiment pas les fins de match. A Nancy, en Coupe de la Ligue, les partenaires d'Isabey se sont inclinés à la 90ème sur pénalty. C'est le cinquième but de rang encaissé entre la 89ème et 94ème. Les Nancéens avaient inscrit leurs 2 buts au stade Bonal, succès 2 à 0, à la 89ème et 94ème ! L'entraîneur Dominique Bijotat a utilisé 13 joueurs dont 12 avaient participé à la dernière rencontre de championnat. Seul, Pitau, suspendu, avait été remplacé par le jeune Meghni. Les Doubistes avaient joué dimanche après-midi contre Monaco en championat… ils ont donc joué mercredi… avant de se déplacer samedi à Lyon. Ils n'auront pas eu le temps de beaucoup récupérer, surtout si Dominique Bijotat ne fait tourner.

Yohann Lonfat s'est ouvert le menton contre Nancy. Il est forfait pour le déplacement à Lyon. Souleymane Diawara se remet d'un claquage à la cuisse. Lionel Potillon, problème au talon d'achille, est au repos. Philippe Brunel, douleurs pubiennes, est incertain.

R.B

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Plaine des jeux de Gerland (terrain numéro 10) : L'Olympique Lyonnais et l'AS Saint-Priest font match nul 1 partout (0-0). 400 spectateurs. Arbitrage : J. Telliez.
Buts : Rémy (52e) pour Lyon et Rihani (63e) pour Saint-Priest. Avertissements : Faussurier (43e), Chaffard (63e) et N'Diaye (80e) à Lyon. Perez (38e) à Saint-Priest.

Lyon : Hartock - Faussurier, Charvet, Berthod Mioch – Plessis, , Chaffard (Goulon, 65e), Valdivia Blache (puis Blache, 58e),– Remy (puis Karaboue, 75e) N'Diaye. Entr. P. Paillot.

Saint-Priest : Panteghini – Micciche, Boudebibah, Varsovie, Perez – Morgan, Mansouri (Oyamarte, 74e), Mutuale Ba, Bouderbal – Rihani (puis Bossuge, 87e), Guerin. Entr. M. Relmy.


L'Olympique lyonnais n'a pu réaliser la passe de trois dans le championnat national des 18 ans. Après deux succès face à Istres puis à Ajaccio, l'équipe de Patrick Paillot a été tenue en échec 1-1 par Saint-Priest lors de la 7e journée du groupe D.

Face à une équipe de Saint-Priest volontaire et parfaitement organisée, les jeunes lyonnais ont éprouvés les pires difficultés. Quelques occasions tout de même pour les Olympiens en première période avec une tête de N'Diaye (9e), une frappe non cadrée de Blache (35e) ou encore une tête d'Alexandre Berthod repoussée sur la ligne (40e). 0-0 à la pause.

La seconde période sera en revanche beaucoup plus animée. Les Lyonnais pensent avoir fait le plus dur à la 52e minute : après une première frappe sur la transversale, Loïc Rémy est à l'affût pour l'ouverture du score. Un but plein d'opportunisme de l'attaquant lyonnais qui inscrit là son 5e but de la saison dans le championnat des 18 ans (1-0).

Malgré ce coup du sort, Saint-Priest ne va pas baisser les bras avec une première grosse occasion à la 56e minute : Hartock sort parfaitement devant Didier Varsovie et évite le pire. Le gardien lyonnais ne pourra rien en revanche à la 74e minute lors d'un nouveau duel remporté cette fois par Hakim Rihani. (1-1).

L'OL va pousser en fin de match pour forcer la décision mais c'est Saint-Priest qui va se créer la plus belle occasion avec un nouveau face à face remporté par Hartock face à Bouderbal. 1 partout, score final.

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Après une 5e victoire consécutive en championnat au dépens de Sochaux et à la veille d'un chaud déplacement en Grèce, le président est revenu sur les différents sujets qui agitent les travées de Gerland : Coupet, l'équipe de France en Martinique, Olympiacos… Le président lyonnais n'élude aucun sujet.

La prolongation de contrat de Grégory Coupet
Gérard (Houllier) nous avait proposé qu'on revoit son statut au travers non seulement de ce qu'il fait depuis le début de saison mais également de son parcours extraordinaire depuis qu'il est avec nous. C'est en prenant tous ces éléments en compte que nous avons très naturellement décidé de prolonger Greg d'une année supplémentaire, jusqu'au 30 juin 2008, dans un contexte de responsabilités accrues. C'était aujourd'hui son 413e match avec l'OL. Il est passé au 4e rang de tous les joueurs ayant disputé le plus de match dans le club. Il accumule les trophées comme celui qu'il vient de recevoir ce soir de meilleur joueur du mois de septembre ou celui du trophée du Fair Play qu'il va recevoir lors de notre prochain match à domicile. Pour l'OL c'est vraiment un cadeau d'avoir fait venir un jour de noël ce garçon qui constitue un des tous meilleurs gardiens du monde et surtout le leader dont on avait besoin à l'Olympique Lyonnais. C'est donc une joie et un bonheur pour Gérard (Houllier) et pour moi de travailler avec lui. On se félicite tous les jours de l'avoir fait venir de Saint-Étienne.

L'Equipe de France en Martinique
Le match France –Costa Rica est le mercredi après midi. Ils reprennent l'avion et ils arrivent le lendemain à 10 heures à Roissy. Cela signifie qu'ils auront une journée de 30 heures avant de disputer le match sans dormir. Ils seront amenés à disputer un autre match amical contre l'Allemagne 48 heures après. Je trouve ça compliqué mais puisqu'on nous a assuré que l'objectif unique était d'apporter du réconfort aux familles des victimes du terrible drame qui a touché la Martinique, nous allons nous réunir avec Gérard Houiller afin de donner notre réponse après le match de championnat qui aura lieu samedi soir.

OL - Sochaux
Je viens de revoir la « Madjer » de Florent Malouda, il s'agit d'un geste parfait et je suis d'autant plus heureux pour lui que certains qui ne connaissaient pas grand-chose au football l'avaient catalogué comme un joueur peu efficace. C'est un très grand joueur qui va continuer de progresser. Nous sommes en pleine discussion pour prolonger son contrat qui se termine en juin 2008. Nous lui avons fait une très belle prolongation de deux ans.

Olympiacos
Ca va être un match très difficile, contre une équipe qui vient de gagner 2-1 à l'extérieur contre Salonique, même s'il ne se déroulera pas dans le vieux stade de 80 000 place où nous nous étions rendus il y a 4 ans mais dans une enceinte un peu plus petite. Malgré cela cette équipe d'Olympiacos est sans commune mesure avec celle d'il y a 4 ans; elle est bien supérieure. Il ne faut surtout pas imaginer que du fait de notre position en tête du groupe on pourrait bénéficier d'un joker. Il faut réaliser un résultat à Olympiacos. Cette rencontre constituera le match le plus difficile de la saison car il faudra indispensablement se remettre en cause mais je demeure serein car j'ai une grande confiance en nos joueurs.
Ce soir on a peiné pour battre une très bonne équipe de Sochaux avec d'excellents joueurs; on vient d'être éliminé par Nantes; on aura donc besoin d'élever de manière importante notre niveau de jeu. Il nous faut donc encore progresser et nous remettre en cause. C'est dans cette logique que j'avais émis des réserves après le match de Nantes en affirmant que certains ne s'étaient pas suffisamment remis en cause. Un président de club doit parfois tirer la sonnette d'alarme afin de remettre tout le monde en face de ses responsabilités.

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Jean-Michel Aulas l'a annoncé ce soir dans le bus. A son initiative et celle de Gérard Houllier, Grégory Coupet a prolongé son contrat de joueur jusqu'en 2008, avec reconversion après sa carrière de gardien de but de l'équipe professionnelle.
Jean-Michel Aulas a d'ailleurs insisté sur le "statut incroyable qu'a acquis Greg surtout quand on se rappelle le contexte de son arrivée, en provenance de Saint-Etienne, en cours de saison."
Greg Coupet a reçu ce soir son trophée de meilleur joueur du mois dernier des mains de Philippe Bruet de Canal+ (Trophée UNFP-L'équipe-Canal+), il recevra dans quelques jours le Trophée du Fair Play, décerné par la Commission de l'Ethique.
Cette semaine, il a également inauguré un stade à son nom à la Croix-Rousse.

Greg Coupet: "C'est un an de plus, un an de bonheur de plus ! Cela fait plaisir, le Président et la Coach sont venus vers moi, je n'avais jamais vu ça. J'ai resigné avec envie et plaisir. J'espère que cela va encore me permettre d'aller plus loin. Nous avons tout à disposition pour bien travailler, aller chercher un 5ème titre, une Coupe d'Europe pourquoi pas. C'est une ambition extraordinaire !"


le 26/10/05

CDL : Un air de déjà vu...

le 26/10/05

Réactions... Réactions... Réactions...

Gérard Houllier:
On a été trop en dedans en première période, puis on a su montrer plus de rythme, un jeu plus direct, et c'est ce qu'il fallait faire devant un milieu nantais très dense.
On a trouvé les ressources pour égaliser, sur la deuxième mi-temps et sur les proongations on mérite sans doute plus la victoire, mais il faut reconnaitre que Nantes a fait une très bonne première mi-temps, plus réaliste.
Notre adversaire a sans doute eu ce soir la réussite que nous avions eu chez eux en championnat la dernière fois.
Je suis déçu de l'élimination, mais je suis fier de mes joueurs, des efforts produits.
On n'est jamais content d'être éliminé. En plus pour le club, c'est la quatrième fois de suite que cela se produit à un stade précoce de la compétition.
Maintenant, les penalties, devant le kop nantais, ça peut aussi impressionner...

Jean-Michel Aulas:
Ce n'est pas une défaite, c'est seulement une élimination. Maintenant, je ne veux pas critiquer, mais Stéphane Bré ne nous a pas facilité les choses. Pour moi le but de Fred me semble valable, et lors de la séance de tirs au but, Rémy Vercoutre a sans arrêt été rappelé à l'ordre pour rester sur sa ligne, pas Mickael Landreau. C'est dommage, mais j'aimerai bien également revoir deux ou trois choses, parce que, comme la saison dernière, j'ai senti quelques joueurs un peu suffisants.

Serge Le Dizet:
C'est une erreur de dire que nous avons battu Lyon. On est qualifié, mais on ne les a pas battus. Je tiens à tirer un grand coup de chapeau à Mickael Landreau, qui a su mettre le doute dans la tête des tireurs lyonnais.

Sidney Govou:
C'est rageant ! On avait réussi à revenir au score, puis on a eu l'occasion de faire la différence, et une nouvelle fois ça se joue à la loterie. On avait fait une bonne deuxième mi-temps, on avait joué à fond, sans penser aux tirs au but. Là on ne peut pas s'entraîner, c'est le hasard, on a manqué de chance.

Mahamadou Diarra:
Compte tenu des efforts fournis pendant les 90 minutes, l'égalisation, on ne mérite pas ça. La première mi-temps a été dure, en deuxième mi-temps on a réussi à contrôler, à poser le jeu. Puis on a eu la chance de marquer, malheureusement, on n'a pas su mettre le deuxième. Après les tirs au but, c'est toujours une question de chance...

Sylvain Monsoreau:
Cette élimination n'est pas un coup d'arrêt, on n'a pas perdu. Et puis nous devons déjà nous tourner vers samedi, la réception de Sochaux en championnat. C'est un match important pour la suite.

Mickael Landreau:
Les tirs au but, ça ne sourit pas tout le temps ! On a eu la réussite, tant mieux, ce match va nous faire du bien pour la confiance et pour les matchs qui suivent en championnat.
On n'a pas battu Lyon, mais qu'ils continuent à gagner face aux équipes contre qui on se bat en championnat... Et puis ils perdront bien un jour !


AT
avec OLTV - CC et GV - à Nantes

le 25/10/05

Bilan chiffré après 12 journées

le 24/10/05

Gérard Houllier: "Gagner sur tous les fronts"

Joel Müller laissait Renouard aux vestiaires, le Coréen Ahn prenait place sur la pelouse pour apporter de la fraîcheur offensive.
Malouda brillait toujours et après avoir délivré 2 passes décisives, l'international A se transformait en buteur sur un excellent centre de Wiltord. Le Guyanais prenait le temps de contrôler et frappait de son habile pied gauche. Wimbée et ses 255 matchs de L1 sont pris à contre-pied (51'). Le jeu des lyonnais tournait à la démonstration
Comme il n'était pas possible de s'approcher de Coupet, les seules occasions messines venaient des 25 mètres. A cette distance, Obraniak prenait sa chance et voyait son tir partir dans les tribunes (65').
A l'heure de jeu et des changements. On remercie Tiago, Carew applaudi par le public Messin et Diarra. Puis on souhaite la bienvenue à Pedretti, Fred et Monsoreau.
Djiba prenait exemple sur Obraniak et tentait aussi sa chance de loin, le ballon prendra la même direction. Enfin, N'Diaye imitait ses coéquipiers mais Coupet plongeait capter le ballon dans un nuage de fumée. Cette première frappe cadrée messine mettait fin à la seconde période. Mr Garibian n'ira même pas jusqu'au 4 minutes de temps additionnel, à quoi bon.

4-0. Suite à cette belle démonstration lyonnaise, ce n'est pas contre Lyon que le FC Metz aura retrouvé un peu de confiance. Il n'y a pas eu de miracle pour les Grenats. Les Olympiens ont fait preuve de patience et de réalisme.
Avec 30 points, les Gones mettent la pression sur Paris et Bordeaux avec 10 points d'avance avant que le PSG ne reçoive Nancy et que les Girondins ne se déplacent à Toulouse.





La feuille de match
Samedi 22 octobre 2005 ; 12ème journée de Ligue 1, Metz 0–4 Lyon (0-3)
Stade Saint-Symphorien ; Arbitre : Monsieur Garibian ; 19333 spectateurs

Les buts :
Lyon : Carew (24°), Juninho (36°), Wiltord (45°), Malouda (50°)

Avertissements :
Metz : Ahn (63°), Méniri (82°)

Les équipes :
Metz : Wimbée – Béria, Méniri, Borbiconi, Bassong – Obraniak, Proment, Djiba, Huszti (puis N'Diaye 70') – Renouard (puis Ahn 45'), Tum
Lyon : Coupet – Diatta, Cris, Cacapa, Berthod – Diarra (puis Monsoreau 74'), Tiago (puis Pedretti 66'), Juninho – Wiltord, Carew (puis Fred 66'), Malouda

SR

3913

21 buts ont été marqués lors de la 12ème journée. 17 dans la surface de réparation et 4 en dehors de la surface. 2 coups francs (Nice et Bordeaux); 5 de la tête (ASSE, OL, Lille, Le Mans et Sochaux); 1 après coup franc ; 4 après des centres; 2 après corner.

43 cartons jaunes ; 1 carton rouge.

Les chiffres après 12 journées :

241 buts marqués ; 205 dans la surface et 36 en dehors ; 15 coups francs directs et indirects (Monaco 3, Toulouse 2, Nice 2, Bordeaux 2, PSG 1, OM, Strasbourg, Lille, Troyes, Rennes) ; 11 pénaltys (Nice 2, Troyes 2, Le Mans 2, Ajaccio, Nancy, Sochaux, Ajaccio, Bordeaux) ; deux manqués (Lens et Nantes) ; 70 après des centres dans le jeu ; 19 après corner ; 32 après coup franc. 59 buts de la tête dont 8 pour l'OL. Pauleta 7 buts est en tête du classement des buteurs devant Kroupi 5; Carew 5; Wiltord 5; De Melo, Piquionne, Luyindula, Grax, Källström, Fred, (4); Govou, Kahlenberg, Jussié et J Leroy des passeurs avec 4 passes décisives...

1 seule équipe invaincue: l'OL. 2 équipes n'ont pas remporté de victoire (Metz et Strasbourg). L'OL a la meilleure attaque du championnat avec 22 buts. St-Etienne, la meilleure défense, avec 7 buts encaissés. Toutes les équipes ont perdu des points à domicile.

Répartition des buts par quart d'heure :

41 dans le premier ; 33 dans le deuxième ; 46 dans le troisième ; 42 dans le quatrième ; 40 dans le cinquième ; 39 dans le sixième.

En terme de fair play, les arbitres ont distribué 495 cartons jaunes et 34 cartons rouges

Cartons jaunes : PSG 34; Monaco 32; OL et Nancy 30; 29 Lille; 28 Nice et Bordeaux; 27 Troyes; 26 Toulouse et Rennes; 25 Lens; 24 Nantes et Metz; 23 Strasbourg; 22 ASSE et OM; 21 Le Mans et Sochaux; 19 Ajaccio et Auxerre.

Cartons Rouges : 6 pour Monaco; 3 pour Rennes et le PSG; 2 pour Toulouse, Lens, Nancy, Nantes, Nice, Sochaux, Strasbourg et Metz; 1 pour Troyes, Auxerre, OM, Le Mans, OL.

R.B

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« L'Ogre Lyonnais », c'est avec ces termes que l'OL a été décrit dans la presse nantaise avant ce 16ème de finale de Coupe de la Ligue. Bien sûr, les canaris abordent cette rencontre avec un petit… pardon un GRAND esprit revanchard puisque Coupet et les siens leur avaient chipé 3 points le 25 septembre dernier en L1. Avec les déboires du championnat, on peut dire que cette rencontre vient plus les enquiquiner qu'autres choses. Les hommes de Serge Le Dizet ont certainement l'esprit tourné en Ligue 1 avec la réception de Le Mans et de Nancy dans les jours qui suivent. « Ca fait mal et ça fait rien » comme le chante si bien Zazie puisque d'un autre côté… S'ils étaient les premiers à faire tomber « l'ogre » cette saison, les Canaris auraient de quoi relever la tête. Et pourquoi pas reprendre un peu de confiance pour aborder la suite du championnat avec quelques armes supplémentaires en poches…
On s'y attendait chez les Olympiens, 6 joueurs(Coupet, Cris, Juninho, Tiago, Wiltord et Réveillère) sont laissés au repos et seulement 2 joueurs (Diatta et Diarra) présent sur la feuille de match "Metz-Lyon" réapparaissent sur celle de cette rencontre.
Vercoutre, sous le feu des projecteurs, fait enfin souffler Coupet pour défendre les couleurs lyonnaises dans une compétition qu'il connaît bien pour l'avoir remportée la saison passée. Houllier fait tourner sans négliger… une défaite n'est pas de mise chez les Gones.
Les « Jaunes et Verts » donne le coup d'envoi et poussent ce ballon « Ténor », (Ten pour avoir célébré les 10 ans de la Coupe l'an passé et Or pour sa couleur) sous le sifflet de Mr Bré.

En première mi-temps, le jeu se passe essentiellement du côté de la surface lyonnaise. 1er avertissement pour Rémy Vercoutre quand Pierre sert Cetto sur un plateau, mais l'argentin perd son duel face au gardien lyonnais (5'). Les Olympiens se remettent dans le sens de la marche un instant et Fred sert Frau dans la surface adverse. L'ex-Sochalien se jette mais ne parvient pas à cadrer (10').
Les corners se multiplient pour les joueurs locaux et Rémy Vercoutre voit pas mal le cuir circuler autour de sa cage. Il a la chance de voir la frappe de Savinaud contrée passer au dessus, d'être sauvé par son poteau sur une talonnade de Keserü façon « Madjer » (21')…Il a la réussite de bien s'emparer de la tête piquée à bout portant de ce déchaîné de Keserü (26')…
Mais la chance ne donne pas… elle prête, et quand elle reprend : Pierre envois le ténor dans la surface des Gones, Savinaud s'efface pour le tacle de Diallo qui surprend Vercoutre (30' ; 1-0).
Les Nantais tiendront ce score avantageux jusqu'à la mi-temps en confisquant le ballon à des Lyonnais timorés comme l'illustre une frappe instantanée de Fred, sans danger pour Landreau.

« Il va falloir faire 2 fois plus en seconde mi-temps » déclare Signorino à la mi-temps au micro de France 3 alors qu' Abidal reste au vestiaire soigner une cheville douloureuse. Berthod fait donc son entrée, pour les 45 dernières minutes… et peut-être plus.

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La seconde période démarre sur les chapeaux de roue et ce diable de Keserü se met toujours en évidence mais Vercoutre sort les intentions du Roumain en corner. De l'autre côté du terrain, Fred supplée à sa manière Juninho sur coup franc mais le poteau renvoie le missile du Brésilien (50'). Le ballon va très vite d'un côté comme de l'autre mais c'est surtout les Lyonnais qui s'emparent du match. Frau envoie au dessus (56') Malouda, tout juste entré en jeu à la place de Pedretti est contré (58'), Diatta manque le cadre (59')… et en dehors du terrain, Carew s'échauffe. Il rentre à l'heure de jeu pour remplacer Frau, aux côtés de Fred.
Epuisé de « se taper » tout le terrain pour accéder à la surface lyonnaise, Keserü cède sa place à Guillon (70'), Diallo à Glombard (78').
Plus les minutes avancent et moins les gardiens sont sollicités.
Repliés en défense, les Canaris profitent de pertes de balles lyonnaises pour porter le danger devant la cage de Vercoutre, mais c'est sans grande peur pour le Gone.
Il faudra attendre la dernière minute de jeu pour voir un gardien mis à l'épreuve. Sur une déviation de la tête de Carew, Govou s'arrache et tacle le cuir avant Landreau pour l'égalisation (90' ; 1-1)
Durant les prolongations, Glombard a une dernière chance de l'emporter et décide de frapper en force, son ballon passe au dessus de la cage de Vercoutre qui était de toute façon sur la trajectoire (90+1).

On se dirige alors vers la prolongation pour départager les 2 équipes qui ont à peine le temps de souffler avant de revenir sur le terrain. Lors de la première mi-temps de cette prolongation, Vercoutre, vigilant, ne se laisse pas tromper par les frappes de Savinaud (104') et Glombard, laquelle est captée en deux temps (105'). Après un choc avec Guillon, Govou reste au sol quelques instants, sonné (97'). Mais il reviendra défier Landreau une dernière fois sans réussite. Le ballon revient dans les pieds de Fred, malheureusement hors-jeu (104'). Malouda écope d'un carton jaune lors des 15 dernières minutes. La fatigue s'empare des acteurs, Capoue, épuisé, envoie un coup franc bien placé au dessus de la cage Lyonnaise (116'). Toulalan, à qui il reste du jus, tente en vain de tromper Vercoutre qui repousse la frappe flottante des 2 mains (119').
Mr Bré met fin au jeu et permet aux joueurs de souffler, de se re-concentrer, avant que les 2 équipes ne se départagent lors de la séance de tirs au but.

Djilla ouvre le bal pour les Lyonnais et ne tremble pas, imparable. Toulalan fait de même devant Vercoutre. 1 partout. Carew s'avance et son boulet de canon est stoppé par la main ferme de Landreau. Vercoutre répond à Landreau d'un superbe plongeon devant Guillon. Toujours 1 partout. Malouda est également contré par le gardien Canari et Cetto donne l'avantage aux Nantais d'un plat du pied. 2-1. Fred frôle la transversale et inscrit le deuxième but Olympien. 2-2. Glombard prend Rémy à contre-pied. 3-2. Monsoreau en douceur redonne de l'espoir. 3-3…La balle de match revient à Dimitrijevic qui ne manque pas l'occasion d'envoyer Nantes en 1/8ème de finale de la Coupe de la Ligue.

Les Lyonnais s'inclinent sans perdre leur invincibilité. Depuis l'épreuve de 2001 et cette victoire contre Monaco au Stade de France, Lyon n'a pas passé les huitièmes de cette compétition et se fait éliminer pour la troisième fois lors de la première rencontre… en 1/16ème de finale. Et une fois de plus dans la série des tirs au but, la 4ème fois en 5 ans.
Décidément, l'OL n'est pas au mieux dans cet exercice !

La feuille de match
Coupe de la Ligue ; 16e de finale
A Nantes (stade de la Beaujoire): Nantes et Lyon 1 à 1 a.p. (mi-temps: 1-0)
Nantes qualifié 4 tirs au but à 3
Terrain: bon ; Temps: pluie fine ; Spectateurs: 28.025 ; Arbitre: M. Bré

Buts :
Nantes: M. Diallo (30)
Lyon: Govou (90)

Tirs au but: Nantes
Réussis: Toulalan, Cetto, Glombard, Dimitrijevic
Manqué: Guillon

Lyon
Réussis: M. Diarra, Fred, Monsoreau
Manqués: Carew, Malouda

AvertissementsNantes: Keserü (42)
Lyon: M. Diarra (35), Pedretti (44), Malouda (109)

Equipes:
Nantes: Landreau - Pierre (Dimitrijevic, 119), Delhommeau, Cetto, Signorino - Da Rocha, M. Diallo (Glombard, 78), Toulalan, Savinaud, Capoue - Keserü (Guillon, 69)

Lyon: Vercoutre - L. Diatta, Clerc, Monsoreau, Abidal (Berthod, 46) - Govou, Pedretti (Malouda, 58), M. Diarra, Clément, Frau (Carew, 63) - Fred

SR

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A l'issue de l'entraînement à huis clos cet après-midi, Gérard Houllier a longuement répondu aux questions des journalistes réunis en salle de presse.

S'il laisse quelques joueurs au repos demain, ce n'est pas pour laisser de côté la Coupe de la Ligue, bien au contraire...

"Nous abordons ce match comme une compétition nouvelle que nous voulons également remporter car le propre même des compétiteurs est de gagner sur tous les fronts. Tous les challenges et toutes les compétitions sont pour nous des objectifs d'autant plus que l'on sait qu'une défaite peut mettre un grain de sable dans la vie du groupe et dans la confiance des joueurs. La chance que l'on a c'est de rentre dans cette compétition avec une forme de tranquillité compte tenu de notre bon départ.

Je crois que ce sera un match vraiment différent car les deux équipes n'ont rien à perdre. Je ne pense pas que l'essentiel de la saison de Nantes soit sur la coupe de la ligue. Ils viennent de perdre cinq fois de suite en championnat donc je crois qu'ils vont être plutôt les yeux et le cœur rivés sur ce qui se passe en championnat. On risque d'avoir à faire à une équipe un peu blessée, un peu traumatisée, probablement un peu angoissée. Il faut simplement espérer que nous ayons le même début de match que contre Metz avec beaucoup de concentration, beaucoup de sérieux et que l'on puisse marquer des buts dès qu'on aura l'opportunité.

Je laisse reposer certains internationaux à savoir Coupet, Juni, Tiago, Nino (Sylvain Wiltord) car ce sont trois joueurs qui n'ont jamais eu de repos ; ainsi que Cris qui a joué les 16 matches que nous avons disputé. "

AG/AT

le 23/10/05

Lyon, pied au plancher.

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Le banc lyonnais joue toujours aux chaises musicales. Diatta, Berthod, Carew et Wiltord se retrouvent de nouveau dans le 11 de départ, soit 4 joueurs nouveaux par rapport aux titulaires contre Olympiacos. Les Messins sont les plus mauvais de la classe. 20ème au classement avec 4 petits points ; aucune victoire, 4 nuls et 7 défaites dont 4 lors de leurs 4 dernières rencontres. Ces chiffres montrent que ce n'est pas la grande forme chez eux, loin de là. Alors, pour ce choc des extrêmes, sur le papier il n'y avait pas photo… sur le terrain non plus. Durant les 20 premières minutes, Lyon contenait l'orage, sans s'affoler : Hutzi était contré dès la 3ème minute de jeu, le centre tir de Obraniak ne trompait pas Coupet (8'), Tum était trop court pour couper le centre de Béria (11') et Djiba sur un coup franc de Proment décroisait trop sa tête (16').
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Les Lyonnais avaient pourtant donné quelques avertissements aux hommes de Joël Müller. Malouda n'avait pas cessé de titiller la défense messine et l'allure tranquille des Gones cachait la tempête au stade de Saint-Symphorien.
Pour commencer, Malouda envoyait Carew dans la profondeur. Le Norvégien prenait la défense de vitesse, se jouait de Borbiconi et massacrait le poteau gauche de Wimbée pour l'ouverture du score (23'). Les supporters lyonnais se levaient, les locaux applaudissaient tant le but de Carew était splendide. Puis Wimbée sortait d'un très bon réflexe une demi volée de Tiago qui avait récupéré un ballon qui traînait à l'entrée de la surface.

Malouda le fantaisiste, continuait à faire des misères à la défense Messine et décalait somptueusement Berthod dans un trou de souris. Le jeune Espoir centrait au deuxième poteau pour Juninho. D'un contrôle et d'une frappe du gauche, le Brésilien doublait la mise pour les Lyonnais (36').
Carew, Juninho… puis c'est au tour de Wiltord d'enfoncer les supporters Grenats dans leurs sièges. Et c'est toujours Malouda, intenable, qui centrait sur la tête d'un Wiltord esseulé au point de penalty (44'). Ce but venait clôturer la première période et mettait un terme aux espoirs des locaux. Ce que justifiait la réaction de Proment micro de Canal + avant de rejoindre les vestiaires.

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le 21/10/05

Un groupe de 18 joueurs pour Metz

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Gérard Houllier a retenu 18 joueurs pour le déplacement à Metz :

Le groupe :
Berthod, Cacapa, Carew, Clément, Coupet, Cris, Diarra, Diatta, Frau, Fred, Govou, Juninho, Malouda, Monsoreau, Pedretti, Tiago, Vercoutre, Wiltord.

« Je laisse au repos Abidal et Réveillère. Eric a aligné 3 matchs de rang après son retour et Anthony souffre un peu des adducteurs. Il y aura peut-être un ou 2 changements. Carew a une bonne chance de commencer. Diatta débutera à droite… Berthod pourrait le faire à gauche. Vous le savez, j'aime beaucoup apporter de la fraîcheur, notamment en attaque. Et on veut gagner tous nos matchs. Je mets toujours une équipe pour l'emporter. Ce vendredi, j'ai senti un mieux à l'entraînement après les gros efforts consentis face à l'Olympiakos. Pour le poste d'avant centre, il est évident qu'il faut que le groupe s'adapte selon la présence de Carew ou de Fred. Vous l'avez constaté, j'aime ajouter de la percussion sur les côtés quand Fred est titularisé. Cette percussion, Carew l'apporte par son jeu »..

Gérard Houllier a abordé ensuite la rencontre face à Metz. « La première ½ heure sera importante. Je sais que mentalement le groupe a du répondant. Mais si nous ne sommes pas intelligent, professionnel ; si les gars sont petits dans leurs têtes, il y aura un danger évident. Pas question de se relâcher face à un adversaire présumé plus faible. N'oublions que Bordeaux a souffert à Metz avant de s'imposer. Il faudra aussi garder la maîtrise de nos nerfs. On se prépare à un combat face à un groupe qui a enclenché le processus d'urgence. Je sais qu'une défaite pourrait avoir des conséquences néfastes pour nous. Mais je peux vous affirmer que ce collectif n'envisage que la victoire, même dans les petits jeux à l'entraînement ».

L'ancien manager de Liverpool a poursuivi sur ses attentes. « Maintenant, on perd moins rapidement le ballon qu'en début de saison dans les phases de construction. A Metz, je vais insister sur le fait qu'il faut se reconcentrer. De match en match, il doit y avoir un mieux, un plus dans de nombreux secteurs ; un vrai champion, c'est celui qui élève chaque fois son niveau. J'ai trouvé qu'au niveau, nous avions retrouvé celui que nous avions avant la trêve. Reste à s'améliorer dans le jeu. Mais je savais que cela prendrait du temps après cette coupure. C'est toujours la même chose dans ces cas là ».

R.B

le 21/10/05

En Lorraine comme ailleurs... pour gagner!l

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23 points séparent Lyonnais et Messins. Les premiers caracolent en tête du championnat ; les seconds en ferment la marche. 8 succès, 3 nuls pour l'OL… 4 nuls, 7 défaites pour le FCM. Comment imaginer dans ces conditions que le quadruple champion de France, invaincu depuis 20 rencontres officielles, puisse s'incliner en Moselle ? A priori, cela prendrait des allures de mauvaise farce. Certes, les Grenats de Joël Muller n'ont plus trop choix, même si leur situation n'est pas encore désespérée pour le maintien. Certes, ils seront motivés à l'idée de se payer le scalp de l'ogre hexagonal. Certes, ils veulent en finir avec cette virginité au rayon des victoires… Certes, les coéquipiers de Claudio Cacapa surclassent rarement leurs adversaires au tableau d'affichage…. et sont engagés dans leur second marathon de la saison… Mais de là à imaginer 3 points dans l'escarcelle des maillots à la croix de Lorraine, il y a un pas que nous avons du mal à franchir.

Joël Muller ne s'attendait certainement pas, pour son retour sur le banc du club de Carlo Molinari, à tant de soucis. Une attaque en berne, 4 buts ; une défense poreuse, 18 buts ; une équipe difficile à établir, 27 éléments déjà utilisés. L'entraîneur messin a même avoué sa honte… « Désormais pour nous en sortir, il faudra faire un parcours exceptionnel et nous le ferons avec des gens concernés qui montreront fierté et orgueil de porter le maillot grenat». Les propos de l'ancien joueur lyonnais remontent au soir de la défaite à domicile contre Bordeaux (France Football du 4 octobre). Wimbée ne comprend pas ; Ouadah avait peur en regardant le programme du mois d'octobre de son équipe… Et les supporters commencent à bougonner sérieusement. En un mot Metz a un mal de tête carabiné. Mais, le remède existe-t-il ? Peut-être avec le retour de son attaquant camerounais Tum, 9 buts pour sa première saison français en L1 et cette envie de survie. « Nous serons super motivés ; il ne faut pas rester derrière ; nous jouons trop souvent avec la peur de mal faire… une victoire contre l'OL serait synonyme de déclic… ». Obraniak ou encore Chérif Touré, l'international Togolais font tout simplement preuve de bon sens dans leurs propos.

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Dans la douleur contre Ajaccio et Olympiakos, les Lyonnais ont, eux, continué leur marche triomphante. L'OL a cette incroyable capacité à ne rien lâcher. Mental de feu… collectif solidaire… talents individuels… patience à toute épreuve… un soupçon de chance… soit quelques ingrédients du cocktail olympien 2005-2006 lancé à grande vitesse vers ses nombreux objectifs. De nombreux observateurs promettent cependant aux coéquipiers de Cris de se ramasser un jour à force de tenter parfois le diable… Un constat qui pourrait bien motiver encore plus cette équipe que Trond Sollied, le coach d'Olympiakos, a élevé au rang d'une des meilleures formations du monde après la défaite des siens. « Chaque match exige un plus, un mieux, une concentration, du professionnalisme, le respect des adversaires… c'est la marque des champions que d'avoir un tel comportement… ». Gérard Houllier connaît les forces et, encore, les quelques faiblesses de son groupe. Il sait que le jeu n'est pas encore à la hauteur de ce qu'il a été ou pourrait être. Et pas question de lui parler de match facile en Lorraine. «Ce sera un combat… la première ½ heure sera très importante… les Messins ont enclenché le processus d'urgence… et récupèrent des joueurs. Chaque rencontre est pour nous une finale. Ce groupe a toujours envie de gagner, même à l'entraînement dans les petits jeux. Moi, je le pousse au succès… Je sais que nous avons du répondant».

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Lorraine face au dernier… Bretagne contre Rennes… ou ailleurs face aux plus huppés en terme de points, la mentalité, l'envie, les ambitions sont les mêmes. Et si les partenaires de Wimbée pensent tomber sur un collectif fatigué par son match de mercredi soir, ils se fourrent le doigt dans l'œil. « Les gars ont récupéré de leurs efforts fournis face aux Grecs ; et puis, il y aura de la fraîcheur… ». Forcément, c'est la rencontre des extrêmes de ce week-end de L1 ; au loto sportif, une victoire locale rapporterait gros. Reste, samedi, à confirmer pour les uns leur statut de grand favori... et pour les autres, leur souhait de vouloir s'en sortir.

R.B

le 20/10/05

Juninho rime avec plein de bonheur


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Son pied droit est une main terriblement adroite ; coup du pied, bout ou intérieur… peu importe. Le ballon devient une balle travaillée… prend de la vitesse, s'envole, retombe… au fond d'une cage ennemi avertie, pourtant depuis le temps, d'un danger immédiat ; mais aussi sur la tête, un pied ami avertis d'une offrande immédiate. C'est Juni… buteur ; Juni… passeur. Le Juni des plus grands bonheurs. Le Juni bourreau de 37 gardiens de but différents.

Restreindre son champ d'action à ses coups de pattes magiques serait lui manquer de respect. Il y a aussi le Juno qui donne le tempo… celui qui fait l'ingrat boulot. Au fil du temps, en étant replacé au milieu, il est devenu un roi tout terrain. Avec lui, l'embarras se transforme en clarté ; l'à peu près en exactitude ; le médiocre en beau ; le perdu en succès, voire nuls.

Contre Olympiakos, il a inscrit son 55ème but sous le maillot lyonnais… son 9ème but européen… son 21ème coup franc… soit son 4ème en Champions League (16 en Championnat et un en Coupe de France). Il reste sur 3 buts de rang (Rennes, Ajaccio et Olympiakos). Face aux Grecs, il a délivré une nouvelle passe décisive, sa 9ème en Coupes Européennes (Fenerbahce x 2, Real, Manchester, Olympiakos, Celtic, Inter, Barcelone, Liberec). 55 buts pour 54 matchs sans défaite. Seul son pénalty à Lille (championnat) la saison dernière étant synonyme de défaite. 55 buts en un peu plus de 4 saisons lyonnaises, on peut penser avec raison qu'il peut dépasser le grand Sonny en terme de buts marqués et pour quoi pas atteindre… et franchir la barre des 100. Juninho est déjà entré dans la légende OL… il n'a pas fini de l'embellir.



le 19/10/05

En attendant la soirée de ce soir...

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Mardi soir, dans le choc au sommet Bayern – Juventus, ce sont les Allemands de Felix Magath qui se sont imposés 2 à 1. Du coup les coéquipiers de David Trézéguet ne sont plus invaincus cette saison. Seules parmi les 32 formations engagées dans la Champions League 2005-2006, Chelsea et l'OL le sont.
Autre fait marquant, le retour gagnant de Thierry Heny, auteur des 2 buts d'Arsenal au Sparta Prague. « Titi » est désormais entré dans l'histoire du club londonien avec 186 buts inscrits pour ce club, soit un de plus que l'ancien recordman Ian Wright. Les Gunners comptent 3 succès en 3 matchs comme le Bayern. Barcelone a été accroché au Panathinaikos (0 à 0). Enfin dans le groupe D, Lille est allé chercher le point du nul à Manchester. Tout peut s'envisager dans ce groupe. Les 4 équipes se tiennent en 3 points. Les Lillois peuvent donc encore se qualifier.

Ce soir place aux groupes E, F, G et H. L'Inter Milan et l'OL sont les seules formations à pouvoir envisager un troisième succès de rang rejoignant ainsi le Bayern et Arsenal. L'OL reçoit l'Olympiakos… l'Inter se déplace à Porto. L'AC Milan, Chelsea et Liverpool sont invaincus ; les Milanais accueillent le PSV ; Chelsea reçoit le Bétis Seville et Liverpool se rend à Anderlecht. Olympiakos, Anderlecht et Porto ont pour l'instant 0 point en 2 journées. Vont-ils accompagner le Rapid Vienne, dans cette situation, après 3 rencontres ? 3 équipes n'ont pasencore encaissé de bust: l'OL, Chelsea et l'Inter Milan.

Dans le groupe des Lyonnais, le Real Madrid reçoit Rosenborg. Ronaldo est absent, à priori pour un mois. On note le grand retour du défenseur anglais Woodgate dans les rangs madrilènes.

R.B

le 18/10/05

La conférence de presse des Lyonnais

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Les Lyonnais ont tiré les premiers en terme de conférence de presse. Ce mardi matin à 11h 30, Gérard Houllier et Mahamadou Diarra se sont donc présentés sous le chapiteau installé dans l'enceinte de Gerland pour répondre aux différents médias. Le Malien faisant preuve de sa joie de vivre habituelle. Les Grecs le feront vers 18h 30 juste avant l'entraînement. Quant aux Olympiens, ils feront une dernière répétition à Cailloux sous les coups de 16h. Gérard rappelant avant le début de la conférence qu'il avait retenu 21 joueurs. Seul Frau, blessé, ne fait pas partie de cette liste, ainsi que François Clerc.

Gérard Houllier :

Un mot sur le football grec et l'Olympiakos ?
« Il y a moins de 2 ans, les Grecs avaient été champions d'Europe face au Portugal… cela situe son niveau général, même si depuis, il ne s'est pas qualifié pour la prochaine coupe du monde. Il était dans un groupe difficile et a été pénalisé par un mauvais départ. L'Olympiakos ? C'est une équipe rôdée à la Champions League. Elle a certes perdu ses deux premiers matchs en étant malheureuse notamment contre Rosenborg qui a su être réaliste en contres. Nous sommes conscients que ce match est important pour cette formation. L'opposition ? Je ne sais pas. C'est une bonne équipe qui reste sur un doublé coupe-championnat ; elle a bien débuté son championnat. De toute manière, en Champions League, il n'y a pas de gros écarts entre les équipes. Il faudra s'assurer de commettre le minimum d'erreurs ; s'assurer d'avoir du réalisme et de faire preuve de solidarité ».

Quel est à le contexte de ce match ?
« Il est super simple, mais en cas de défaite des Grecs, ils ne seraient pas éliminés. Il faut être prudent. C'est un mini championnat avant le marathon final… Le résultat de mercredi soi ne scellera pas le sort des 2 équipes, même si en cas de victoire, nous ferions un pas de plus vers la qualification. Il nous manquerait un point pour le faire. Mais pour moi, le match le plus important c'était celui de Rosenborg avec cette victoire. Je pense que l'Olympiakos sera un adversaire plus difficile que Rosenborg, car il possède plus d'expérience européenne ».

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La remise en route a été difficile contre Ajaccio… cela peut-il être la même chose mercredi ?
« Le match d'Ajaccio était une bonne chose après cette trêve. Ce sera différent contre Olympiakos. Ce ne sont pas les mêmes compétitions, les mêmes approches. Le match de mercredi, c'est comme une finale de Champions League. Il y a 21 joueurs qui rêvent d'une aventure de très haut vol. Tout le monde est concentré, concerné par l'objectif. Notre équipe a du caractère, du tempérament ; elle est capable de surpasser les moments difficiles dans un match. Et puis face à la peur de perdre, on doit opposer une grosse envie de gagner ».

L'absence de Rivaldo ? La fraîcheur physique ? Des changements ? Abidal ?
« J'aurais préféré qu'il joue, comme Zidane avec le Real, au nom du spectacle, du football. La fraîcheur ? C'est important. Des garçons comme Malouda, Diarra… devraient en avoir. Des changements ? J'espère que l'entraîneur sera le même. Il y en aura forcément par rapport à la venue d'Ajaccio… On verra. Abidal ? Je vais voir comment il aura récupéré. S'il ne joue pas, ce sera Berthod. Il ne m'a jamais déçu… Je déciderai au dernier moment ».

Mahamadou Diarra :

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Quels souvenirs gardes-tu de ton séjour en Grèce ?
« J'étais très jeune. J'avais 17 ans et 4 mois lorsque je suis arrivé à l'OFI Crête pour jouer en première division. Cela n'a pas été facile. Je pesais 59 kilos… en face les gars en faisaient en moyenne 80 ! Le football grec est un football très physique, où il n'y a pas beaucoup d'espaces. Il faudra être prêt à livrer une dure bataille en étant, aussi, immédiatement dans la partie. Je n'ai jamais gagné contre cette équipe d'Olympiakos. En championnat j'avais perdu 3 à 0 et fait le nul 2 à 2. Et puis en match amical avec Vitesse Arnheim, j'avais fait aussi un nul 3 à 3. J'ai envie de gagner enfin. L'essentiel, c'est de se faire plaisir en gagnant ; que ce soit 1 à 0 ou avec plus d'écart. Je n'ai pas peur de cette équipe, car en football tout peut arriver. On l'a vu récemment en Afrique avec le Cameroun et la Côte d'Ivoire… L'essentiel, c'est de prendre les 3 points… avec la manière ».

Une concentration différente ?
« Tous les matchs sont pareils. Nous jouerons de la même manière que contre le Real. Dans toutes les compétitions, nous jouons chaque fois des finales. Moi je sais que dois être tout de suite dans le match. Mes différents entraîneurs m'ont toujours reproché de ne pas le faire. Aujourd'hui, je pense que j'ai changé ».

Suspendu avec le Mali et l'OL, dans quel état de forme te sens tu ?
« J'en ai profité pour regarder les copains jouer ; ensuite, j'ai beaucoup bossé pendant ces 10 jours. Il va falloir maintenant que j'enchaîne les rencontres. Mercredi, je n'aurais pas le choix : il faudra que j'aille de l'avant, comme mes partenaires… »

As-tu un sentiment de revanche cette saison en Champions League ?
« Par rapport au scénario final du PSV… bien sûr. Je devais tirer le cinquième tir au but… j'attends toujours malheureusement. J'ai envie d'aller plus loin que les ¼ de finales… ».

R.B


le 18/10/05

Etape hellène sur la route de la qualification

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Jamais deux sans trois dit le proverbe ! 3 à 0 contre le Real Madrid… 1 à 0 à Rosenborg… sur le papier, il ne reste plus qu'à battre Olympiakos déjà défait 2 fois. A priori, les choses semblent faciles pour les partenaires de Claudio Cacapa. « Mais en football, tout peut arriver… » a affirmé, à juste titre, Djila Diarra lors de la conférence de presse. D'autant que cette formation grecque jouera quasiment sa dernière carte mercredi soir. Comment imaginer qu'elle puisse se qualifier en s'inclinant une troisième fois de rang, même si par le passé ce schéma s'est déjà produit… très rarement.

Le club du président Socrates Kokkalis a plus d'expérience européenne que celui du président Jean-Michel Aulas, mais en terme de résultats récents, il n'y a pas photo ! Les quadruple champion de France ne cessent de grandir sur les terrains continentaux, ce qui n'est pas le cas des Rouge et Blanc. Leur fait d'arme remontant à l'édition 98-99 avec une participation aux ¼ de finales contre la Juventus Turin. Depuis, les phases de poule sont synonymes d'arrêt dans cette compétition ; avec une stat très explicite : aucun succès à l'extérieur en 26 matchs et seulement 4 nuls ! Sur leur territoire, cela va toujours super bien avec 8 titres lors de leurs 9 dernières saisons.

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Tous ces chiffres ne signifient pas pour autant que la formation de Trond Sollied soit une victime expiatoire. Forte d'une ribambelle de joueurs expérimentés, elle a des arguments en réserve. Nikopolidis, un gardien de grande qualité… Djordjevic, un milieu de terrain organisateur et buteur… Konstantinou, un solide goleador chypriote… Yaya Touré, un jeune ivoirien frère du Gunner Kolo ; ou encore Mavrogenidis… Kapsis… l'espagnol Dani, ancien du FC Barcelone… Quant aux stars vieillissantes Rivaldo et Georgatos, blessés, elles sont restées à la maison.

Les Lyonnais n'ont pas les mêmes soucis que les Hellènes. Entrés tambour battant dans cette Champions League, comme dans leur championnat, ils voguent allégrement sur des flots azurs. « L'intérêt collectif prime sur celui individuel ; c'est grâce au collectif que le joueur peut se mettre en évidence ; la solidarité est importante… la concentration aussi… le réalisme… le souci du détail… ». Gérard Houllier « rabâche » son discours. Pas question de s'évader… Cet OL considère tous ses matchs comme une finale de Champions League. Aucun risque de prendre la grosse tête. « L'OL favori ? Cela ne veut rien dire. Au moment du coup d'envoi, les deux équipes sont à égalité ».

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Approximative pour son match de reprise contre Ajaccio, la formation du président Jean-Michel Aulas bénéficiera face aux Grecs de ses 90 minutes délicates et de la fraîcheur d'éléments absents pour la venue des Corses (Malouda, Diarra, Carew…). Lors des confrontations face au Real et Rosenborg, Gérard Houllier a clairement affiché son équipe européenne en faisant appel au départ à 10 éléments identiques ; le dernier poste étant partagé par Wiltord et Govou. Avec le retour d'Abidal, se pose la question du latéral gauche. « On verra au dernier moment… De toute façon Jérémy Berthod ne m'a jamais déçu. Il jouera si Eric n'est pas titulaire». L'entraîneur olympien ne se mouille pas encore. Il a d'ailleurs emmené 21 éléments au vert. Mais il y a fort à parier que Diarra retrouvera Juninho et Tiago en milieu de terrain. Govou et Malouda seront associés à Carew ou Fred. Et derrière, seul subsiste l'incertitude du flanc gauche.

Invaincu avec aucun but encaissé, ce Lyon a rarement manqué ses rendez-vous européens ces derniers mois. «La Champions League, c'est un autre football, une autre dimension… On peut se concentrer à 150%, comme dans le championnat. Mais en L1, ce n'est jamais évident… ». Diarra a faim de victoires : « 1 à 0 ou plus… peu importe. On veut les 3 points… avec la manière ». « Djila », nous sommes preneurs tout de suite de tes aspirations. Un succès, du spectacle et presque une qualification… c'est la panacée.

R.B

le 17/10/05


Une image « Juninesque » dans le match

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OL-Ajaccio est truffé d'images. Le but de Fred est une très belle image dont on pourrait parler (30'), tout comme la claquette de Coupet devant Diawara (32'). Le penalty (35')? Judicieusement bien tiré par ce diable de Diawara. Coupet et son clin d'œil à Superman (54'), on pourrait en parler plus longuement… Bref, des images, il y en a à la pelle. Attardons nous un moment sur une seule d'entre elles, à la 50ème minute de jeu.

Ben Arfa est au sol, il vient de subir la loi de Rodrigo. L'arbitre sort son jaune pour sanctionner le Corse… le ballon est au sol, personne ne le prend, il est à Juninho. Les Ajacciens préparent le mûr à quelques pas du cuir. Mr Fautrel le fait reculer pendant que Juninho patiente, il connaît la chanson. Claudio Caçapa vient se placer près de son coéquipier ce qui laisse supposer que « Juni » pourrait jouer ce coup franc en deux temps.
Diawara, dans le mur, ne tient pas en place et grappille quelques centimètres.
Etant donné la qualité de frappe « Juninesque » que s'apprête à délivrer le numéro 8 Olympien du même nom, du moins de la même racine, le Guinéen cherche à déconcentrer, voire dévier et faire échouer les plans des 2 Brésiliens à 25 mètres du but de Porato. Juninho fait un signe à l'arbitre, histoire de lui faire comprendre que Diawara ne respectera pas la distance du mur lorsqu'il s'élancera…Mr Fautrel ne bouge pas le moindre doigt et siffle la reprise.

OK, Diawara est toujours aussi troublant;l va y avoir du grabuge si « Juni » s'élance. Cris arrive à sa rescousse. Le deuxième Caçapa, le blanc, sort de la surface de réparation adverse et vient se placer dans le mur… devant l'élément perturbateur. Juninho pousse alors son ballon, Caçapa le bloc et se pousse immédiatement pour laisser place à son camarade… l'artificier récupère, feinte la frappe pour éliminer le trublion Kaba Diawara qui avait contourné tant bien que mal le défenseur lyonnais Cris, pousse une énième fois avant d'armer sa frappe à l'entrée de la surface et d'envoyer le ballon dans le but de Porato.
On pourrait se passer le ralenti en boucle et noircir bien des pages sans jamais comprendre la gestuelle du magicien. Son coup de pied fluide et soudain nous rappelle ses coups franc directs, tellement nombreux… où cette frappe aussi surprenante que spectaculaire contre Rennes dernièrement.
Juninho a inscrit contre Ajaccio son second but en championnat cette saison, toujours hors surface. Il comptabilise 17 tirs depuis le début du championnat, 15 hors surface dont 7 coups francs. L'an passé, après 11 journées, il en était 3 buts… avec un tir de plus.

SR



le 16/10/05

Reprise... du bon boulot contre Ajaccio!

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Gérard Houllier a l'art des mots simples et des images colorées pour parler de football. Il peut même expliquer le travail accompli, les objectifs à atteindre, ses attentes… sans employer des termes propres au ballon rond. A quelques heures de se lancer dans un second marathon qui emmènera la troupe olympienne jusqu'au voyage toulousain, le 5 novembre, sans le temps de souffler un peu, soit 7 matchs en 21 jours, l'entraîneur nordiste a été très clair… se muant pour l'occasion en conducteur de travaux, mieux en architecte, avisé. Grosso modo, cela donne : Nous avons posé les fondations dans un premier temps… nous allons maintenant monter des mûrs solides… afin d'être prêt, ensuite, à mettre le toit sans oublier de peaufiner la décoration.

Gérard réclame souvent de la patience dans l'élaboration du jeu de son équipe. Il sait aussi que la ligne d'arrivée de la saison 2005-2006 sera d'autant plus belle à franchir qu'elle aura été parfaitement préparée. Chaque chose en son temps en s'appuyant au fil des semaines sur des acquis. « L'équipe avait montré une progression avant la trêve ; j'entends bien la retrouver au niveau où elle était pour continuer à évoluer. Ces 7 nouveaux cols à passer sont très importants ; ils doivent ancrer le travail fait précédemment. A l'issue de cette seconde phase, nous y verrons plus clair, notamment en Champions League et en Coupe de la Ligue… ». L'ancien manager de Liverpool s'appuie toujours et encore sur la notion de groupe ; sur l'envie, le professionnalisme, le dépassement de soi, la solidarité, la fraîcheur mentale, physique, l'exigence…

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La vie est incontestablement belle à l'OL depuis le début de saison : 13 matchs officiels sans défaite… une place de leader de L1… Un Trophée des Champions…2 succès en 2 rencontres de Champions League ; des internationaux français enfin qualifiés pour le Mondial allemand, sans oublier Tiago, Juninho et peut-être Carew ; des Espoirs, des moins de 19 ans eux aussi en route pour leurs compétitions européennes. Que demander de plus ? Tout simplement que cela continue en gommant les imperfections, les frayeurs inutiles, les débuts de match poussifs...

Pour remettre dimanche le contact, place donc à l'Ajaccio de ce diable de Rolland Courbis, aussi prompt à sortir ces phrases pagnolesques qu'à mettre en place un système tactique à vous filer la nausée. Cela s'annonce compliquer en regardant le groupe constitué par l'ancien monégasque. Il va falloir trouver l'ouverture dans ce dispositif barbelé. Les Gones, privés de Carew et de Diarra suspendus, risquent fort de conjuguer le mot patience à toutes les sauces. Lors des 4 précédents matchs à Gerland en Championnat, les partenaires de Cacapa ont toujours souffert pour faire la différence ; quand ils l'ont faite, 3 fois sur 4, cela s'est produit par le plus petit des écarts ! Pourquoi ces difficultés? Certainement en raison de la qualité des adversaires bien en place tactiquement. Sans oublier que ces Gones étaient aussi dans leur période de reprise, d'apprentissage des nouvelles consignes et d'intégration des recrues. Tout ceci est maintenant terminé.

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Quels visages pour repartir du bon pied, en sachant qu'il y a un bon coup à jouer au classement avec le déplacement des Parisiens au Stade Vélodrome ? Derrière, tout le monde se demande si Eric Abidal débutera la rencontre. Blessé au pied le 15 juillet à Busan contre Once Caldas après 45 minutes de jeu, le Martiniquais a disputé depuis un seul match avec la CFA ; c'était la semaine dernière. En manque de repères, mais pas de physique tellement ce gars est hors norme, l'international français doit apporter un plus au collectif olympien. Sans oublier que Berthod et Monsoreau se sont partagés le couloir gauche en son absence avec un réel bonheur. Ils sont désormais 3 pour une place… La suspension de l'irremplaçable Diarra devrait permettre à Pedretti de retrouver une place de titulaire comme cela avait été le cas à Nantes. Carew, puni comme le Malien et malade, Fred sera certainement à la pointe de l'attaque lyonnaise... en lui souhaitant de gonfler son capital buts déjà bien parti avec 3 unités.

Après, Gérard Houllier a composé avec le degré de fatigue des internationaux; laissant Malouda au repos. Il songe évidemment à la réception de l'Olympiakos. Si pour la venue des Grecs, il s'en tient à son équipe de départ alignée face aux Madrilènes et aux Norvégiens, il pourrait bien mettre sur le banc 1 ou 2 autres éléments majeurs. Qui va profiter de ses choix? Ben Arfa? Clément? Benzema? Ne dit-on pas : qui veut aller loin, ménage sa monture. Cela permet aussi de garder tout le monde concerné. Et comme, selon les propos du coach, chacun a compris sa façon de fonctionner, cela ne génère pas de zizanie dans le groupe. « Les gars ont confiance dans ceux qui jouent… il y a un sentiment de fierté collective… ». Il pourrait ajouter : et en plus les résultats sont là. Franchement pourquoi changer de méthode ? Alors pour bien ancrer tout ceci, il reste déjà à prendre la mesure des Corses… en s'appuyant pourquoi pas sur le domaine aérien. Les Champions de France ont en effet inscrit 7 de leurs 15 buts de la tête et leurs adversaires du jour ont encaissé 5 de leurs 7 buts avec la même partie du corps !

R.B

le15/10/05

Arrêt Sur Image : Grégory Coupet

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Grégory Coupet a voyagé à travers 6 images via la rubrique « Arrêt sur Image » avec un grand sourire. Ces clichés ? Comment ne pas lui en présenter une, prise à la Beaujoire afin qu'il nous livre ses impressions… Et cette qualification pour le mondial 2006 ? Qu'en pense-t-il ? En partant d'une image où les rôles sont inversés avec Juninho dans la cage… à une image de « Greg »en « indien ». Voici le mini-album de Grégory Coupet en 6 clichés... 6 instants… 6 confessions. Et que du bonheur à venir dans les propos de "Greg"... Mais comment pourrait-il en être autrement avec ce bonhomme extraordinaire...

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1 Coupet floqué Juninho
L'image est extraordinaire, je ne l'avais jamais vue. C'est un super souvenir. Je me souviens que « Juni »avait fait 2 arrêts exceptionnels ! Je ne suis même pas sûre que je les aurais faits. Surtout dans l'état où l'on était pour ce lendemain de fête : état de fatigue avancé. Cette photo, c'est l'esprit festif. C'était ma première fois à Saint-Tropez. L'ambiance était géniale; l'entourage sensationnel…
On avait un peu peur de se claquer lors de ce match puisque l'on n'avait pas que de l'eau dans les veines. Au bout du compte cela s'est super bien passé dans une atmosphère fabuleuse.
J'étais avec le numéro 8, celui de Juninho. Dans une rencontre comme celle là, il faut mettre son orgueil de côté et il faut le dire : je n'étais pas brillant. D'ailleurs, je ne pensais qu'à prendre du plaisir, à jouer au foot et dans une période comme celle là… que c'est bien de retrouver le football dans l'amusement. Sans pression, sans obligation.
On avait tout inversé, les défenseurs se sont retrouvés attaquants et vice-versa. Ce fut une occasion pour tous de ressentir les sensations qu'éprouvent les autres durant la saison et cela a bien fonctionné. On avait pourtant peu dormi… quelle rigolade !

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2 La bande à « Jo »
Ah, encore un bon moment avec « Jo » (Bats) et sa bande. C'est du travail… c'est du plaisir. Le fait de se retrouver entre gardiens est notre quotidien et dans ces moments là il y a beaucoup d'échanges, de travail, de communication… « Jo » amène un feeling exceptionnel. On se motive l'un l'autre avec Rémy (Vercoutre) et Jo (Hartock) pour rester au top. En tant qu'ancien de ce groupe de gardiens, je m'impose toujours ce devoir d'être exemplaire et de montrer les bonnes attitudes à avoir. C'est plus pour Jo Hartock que Rémy (Vercoutre) qui me connait déjà bien. La gnak ! C'est ce qui nous rend tous fort. Regarde la photo, on a un bon groupe de gardiens… de travail.
Cette photo, c'est la photo qu'il préfère de cet album; celle qu'il met en évidence et il le montre. « Celle là ? Parce que c'est la confrérie des gardiens »

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3 Rencontre Stéphano-Lyonnaise
Tiens, celle que je préfère, cela aurait pu être celle-ci aussi puisque c'est un moment important pour moi de toujours saluer le gardien adverse. Janot ? C'est quelqu'un avec qui j'ai beaucoup d'affinité, j'adore ce mec là. On se ressemble dans l'évolution : rien n'a été facile pour lui non plus et il a du aller les chercher toutes les choses qu'il a aujourd'hui. On ne lui donne rien, c'est un provocateur.
Il a été pas mal critiqué au départ et on lui reprochait de ne pas avoir la taille adéquate pour être gardien de but et jouer en ligue 1… Avec tous ces préjugés là sur ses épaules, je trouve son travail fabuleux. Le Lyonnais-Stéphanois véhicule une belle image pour les jeunes, c'est important. Je l'ai félicité pour son record. C'est le travail de tout un groupe mais il y a énormément participé. Il peut en être fier.

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4 Coupet 1 – Nantes 0
C'est après Nantes. Les copains sont venus me féliciter. Je me doutais que j'avais pris une part importante dans la victoire. Dans des matchs comme ça, lorsque tu es gardien, tu te dis que cela va craquer à un moment ou à un autre. C'est impossible, cela ne va pas tenir… et on gagne ce match là 1-0. On mérite de perdre 10 fois et au bout du compte on repart avec 3 points, dans l'adversité, c'est top.
Tiago qui avait fait un super match est venu me voir; Rémy (Vercoutre) aussi est venu me féliciter. On voit sur cette image la complicité qui peut exister entre nous et le retour aux vestiaires restera un grand moment pour moi. Graver dans ma tête : Coupet ! Coupet ! Coupet ! Déjà que l'on ne dort jamais après un match… alors là, imagine ! J'ai 32 ans et je pense que c'est LE MATCH de ma vie à ce niveau là !

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5 Le mondial
Une scène de joie avec l'équipe de France, c'est assez rare. On a tellement galéré pour ces qualifications à la Coupe du Monde que cette image fait plaisir à voir. Pour moi c'est un grand soulagement puisque cette qualification a amené beaucoup de pressions et de polémiques autour de ce poste de titulaire. C'est en même temps beaucoup de plaisir. J'en suis à un point où le principal pour moi en tant que sportif de haut niveau est fait : j'ai mis ma famille à l'abri. Maintenant, j'arrive presque à ne jouer que pour le plaisir. Mais c'est le bonheur d'un compétiteur et si l'on n'était pas passé, vous n'auriez pas eu cette photo et je n'aurais pas eu ce sourire là.

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6 Tradition
A partir du moment ou je me suis laissé pousser les cheveux, on a commencé à m'appeler Cochese. Ceci explique donc les photos. Dans 10, 20, 30 ans, cela me rappellera des bons moments. Ce cochese se prépare, concentré, tout comme le travail énorme que j'accompli en préparation d'avant match. Le rituel est colossal. Je ne banalise aucun match et aucun moment. La compétition ? C'est se remettre en cause pour s'imposer. C'est trouver la motivation pour être le meilleur. Quant on me voit me concentrer dans le tunnel de Gerland, je recherche l'étincelle et je me dis que cette rencontre est au dessus des autres. Je trouve un adversaire direct, ou un attaquant, ou un moment précis… un rappel sur les saisons précédentes, une occasion où je n'était pas à l'aise… un instant qu'il faut compenser. Depuis quelques années j'ai un rituel sur les matchs. Ce n'est pas de la superstition mais une tradition : tout est minuté, canalisé. Je fais toujours les mêmes gestes pour que je sois prêt à l'heure H. C'est très minutieux puisque je place toujours mes affaires de la même façon, je m'échauffe de la même manière, les étirements… même le ‘kiné' à ses habitudes avec moi. Tout est machinal, rodé…

SR

le 12/10/05

Jérémy Clément: "Être titulaire à Gerland..."

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Mardi dernier, il a retrouvé l'Equipe de France Espoirs. Il n'avait plus été sélectionné par René Girard depuis un match France – Suisse. « Cela m'a fait plaisir, même s'il n'y avait pas d'enjeu. Cela s'est bien passé. Nous allons affronter l'Angleterre en 1/8èmes de finale. Si l'on veut aller en phase finale, il n'y a pas d'autres solutions de se qualifier. A priori, c'est un client sérieux. Au passage, j'ai été super content de retrouver Bryan Bergougnoux. Je suis content pour lui ; il se plait à Toulouse et il fait de bons matchs. Toutes ces années passées ensemble ne s'oublient pas ».

5 matchs de L1 cette saison pour 3 titularisations; le match du Trophée des Champions en tant que titulaire… comment Jérémy Clément juge-t-il son début de saison ? « Je crois qu'il est correct. J'ai commencé quelques rencontres, notamment des matchs difficiles comme à Nantes et Bordeaux. Maintenant j'aimerais bien être titulaire en championnat à Gerland. En 25 rencontres, cela ne m'est jamais encore arrivé… En plus à domicile, nous avons plus le ballon… ». Effectivement sur ses 7 titularisations, aucune ne s'est produite à domicile (Nantes x 2, Rennes, Caen, Lens, Bordeaux et Auxerre). Considère-t-il qu'il a progressé depuis ses débuts en L1? «On se sent toujours mieux avec plus de temps de jeu et forcément on s'améliore. En plus, tu acquiers des automatismes. Du coup, tu as plus de confiance en toi. Je pense que le match d'Auxerre est mon meilleur match ».

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Le plus souvent dans le groupe… le plus souvent remplaçant, que pense Jérémy de son statut ? « D'abord, je fais partie du groupe. C'est bien. Après tu aspires toujours à jouer plus, à t'imposer, à débuter les rencontres. J'aimerais devenir un bon élément de l'équipe. D'une façon générale, je suis quelqu'un de positif, d'optimiste. N'oublions que nous faisons un beau métier et qu'il y a plus grave dans la vie que d'être remplaçant à l'OL ! ». Le gamin qui a chaussé ses premiers crampons à Rives a progressé dans son football, mais aussi dans sa façon de s'exprimer. « Au début, j'étais timide avec les médias… et puis après tu t'habitues ». Ajaccio ? « Les Corses vont venir pour défendre ; à nous de bien jouer pour prendre ces 3 points. C'est impératif. Ils ont fait un début de saison correct. Ce ne sera pas facile… ».

Avant de regagner les vestiaires pour un massage réparateur concluant l'entraînement du jour, le gaucher au numéro 6 a joué le rôle de témoin de cette 11ème journée. En fait, il n'a retenu qu'un match OM – PSG. « Lorsque j'étais petit, j'étais supporter de l'OM. Je suis souvent allé au Vélodrome. J'aimais l'ambiance de ce stade et puis cette équipe de 91 avec Waddle, Papin… Ce sera un très gros match et je souhaite un succès phocéen. Cela nous serait aussi favorable. Tu as envie de disputer ce genre de rencontre… cela ressemble à nos oppositions avec St-Etienne. les autres matchs? Ils ne m'inspirent pas".

R.B

le 1210/05

Gérard Houllier: "Ancrer... avant l'envol..."

le 13/10/05

L'entraînement du jour...

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Ils étaient presque au complet. Seuls manquaient Juninho et Carew. Coupet, Govou,Wiltord, Tiago, Malouda et Clément ont trottiné sur 5 tours de terrain avec Rémy Garde. Coupet, Clément et Malouda terminant par un tennis ballon. Pendant ce temps, le groupe des autres professionnels renforcé par plusieurs éléments de la CFA s'est échauffé avec Robert Duverne ; les gardiens Riou, Hartock et Vercoutre le faisant avec Bats. Le gros de la séance donnant lieu ensuite à une opposition entre les Rouge et les Bleus.

Une opposition de qualité à 11 contre 11… morceaux choisis : belle action Rémy… Frau… Benzema qui ne cadre pas sa tête ; une frappe lointaine de Pedretti juste à côté de la cage gardée par Hartock ; un arrêt de Vercoutre devant Benzema ; une tête de Fred sortie magistralement par Hartock ; Diarra met un énorme tampon correct sur Beynié, récupère le ballon pour l'adresser à Frau qui lui redonne sur un centre pour l'ouverture du score ; égalisation de Ben Arfa qui s'engouffre dans le système des Rouges, sollicite Fred qui lui remet le ballon pour le but ; enfin un arrêt d'Hartock concluant un festival de Ben Arfa.

Beaucoup d'application et d'envie dans ce match où les 22 acteurs n'ont rien lâché. Une remarque au hasard: en regardant, de derrière, jouer Cris-Cacapa, il en ressort une extraordinaire impression de solidité, de facilité, d'application et de complémentarité. Rendez vous jeudi à 10h 30 pour le prochain entraînement des Gones.

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Govou: "Cette qualification est une belle chose pour nous, pour le football français; cela a été long à se dessiner, mais on a été obstiné. A la mi-temps, nous étions au courant du score entre la Suisse et l'Eire. Après, en seconde période, cela n'a plus été le cas. Mais à 5 minutes de la fin, j'ai compris qu'il y avait match nul. Il y avait une belle ambiance au Stade de France; le public nous a soutenus. Je suis assez content de ma performance; j'avais de l'envie et de bonnes jambes même si je n'ai pas tout réussi et même si j'aurais aimé marquer un but. Sur ma seconde occasion, je mets un pointu qui ne ressemble à rien..."

Coupet: "On y est... c'est bien. C'était important de se qualifier; on l'a fait en souffrant, cela peut-être une bonne chose pour ce groupe. Au final, il y a beaucoup de fierté d'emmener cette équipe au Mondial. Cela faisait longtemps que l'Equipe de France ne l'avait pas fait dans une phase éliminatoire. J'avais juste peur sur la fin que l'on soit obligé d'aller en barrage par la faute d'un but. Je pense que j'ai été présent; Sid et Nino ont été performants. L'ambiance? Superbe. Le public m'a bien accueilli..."

le 12/10/05

leAjaccio et ses 5 Brésiliens

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Le Brésilien Rodrigo, milieu de terrain et capitaine de la formation insulaire souffre d'un genou. Il ne s'est pas entraîné. Jouera-t-il dimanche ? Il est l'un des 4 éléments de la formation entraînée par Rolland Courbis à avoir disputé pour l'instant les 9 rencontres dans leur intégralité. L'ancien joueur de Palmeiras (Brésil), AEK Athènes, Atlético Mineiro (28 matchs et 2 buts) est arrivé en Corse en 2003. Il a disputé 55 rencontres de L1, dont 36 la saison dernière, sous le maillot de l'ACA. Il n'a toujours pas inscrit le moindre but.

Le Brésil est bien représenté dans cette formation puisqu'il y a 5 Brésiliens. Ils ont tous été alignés par Rolland Courbis cette saison. Rodrigo (9 matchs), Edson (8), Lucas (6), André Luiz et Antonio Carlos (5).
Edson n'a jamais joué au Brésil ; il est passé par les clubs mexicains d'Irapuato, San Luis et Club America, soit 162 rencontres pour 56 buts avant de venir en Corse (36 matchs et 5 buts). Antonio Carlos a disputé 49 matchs à Fluminense (4 buts). Lucas (notre photo) a joué à Ponte Preta et Portuguesa, soit 41 rencontres et 15 buts. En France, il en est à 37 matchs de L1 et 13 buts dont 10 de la tête ! Enfin, le plus connu est sans contexte André Luiz… le voyageur. 52 matchs à Sao Paulo (5 buts)… 20 aux Corinthians (1 but)… 18 à Cruzeiro (1 but)… 35 à Ténérife (2 buts)… 19 à Compostela (1 but)… 22 à Marseille (2 buts)… 17 au PSG (1 but)… et 34 à Ajaccio (6 buts). La saison dernière à Gerland, le jour du sacre de l'OL, il s'était blessé en début de match et il avait été remplacé.

Pour la petite histoire, Il y a 27 joueurs brésiliens dans le championnat de France 2005-2006 dont 5 à Ajaccio ; 4 à l'OL ; 3 à Bordeaux et Nancy ; 2 à Lens, Lille et Sochaux ; 1 au Mans, à Monaco, Nice et Rennes. Auxerre, Metz, PSG, St-Etienne, Toulouse et Troyes n'en possèdent pas dans leurs rangs. Enfin, Bordeaux est entraîné par le Brésilien Ricardo.

R.B
12/10

lOL - Ajaccio: Les belles histoires de "Nanard"

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Qui ne connaît pas la fabuleuse mémoire de Bernard Lacombe pour raconter les histoires qu'il a vécues tout au long de sa carrière de joueur, d'entraîneur et de dirigeant. Raconter autant en gestes qu'en paroles. Le souci du détail l'habite… un souvenir en appelle un autre… nous pourrions rester des jours et des nuits à l'écouter égrener ces larges pans de sa vie. Et quand, ce passé devient trop secret, pas question de le divulguer. Alors avant chaque match des Lyonnais, nous demanderons désormais à Bernard de nous raconter quelques souvenirs liés à l'adversaire de l'OL. Ce sont les belles histoires de « Nanard » ou encore "les Nanardises". Racontes nous à propos d'Ajaccio...

« Sans trop réfléchir, j'en ai trois qui me viennent à l'esprit. Le premier remonte à la saison 1972-73. Nous devions aller à Ajaccio. Malheureusement, il y avait une grève du zèle du personnel d'Air France. Du coup, pas question de prendre l'avion ! Direction Perrache le vendredi midi… le train jusqu'à Marseille. Puis, le bateau, c'était le Napoléon, pour une traversée de nuit. Nous sommes arrivés le lendemain vers 7 h à Ajaccio. Je partageais ma cabine avec Daniel Ravier. Le soir au dîner, les serveurs ont attaché les couverts tellement il y avait du roulis. Nous n'avions pas pu dormir et sommes restés très, très longtemps sur le pont… La nuit était manifique. En mettant le pied sur le sol corse, je tanguais encore ! Nous jouions le dimanche après-midi, du coup le samedi nous avions pu regarder un match du tournoi des V Nations entre la France et l'Ecosse. Le match contre Ajaccio? Nous avons perdu 4 à 3. Il y avait dans l'équipe d'Ajaccio Baratelli , Trésor, M'Pélé… Ce dernier avait inscrit 3 buts… Moi, je crois que j'en ai mis 2. On a repris le bateau le lundi matin, puis le train le mardi avant d'arriver à Lyon dans l'après-midi vers 16h. Tu parles d'un déplacement! Bastia avait joué à St-Etienne et avait connu les mêmes problèmes que nous et s'était incliné 2 à 0 dans les arrêts de jeu ».

Quel est ton deuxième souvenir ? « C'était en 1970-71… toujours à Ajaccio. Nous avions fait 0 à 0. Monsieur Mouton était l'arbitre. Sur une action Di Nallo se retrouve face à Baratelli et marque. En voulant contrer « La Fleure », « Doumé » se fait mal au nez sur la pelouse durcie par le temps. Et il se met à saigner… Les Corses avaient déjà réengagés… Monsieur Mouton arrête le match et va voir Baratelli. Selon Marius Trésor, mais franchement je ne sais pas si c'est vrai, un vieux supporter corse derrière le but aurait dit à l'arbitre que s'il accordait le but, il était un homme mort. Et bien, il annulera le but et nous ferons match nul ».

Un petit dernier « Nanard » ? « C'était en 1972-73 à Gerland cette fois ci. Nous étions en première période. Sur un corner de Daniel Ravier, Jean Baeza marque de la tête. Mais en même temps qui place sa tête il heurte celle de François M'Pelé. Immédiatement, le coup a marqué le visage juste sous l'oeil et Jean s'est retrouvé complètement défiguré. Cela ne l'a pas empêché de finir la rencontre ». Enfin si je te dis Rolland Courbis ? « Je pense immédiatement à l'Equipe de France junior. Nous étions ensemble en 1968-69 et 1969-70. Derrière, il jouait notamment avec Boissier et Lopez. Que des poètes ! A cette époque Lopez il filait des coups. Rolland, c'est un personnage. J'ai de l'affection pour lui. Je sais en autre qu'il est très famille. Pour moi, c'est un super mec et en plus dans le football, il est malin ».

R.B


le 11/10

Saison
OL - Ajaccio J-5    
Arrêt Sur Image : Cris

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La langue Portugaise est comme une sorte de balade brésilienne en acoustique. Les mots se marient, s'enchaînent un peu à la manière des dribbles de Ronaldhino. Quant Cris sort des vestiaires et nous dit « bonjour, ça va ? » on se dit que tout va bien, « on va le faire dans la langue de Molière ? » Cris : « qui ? ». Non, laisse...
Lorsqu'il se met à nous parler Brésilien, on est un peu perdu. C'est comme laisser le ballon à Juninho à moins de 35 mètres du but… sans marquage. Isabelle Dias est là, ouf ! On lui explique en quelques mots le principe de la rubrique « Arrêt Sur Image » avant de lui présenter la première image. Maintenant, libre à lui de s'exprimer, dans le sens où il l'entend, sur cette image. Puis celle qui suit, jusqu'à la sixième...

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1 Quatre comme…
C'est mon premier titre avec les 4 Brésiliens, le 4ème pour l'OL. C'est un moment très important pour moi qui conclut une saison pleine d'amitié. Cette photo a été prise au vestiaire, à notre place habituelle. Elle montre que l'adaptation à la ville de Lyon, à l'OL, au club, à mes coéquipiers… n'a pas été difficile pour moi.
Nilmar ? Tout le monde disait que c'était mon petit frère dans la mesure où nous vivions proche l'un de l'autre. Je le conduisais tous les matins à l'entraînement, lui, le plus jeune de nous 4. On a un regard un peu tendre sur lui, un regard de grand frère sur le petit… Un regard de surveillance, de guide… On veille… Je n'étais pas le seul à me soucier de lui et quand on regarde l'image, 4 ne correspond pas seulement au 4ème titre, mais bien plus que cela.
Champion ? Ce titre est le plus disputé que j'ai remporté, si on peut le comparer au titre de champion du Brésil que j'ai remporté avec Cruzeiro l'année précédente. Le championnat français, c'est 38 journées de combat.

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2 La seleçao
Ouhlala. Ce match est une surprise ! J'ai été très étonné d'être sélectionné et de disputer ce match qui célébrait les 100 ans de la FIFA. Cela a été un match très important pour moi face à l'équipe championne du monde, la France.
J'ai réalisé un match avec beaucoup de pression puisque ces 90 minutes allaient décider beaucoup de choses pour la suite de ma carrière. La fin de la rencontre est un énorme soulagement, un grand ouf !
Et puis marquer David Trezeguet et Thierry Henry demande énormément de concentration. On peut alors appeler cette rencontre ‘le match de la chance'. Cela devait passer… ou casser. Je ne suis pas mécontent de ma prestation et aujourd'hui, je suis à Lyon… Donc cela signifie que tout s'est bien passé.
Au Brésil, lorsque l'on quitte le pays, on a 50% de chance supplémentaire d'intégrer la Seleçao puisque l'on est plus vu du sélectionneur. On attire son attention, ses yeux, sa curiosité. Les résultats de l'équipe et les performances des joueurs ne lui sont pas indifférents.
Cette photo, c'est celle qu'il préfère de cet album, celle qu'il met en évidence et il le montre. « Pas besoin que je vous dise pourquoi je préfère celle là, n'est-ce pas ? »

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3 Des Brésiliens en Corée
Ce sont des amis Brésiliens. Il y a deux joueurs qui évoluaient à mes côtés pour le titre de champion du Brésil. Les autres joueurs je ne les connais pas mais comme on est tous Brésiliens, lorsque l'on se rencontre, on communique beaucoup entre nous pour s'informer. J'aime rencontrer des Brésiliens qui évoluent dans d'autres championnats car cela me permet de combler cette ‘saudade', cette nostalgie du pays. Les Brésiliens sont toujours très unis mais lorsque l'on se retrouve sur le terrain, c'est chacun pour soit, la rivalité est de retour pour 90 minutes. Puis ensuite, on est comme une famille.
A la fin de cette rencontre, face à Seongnam Ilhwa, on m'a remis le brassard de capitaine. En fait, on m'a surtout remis un grand sentiment de responsabilité. Je ne suis à Lyon que depuis 1 an et à ce moment là, je devenais le capitaine, un signe de confiance. J'étais heureux puisque j'aime les défis et le sens des responsabilités… un défi spécial.

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4 Cris Attaquant, Juninho gardien de but
J'aime cette photo. Elle est vraiment belle. St Tropez. Le soleil. L'été. Claudio (Caçapa) avait demandé à l'entraîneur de changer les rôles et voila comment je me suis retrouvé attaquant pour la première fois de ma vie. Avec Claudio, je formais la doublette d'attaquant de l'Olympique Lyonnais, et on a marqué ! Que du bonheur, que de bons moments… Comme cette photo qui respire le bonheur, c'est bien qu'elle soit là pour nous les rappeler.
Pourtant, j'ai toujours été prédisposé à être défenseur, depuis tout petit. J'ai commencé le football en tant que défenseur, je le suis aujourd'hui et je le resterai. Mon poste de prédilection me convient bien, défendre c'est mon truc. Et quand je monte sur corner ou que je vais de l'avant pour aider un peu mes coéquipiers, c'est du bonus. Mais il faut avant tout que je fasse bien mon job derrière.
On a pu découvrir durant cette rencontre que Juninho est un très bon gardien de but. Si jamais l'équipe a déjà effectué ses trois changements et que Coupet n'est pas disposé à jouer, on n'aura pas de souci avec « Juni ».

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5 OL-Le Mans
C'est le premier match de championnat. Très difficile (il touche sa tête). Il nous manquait du rythme. Sur cette action, John (Carew) a trouvé ma tête, faute d'avoir trouvé le chemin des filets ‘Mais John, t'es un attaquant, qu'est-ce que tu viens foutre ici…' je lui ai lâché après coup. Il faut faire attention avec lui parce qu'il peut faire mal. John est très très fort et très brutal.
En Europe, le marquage sur les attaquants est très difficile. Il faut être à 120 %. Ils sont très rapides et puissants physiquement. On doit être vigilant bien plus de 90 minutes. Robinho n'a pas été une mince affaire. Ronaldo est très difficile à marquer, j'ai pu le constater en Selecao. Henry donne également beaucoup de fil à retordre. Drogba est impressionnant. Je ne l'ai jamais rencontré mais depuis ma télévision, je le trouve très fort.
Et que ce soit contre eux ou contre Tulio De Melo, comme sur cette photo, je me prépare de la même façon. J'analyse beaucoup les attaquants avant le match. J'effectue un très gros travail de concentration, bien avant que débute la rencontre. En rentrant sur le terrain, je sais déjà ce que je dois faire et ce que je ne dois pas faire, je ne veux pas qu'ils me prennent par surprise. Sinon, ça peut être but.

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6 Le policier
‘Policier' (en français) C'est Mickaël (Essien) qui m'a donné ce surnom. Le policier ? C'est celui qui fait régner l'ordre, qui verbalise les attaquants, alors cela me plait bien. J'essais d'être un policier à ma manière et d'empêcher les attaquants de marquer des buts ni de faire des excès de vitesse. C'est bien ça, je verbalise !
Avant d'être dans l'ordre, j'ai eu 6 mois de suspension. C'est le résultat d'une provocation, ce qui est très fréquent au Brésil. Au moment de la commémoration, on était tous un peu excité… C'est un moment difficile dans ma carrière, j'ai du mal à en parler. Bref, cet instant est synonyme de tristesse. J'aimerais effacer ce passage, cette page de mon histoire. Aujourd'hui, comme sur cette photo, je fais régner l'ordre, sur la pelouse bien sûr! »

SR

le 10/10/05

Le point sur les internationaux lyonnais

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Sans convaincre, les Bleus de Raymond Domenech ont ramené un match nul de Suisse (1 à 1) ; il faudra attendre mercredi soir pour savoir quelle sera la destination des partenaires de Zinedine Zidane : l'Allemagne directement… les barrages… ou les vacances ! Les 5 lyonnais sélectionnés ont joué. Coupet, Réveillère, Wiltord et Malouda étant titulaires ; Govou entrant en jeu en fin de rencontre.
Mercredi, rendez-vous avec Chypre au Stade de France. Israël a déjà terminé sa phase de poule et peut toujours croire au miracle... La Suisse se rend à Dublin. Ce match Eire – Suisse opposera 2 autres prétendants à l'Allemagne. Inutile de revenir sur les différents scénarii possibles… tout le monde les connaît.

En ce qui concerne les autres olympiens, ils n'auront pas tous les mêmes incertitudes. Le Portugais Tiago est déjà qualifié après le succès 2 à 1 de sa sélection contre le Liechtenstein. Le milieu de terrain des Gones est entré en jeu dans le dernier quart d'heure. Mercredi, le Portugal reçoit la Lettonie qui n'a plus rien à espérer.

Le Norvégien John Carew et ses coéquipiers ont battu la Moldavie 1 à 0. L'Italie ayant battu la Slovénie, les Norvégiens sont assurés de disputer les barrages.

Le Sénégal de Lamine Diatta a battu le Mali, sans Diarra, 3 à 0. Le Togo s'étant imposé 3 à 2 au Congo, les Sénégalais n'iront pas en Allemagne. Le Sénégal s'est toutefois qualifié pour la prochaine CAN (20 janvier au 10 février)… le Mali, lui, regardera la compétition africaine en spectateur !

Le Brésil a fait match nul 1 à 1 en Bolivie avec un but de Juninho. Les Brésiliens, qualifiés, joueront mercredi soir à Belem contre le Venezuela. "Juni" a marqué sur coup franc à la 24ème minute de jeu après une faute commise sur Robinho. Le Lyonnais sera remplacé au cours de la seconde période par Julio Baptista. Les Argentins qui se sont imposés 2 à 0 au Pérou ont désormais 3 points d'avance sur les coéquipiers de Dida.

Jérémy Berthod et les espoirs français ont battu la Suisse 3 à 0 se qualifiant ainsi pour le championnat d'Europe. Ils affrontent ce mardi Chypre.

Enfin, chez les jeunes, les moins de 19 ans français ont battu 5 à 0 les Norvégiens après les avoir déjà dominés 4 à 0 deux jours plus tôt. Sandy Paillot a ouvert le score. Menez (2), Nasri inscrivant 3 des quatre autres buts tricolores.

R.B

le 10/10/05

Le marathon recommence cette semaine...

Ce dimanche 16 octobre, l'OL va retrouver la compétition en recevant Ajaccio. Du 16 octobre au 5 novembre, les partenaires de Cacapa disputeront 7 rencontres en 21 jours. En route pour leur second marathon de la saison ! Au menu, réception d'Ajaccio, d'Olympiakos, de Sochaux ; déplacement à Metz, Nantes, Olympiakos et Toulouse… des matchs du championnat de France, de Champions League et un de Coupe de la Ligue.

Les Olympiens non retenus en sélections nationales ont eu 2 jours de repos sauf pour ceux qui ont disputé dimanche la rencontre de CFA (Pedretti, Frau, Vercoutre, Abidal, Ben Arfa). Reprise de l'entraînement ce mardi matin en effectif toujours réduit puisqu'il manquera encore les internationaux : Coupet, Réveillère, Govou, Malouda, Wiltord, Carew, Tiago, Juninho, Berthod et Clément. Rappelons que Carew et Diarra seront suspendus contre les Corses de Courbis. Gérard Houllier fera-t-il appel dimanche à un 23ème joueur cette saison… en la personne d'Eric Abidal ? A ce jour, seuls Coupet, Malouda et Govou ont participé aux 13 rencontres officielles de l'OL… Coupet les ayant disputés dans leur intégralité. Coupet, Réveillère, Cacapa, Réveillère, Cris ayant toujours été titulaires.

Pour parler des joueurs toujours présents lors des 10 rencontres de championnat, ils sont encore 37 dans ce cas là, dont 15 gardiens. Ajaccio (Laurenti, Porato, Jabi et Rodrigo) et Bordeaux (Ramé, Mavuba, Jurietti et Planus) avec 4 éléments à 900 minutes de jeu, sont les clubs les plus représentés dans ces statistiques. En ce qui concerne le Bordelais Rio Mavuba, il a disputé la saison dernière les 38 rencontres dans leur intégralité… il en est donc à 48 rencontres de championnat de rang sans souffler une seule seconde plus celle de l'exercice 2003-2004... soit 49! La saison dernière les gardiens de but Isaksson, Janot, Revault, Sylva et Itandje avaient tenu compagnie au jeune international français capitaine en ce moment de la sélection espoirs.

R.B

le 09/10/05

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Après un entraînement plein de vie, Gérard Houllier a répondu aux différents médias, même s'il donnera son groupe de 18 joueurs samedi après-midi après la séance à huis clos. « J'imagine qu'il doit y avoir de l'intox sympathique de la part de Rolland Courbis… Ce match est synonyme de reprise d'une autre série de 7 matchs ; nous avons 7 nouveaux obstacles à monter. C'est un défi exaltant. La série précédente était le socle… cette série est capitale, car elle permettra de mieux affiner, intégrer les notions physiques, tactiques. On doit ancrer les qualités nécessaires avant l'envol… Il y a encore quelques points qui demandent des améliorations ; on cherche toujours à progresser. C'est une période importante qui débute avec Ajaccio… Il y aura des matchs de L1 ; 2 rencontres de Champions League et un de Coupe de la Ligue. Nous verrons où nous en sommes dans ces 2 qualifications ».

Pour ancrer les qualités lyonnaise que faut-il faire ? « Le professionnalisme sera très important ; comme la solidité du groupe et la solidarité de chacun par rapport au collectif. Ce comportement, notamment, est un atout majeur. Ce qu'il y a de bien, c'est de constater la fierté réciproque des gars. Ce comportement est l'âme de l'équipe. Je suis persuadé que la qualification française pour la Coupe du Monde est un incontestable plus. Cela va libérer les joueurs, leur donner plus de confiance… et puis après s'ils veulent rester dans le groupe, il faudra qu'ils soient performants. Tout ceci est positif pour l'OL ».

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Alors ce match ? « D'abord, j'aime bien ces périodes de 7 matchs ; on doit foncer. Ajaccio ? On ne pense qu'à ce match et pas à Olympiakos ; les joueurs étaient contents de se retrouver ce matin ; il y avait de l'enthousiasme sur la pelouse. Dimanche, il faudra se reconcentrer immédiatement et faire preuve d'envie. Bien sûr que je vais tenir compte des matchs joués par les internationaux et des matchs à venir. Abidal ? Il a fait une bonne rentrée avec l'équipe CFA ; il a besoin de retrouver ses repères… Sera-t-il titulaire ? Déjà, il est dans le groupe des 18. J'aurais fini ma réflexion demain pour savoir ce que je déciderais. Pedretti ? Il a de la fraîcheur. Je n'ai pas plus d'exigence vis-à-vis de lui que pour d'autres ; le niveau est exigeant pour tout le monde. Pour le reste, j'ai une ligne de conduite logique quant au système de jeu… les joueurs le savent. Donc, il faudra face à Ajaccio reprendre la conduite du jeu. Nous étions arrivés à un certain niveau avant la trêve. J'espère que nous repartirons où nous en étions ».

R.B

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Gérard Houllier a retenu 16 joueurs pour affronter Ajaccio ce dimanche au stade de Gerland.

Le groupe:

Coupet, Vercoutre - Réveillère, Cris, Cacapa, Monsoreau, Abidal, Clément, Tiago, Juninho, Pedretti, Fred, Govou, Ben Arfa, Wiltord, Benzema.

Ben Arfa n'avait plus été dans le groupe en championnat depuis la venue de Monaco le 10 septembre dernier. Pour Abidal cela remonte au dernier match de championnat de la saison 2004-2005.

Diarra et Carew suspendus.

Carew, de retour, Hartock, Clerc, Diatta, Diarra et Berthod s'entraîneront demain matin. Frau, contracture mollet droit, forfait.

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Jamais deux sans trois dit le proverbe ! 3 à 0 contre le Real Madrid… 1 à 0 à Rosenborg… sur le papier, il ne reste plus qu'à battre Olympiakos déjà défait 2 fois. A priori, les choses semblent faciles pour les partenaires de Claudio Cacapa. « Mais en football, tout peut arriver… » a affirmé, à juste titre, Djila Diarra lors de la conférence de presse. D'autant que cette formation grecque jouera quasiment sa dernière carte mercredi soir. Comment imaginer qu'elle puisse se qualifier en s'inclinant une troisième fois de rang, même si par le passé ce schéma s'est déjà produit… très rarement.

Le club du président Socrates Kokkalis a plus d'expérience européenne que celui du président Jean-Michel Aulas, mais en terme de résultats récents, il n'y a pas photo ! Les quadruple champion de France ne cessent de grandir sur les terrains continentaux, ce qui n'est pas le cas des Rouge et Blanc. Leur fait d'arme remontant à l'édition 98-99 avec une participation aux ¼ de finales contre la Juventus Turin. Depuis, les phases de poule sont synonymes d'arrêt dans cette compétition ; avec une stat très explicite : aucun succès à l'extérieur en 26 matchs et seulement 4 nuls ! Sur leur territoire, cela va toujours super bien avec 8 titres lors de leurs 9 dernières saisons.

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Tous ces chiffres ne signifient pas pour autant que la formation de Trond Sollied soit une victime expiatoire. Forte d'une ribambelle de joueurs expérimentés, elle a des arguments en réserve. Nikopolidis, un gardien de grande qualité… Djordjevic, un milieu de terrain organisateur et buteur… Konstantinou, un solide goleador chypriote… Yaya Touré, un jeune ivoirien frère du Gunner Kolo ; ou encore Mavrogenidis… Kapsis… l'espagnol Dani, ancien du FC Barcelone… Quant aux stars vieillissantes Rivaldo et Georgatos, blessés, elles sont restées à la maison.

Les Lyonnais n'ont pas les mêmes soucis que les Hellènes. Entrés tambour battant dans cette Champions League, comme dans leur championnat, ils voguent allégrement sur des flots azurs. « L'intérêt collectif prime sur celui individuel ; c'est grâce au collectif que le joueur peut se mettre en évidence ; la solidarité est importante… la concentration aussi… le réalisme… le souci du détail… ». Gérard Houllier « rabâche » son discours. Pas question de s'évader… Cet OL considère tous ses matchs comme une finale de Champions League. Aucun risque de prendre la grosse tête. « L'OL favori ? Cela ne veut rien dire. Au moment du coup d'envoi, les deux équipes sont à égalité ».

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Approximative pour son match de reprise contre Ajaccio, la formation du président Jean-Michel Aulas bénéficiera face aux Grecs de ses 90 minutes délicates et de la fraîcheur d'éléments absents pour la venue des Corses (Malouda, Diarra, Carew…). Lors des confrontations face au Real et Rosenborg, Gérard Houllier a clairement affiché son équipe européenne en faisant appel au départ à 10 éléments identiques ; le dernier poste étant partagé par Wiltord et Govou. Avec le retour d'Abidal, se pose la question du latéral gauche. « On verra au dernier moment… De toute façon Jérémy Berthod ne m'a jamais déçu. Il jouera si Eric n'est pas titulaire». L'entraîneur olympien ne se mouille pas encore. Il a d'ailleurs emmené 21 éléments au vert. Mais il y a fort à parier que le Diarra retrouver Juninho et Tiago en milieu de terrain. Govou et Malouda seront associés à Carew ou Fred. Et derrière, seul subsiste l'incertitude du flanc gauche.

Invaincu avec aucun but encaissé, ce Lyon a rarement manqué ses rendez-vous européens ces derniers mois. «La Champions League, c'est un autre football, une autre dimension… On peut se concentrer à 150%, comme dans le championnat. Mais en L1, ce n'est jamais évident… ». Diarra a faim de victoires : « 1 à 0 ou plus… peu importe. On veut les 3 points… avec la manière ». « Djila », nous sommes preneurs tout de suite de tes aspirations. Un succès, du spectacle et presque une qualification… c'est la panacée.

R.B

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Les Lyonnais ont tiré les premiers en terme de conférence de presse. Ce mardi matin à 11h 30, Gérard Houllier et Mahamadou Diarra se sont donc présentés sous le chapiteau installé dans l'enceinte de Gerland pour répondre aux différents médias. Le Malien faisant preuve de sa joie de vivre habituelle. Les Grecs le feront vers 18h 30 juste avant l'entraînement. Quant aux Olympiens, ils feront une dernière répétition à Cailloux sous les coups de 16h. Gérard rappelant avant le début de la conférence qu'il avait retenu 21 joueurs. Seul Frau, blessé, ne fait pas partie de cette liste, ainsi que François Clerc.

Gérard Houllier :

Un mot sur le football grec et l'Olympiakos ?
« Il y a moins de 2 ans, les Grecs avaient été champions d'Europe face au Portugal… cela situe son niveau général, même si depuis, il ne s'est pas qualifié pour la prochaine coupe du monde. Il était dans un groupe difficile et a été pénalisé par un mauvais départ. L'Olympiakos ? C'est une équipe rôdée à la Champions League. Elle a certes perdu ses deux premiers matchs en étant malheureuse notamment contre Rosenborg qui a su être réaliste en contres. Nous sommes conscients que ce match est important pour cette formation. L'opposition ? Je ne sais pas. C'est une bonne équipe qui reste sur un doublé coupe-championnat ; elle a bien débuté son championnat. De toute manière, en Champions League, il n'y a pas de gros écarts entre les équipes. Il faudra s'assurer de commettre le minimum d'erreurs ; s'assurer d'avoir du réalisme et de faire preuve de solidarité ».

Quel est à le contexte de ce match ?
« Il est super simple, mais en cas de défaite des Grecs, ils ne seraient pas éliminés. Il faut être prudent. C'est un mini championnat avant le marathon final… Le résultat de mercredi soi ne scellera pas le sort des 2 équipes, même si en cas de victoire, nous ferions un pas de plus vers la qualification. Il nous manquerait un point pour le faire. Mais pour moi, le match le plus important c'était celui de Rosenborg avec cette victoire. Je pense que l'Olympiakos sera un adversaire plus difficile que Rosenborg, car il possède plus d'expérience européenne ».

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La remise en route a été difficile contre Ajaccio… cela peut-il être la même chose mercredi ?
« Le match d'Ajaccio était une bonne chose après cette trêve. Ce sera différent contre Olympiakos. Ce ne sont pas les mêmes compétitions, les mêmes approches. Le match de mercredi, c'est comme une finale de Champions League. Il y a 21 joueurs qui rêvent d'une aventure de très haut vol. Tout le monde est concentré, concerné par l'objectif. Notre équipe a du caractère, du tempérament ; elle est capable de surpasser les moments difficiles dans un match. Et puis face à la peur de perdre, on doit opposer une grosse envie de gagner ».

L'absence de Rivaldo ? La fraîcheur physique ? Des changements ? Abidal ?
« J'aurais préféré qu'il joue, comme Zidane avec le Real, au nom du spectacle, du football. La fraîcheur ? C'est important. Des garçons comme Malouda, Diarra… devraient en avoir. Des changements ? J'espère que l'entraîneur sera le même. Il y en aura forcément par rapport à la venue d'Ajaccio… On verra. Abidal ? Je vais voir comment il aura récupéré. S'il ne joue pas, ce sera Berthod. Il ne m'a jamais déçu… Je déciderai au dernier moment ».

Mahamadou Diarra :

6493

Quels souvenirs gardes-tu de ton séjour en Grèce ?
« J'étais très jeune. J'avais 17 ans et 4 mois lorsque je suis arrivé à l'OFI Crête pour jouer en première division. Cela n'a pas été facile. Je pesais 59 kilos… en face les gars en faisaient en moyenne 80 ! Le football grec est un football très physique, où il n'y a pas beaucoup d'espaces. Il faudra être prêt à livrer une dure bataille en étant, aussi, immédiatement dans la partie. Je n'ai jamais gagné contre cette équipe d'Olympiakos. En championnat j'avais perdu 3 à 0 et fait le nul 2 à 2. Et puis en match amical avec Vitesse Arnheim, j'avais fait aussi un nul 3 à 3. J'ai envie de gagner enfin. L'essentiel, c'est de se faire plaisir en gagnant ; que ce soit 1 à 0 ou avec plus d'écart. Je n'ai pas peur de cette équipe, car en football tout peut arriver. On l'a vu récemment en Afrique avec le Cameroun et la Côte d'Ivoire… L'essentiel, c'est de prendre les 3 points… avec la manière ».

Une concentration différente ?
« Tous les matchs sont pareils. Nous jouerons de la même manière que contre le Real. Dans toutes les compétitions, nous jouons chaque fois des finales. Moi je sais que dois être tout de suite dans le match. Mes différents entraîneurs m'ont toujours reproché de ne pas le faire. Aujourd'hui, je pense que j'ai changé ».

Suspendu avec le Mali et l'OL, dans quel état de forme te sens tu ?
« J'en ai profité pour regarder les copains jouer ; ensuite, j'ai beaucoup bossé pendant ces 10 jours. Il va falloir maintenant que j'enchaîne les rencontres. Mercredi, je n'aurais pas le choix : il faudra que j'aille de l'avant, comme mes partenaires… »

As-tu un sentiment de revanche cette saison en Champions League ?
« Par rapport au scénario final du PSV… bien sûr. Je devais tirer le cinquième tir au but… j'attends toujours malheureusement. J'ai envie d'aller plus loin que les ¼ de finales… ».

R.B

5508

Mardi soir, dans le choc au sommet Bayern – Juventus, ce sont les Allemands de Felix Magath qui se sont imposés 2 à 1. Du coup les coéquipiers de David Trézéguet ne sont plus invaincus cette saison. Seules parmi les 32 formations engagées dans la Champions League 2005-2006, Chelsea et l'OL le sont.
Autre fait marquant, le retour gagnant de Thierry Heny, auteur des 2 buts d'Arsenal au Sparta Prague. « Titi » est désormais entré dans l'histoire du club londonien avec 186 buts inscrits pour ce club, soit un de plus que l'ancien recordman Ian Wright. Les Gunners comptent 3 succès en 3 matchs comme le Bayern. Barcelone a été accroché au Panathinaikos (0 à 0). Enfin dans le groupe D, Lille est allé chercher le point du nul à Manchester. Tout peut s'envisager dans ce groupe. Les 4 équipes se tiennent en 3 points. Les Lillois peuvent donc encore se qualifier.

Ce soir place aux groupes E, F, G et H. L'Inter Milan et l'OL sont les seules formations à pouvoir envisager un troisième succès de rang rejoignant ainsi le Bayern et Arsenal. L'OL reçoit l'Olympiakos… l'Inter se déplace à Porto. L'AC Milan, Chelsea et Liverpool sont invaincus ; les Milanais accueillent le PSV ; Chelsea reçoit le Bétis Seville et Liverpool se rend à Anderlecht. Olympiakos, Anderlecht et Porto ont pour l'instant 0 point en 2 journées. Vont-ils accompagner le Rapid Vienne, dans cette situation, après 3 rencontres ? 3 équipes n'ont pasencore encaissé de bust: l'OL, Chelsea et l'Inter Milan.

Dans le groupe des Lyonnais, le Real Madrid reçoit Rosenborg. Ronaldo est absent, à priori pour un mois. On note le grand retour du défenseur anglais Woodgate dans les rangs madrilènes.

R.B

6503

Si le quotidien sportif l'Equipe donne le ton à la Une avec ce titre
LYON VERRAIT PLUS LOIN… l'OL proche de la qualification, l'un des grands moments de lecture se situe en page 7, avec une interview vérité, pleine d'émotion, une véritable déclaration d'amour de JUNINHO pour l'Olympique lyonnais :
« C'EST POUR LA VIE »
Les extraits s'enchaînent, l'international brésilien revient sur un match particulier ou plutôt sur la prestation d'un joueur : « Après NANTES, GREG c'était David COPPERFIELD. Avec Buffon et Dida c'est l'un des trois meilleurs gardiens du monde. »
JUNINHO parle aussi de l'ambiance dans les travées de Gerland : « Magnifique, dit-il, même si on sait que l'OL ne pourra pas gagner tout le temps. »
Et durant l'entretien il déroule : « J'aime ce maillot, les supporters, la ville et l'histoire que nous avons écrite. » Il n'hésite pas : « Je joue dans une des meilleures équipes d'Europe… En France il y a moins de stars mais plus d'équipes difficiles à battre… »
Et puis JUNINHO revient sur les supporters, sur la satisfaction d'un devoir presque accompli : « Chaque fois que je vois des enfants avec le maillot de Lyon ailleurs, je me dis que nous sommes arrivés à quelque chose… »
L'interview est longue, mais on a presque envie qu'elle se prolonge. Mais elle se termine par la Ligue des Champions, certes le sujet du jour, alors il en parle mais pas du match de ce soir, extrait : « La musique de la Ligue des Champions… c'est un moment magique, j'aimerais l'entendre pour une demi-finale. » Vincent DULUC le relance sur cette musique : Pas pour une finale ??? Pour une demi-finale d'abord…. »

Face à cette interview, l'EQUIPE analyse le duel de ce soir :

ATTENTION AUX APPARENCES….

Le quotidien met en garde l'OL, ne pas tomber dans la facilité et fait une analyse des forces en présence.



AUJOURD'HUI EN France….

LYON EST PRESSE D'EN FINIR

Le quotidien revient sur le début de saison de l'OL qui empile les petits bonheurs, en 14 matches officiels la copie lyonnaise frôle la perfection.
Suit une interview de TIAGO… « A Chelsea j'ai appris à gagner ; » et à la question : « CHELSEA n'a quand même pas peur de Lyon ? CHELSEA n'a peur de personne. »

LE DAUPHINE… consacre une page à l'évènement, avec le film de la journée des grecs. JUNINHO encore une fois est à l'honneur sous ce titre JUNINHO, MONSIEUR PLUS.



LIBERATION…. Sous la plume d'Olivier Bertrand… l'OLYMPIAKOS VEUT EVITER LE PIRE…
Le meilleur club d'Athènes vient défier un Lyon au sommet de sa forme… mais ce match pourrait cacher un piège…


LE PROGRES

Ouvre en UNE avec le match …. Un titre tout simple… OL-OLYMPIAKOS : UNE OPTION A PRENDRE.

En page intérieure… notre confrère souligne que la victoire permettra à l'OL d'obtenir un passeport pour l'aventure et de faire un grand pas vers les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. En photo un JUNINHO fougueux, déterminé. Les photos s'enchaînent DIARRA en gardien du temple de l'histoire lyonnaise, un joueur déterminé à aller plus loin. Plus timide l'entraîneur d'Olympiakos, emmitouflé, légèrement inquiet qui déclare : « Nous allons tout donner ! »

Sur le site du FIGARO… illustré par une superbe photo de GOVOU en pleine action… LYON EST PRESSE … avec cette statistique… « 100% des formations qui ont remporté leurs trois premières rencontres de poules se sont qualifiées pour la deuxième phase... »

S.C

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Son pied droit est une main terriblement adroite ; coup du pied, bout ou intérieur… peu importe. Le ballon devient une balle travaillée… prend de la vitesse, s'envole, retombe… au fond d'une cage ennemi avertie, pourtant depuis le temps, d'un danger immédiat ; mais aussi sur la tête, un pied ami avertis d'une offrande immédiate. C'est Juni… buteur ; Juni… passeur. Le Juni des plus grands bonheurs. Le Juni bourreau de 37 gardiens de but différents.

Restreindre son champ d'action à ses coups de pattes magiques serait lui manquer de respect. Il y a aussi le Juno qui donne le tempo… celui qui fait l'ingrat boulot. Au fil du temps, en étant replacé au milieu, il est devenu un roi tout terrain. Avec lui, l'embarras se transforme en clarté ; l'à peu près en exactitude ; le médiocre en beau ; le perdu en succès, voire nuls.

Contre Olympiakos, il a inscrit son 55ème but sous le maillot lyonnais… son 9ème but européen… son 21ème coup franc… soit son 4ème en Champions League (16 en Championnat et un en Coupe de France). Il reste sur 3 buts de rang (Rennes, Ajaccio et Olympiakos). Face aux Grecs, il a délivré une nouvelle passe décisive, sa 9ème en Coupes Européennes (Fenerbahce x 2, Real, Manchester, Olympiakos, Celtic, Inter, Barcelone, Liberec). 55 buts pour 54 matchs sans défaite. Seul son pénalty à Lille (championnat) la saison dernière étant synonyme de défaite. 55 buts en un peu plus de 4 saisons lyonnaises, on peut penser avec raison qu'il peut dépasser le grand Sonny en terme de buts marqués et pour quoi pas atteindre… et franchir la barre des 100. Juninho est déjà entré dans la légende OL… il n'a pas fini de l'embellir.

R.B

CFA : OL 4-1 Bourg

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L'équipe de CFA a décroché un logique succès 4-1 sur Bourg-Pérronas. Un match marqué par le retour à la compétition d'Eric Abidal et le doublé de Benoît Pedretti.


A la plaine des jeux de Gerland (Terrain numéro 10) : Olympique Lyonnais bat FC Bourg 4-1 (1-0). Arbitrage de M. Vigues. 1500 spectateurs.
Buts : Pedretti (37e et 88e), Viale (54e) et Frau (65e) pour l'OL, Belvito (50e) pour Bourg.
Avertissements : Genet (72e) pour l'OL, Arriola (23e) Arredi (73e) pour Bourg.
Expulsion : Arriola (58e).

OL : Vercoutre – Faussurier, Genet (cap.), Benhamida, Abidal – Pedretti, Bettiol, Thomas, Ben Arfa (Cuenca, 61e) – Frau (N'Diaye, 77e), Viale. Entr. : Robert Valette.

Bourg : Callamand – Diop, Vieudrin, Arriola, Castillo – Duratti (Lammanate, 73e), Arredi, Comert, Berraud (cap.) – Belvito, Dimitriu (Fall, 57e).


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L'Olympique Lyonnais a parfaitement négocié la réception de Bourg-Pérronas pour le compte de la 9e journée du groupe B de CFA. Dimanche après-midi, l'équipe de Robert Valette ressemblait plus à un « OL bis » qu'à une réserve avec la présence de 7 professionnels dans le onze de départ. Eric Abidal faisait partie du contingent pour son grand retour à la compétition depuis sa fracture au pied gauche mi-juillet lors de la Peace cup en Corée. Le défenseur international a rapidement rassuré tout son monde et notamment, Gérard Houllier et le président Jean-Michel Aulas venus assister à ce match de gala de CFA.
L'OL qui va maîtriser son sujet même si la première occasion sera à mettre au crédit de Bourg-Pérronas avec une frappe de Duratti captée en deux temps par Vercoutre. La suite sera entièrement lyonnaise avec plusieurs occasions pour Pedretti sur coup-franc, Bettiol, Ben Arfa et Viale auteur d'une splendide volée repoussée par Callamand. Bourg va finalement plier en fin de première mi-temps sur un coup-franc rapidement joué. Alors que Ben Arfa vient de poser le ballon, Pedretti surprend tout le monde et ouvre le score (37e).

Bourg va pourtant recoller dès la reprise sur une action rondement menée et conclut par Nicolas Belvito. Sa frappe passe sous le ventre de Vercoutre. 1 partout à la 50e minute.
Les Lyonnais ne vont pourtant pas douter très longtemps : 4 minutes plus tard, Julien Viale signe de la tête le 2-1 après un bon centre de la droite de Grégory Bettiol. Contraint de jouer la dernière demi-heure à 10 après l'expulsion de Arriola (58e), Bourg va encaisser deux nouveaux buts. Pierre-Alain Frau et Benoît Pedretti viennent tour à tour donner un peu plus d'ampleur au score. L'OL s'impose 4-1 face à Bourg et se replace dans ce groupe B avant un déplacement dans 15 jours sur le terrain de Saint-Priest.

Les autres résultats amateurs

18 ans : victoire 2-0 sur Istres
16 ans : défaite 3-2 à Montpellier
15 ans : victoire 4-0 à Annecy
14 ans : victoire 4-0 sur Annecy
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Le 08/10/05

Ce matin, entraînement ludique.

fon1

Entraînement très ludique ce matin du côté de Tola Vologe « c'est assez sympa » justifie Rémy Vercoutre « On se retrouve en petit comité à l'entraînement puisque beaucoup de joueurs sont partis en sélection… mais tout le monde était impliqué » Au menu ? Toros, action de jeu devant le but, petit match sur petites cages puis étirements comme dessert.
A la sortie des vestiaires, l'intention chavirait pour les Bleus et leurs 2 rendez-vous décisifs comme en atteste Joël Bats :
« Combien de Gones débuteront ? Je ne suis pas sélectionneur pour vous dire combien vont débuter la rencontre mais je suis déjà sûr que Greg Coupet sera sur le 11 de départ. Ce sera une rencontre importante pour la France et c'est là qu'est le piège. Il ne faut pas que l'enjeu de ce match fasse oublier aux joueurs que le plus important est sur le terrain et non pas tout ce qui se passe au dehors en ce moment. La concentration des joueurs sera la clef du match de demain soir.
La Suisse, puis Chypre ? Je pense que l'équipe de France va se qualifier. Ce n'est pas encore sûr qu'elle gagne samedi mais au terme des 2 matchs, elle se qualifiera.
Une Coupe du Monde sans l'équipe de France ? C'est triste. Tout simplement triste. On la regarderait moins… même moi. »

Rémy Vercoutre, lui, aimerait voir « 5 Lyonnais sur les 5 sélectionnés. Maintenant, c'est Raymond Domenech qui va choisir et non moi. C'est déjà bien qu'ils soient tous partis en sélection et qu'ils soient présents lors du stage. On espère qu'ils nous ramèneront la qualification. Greg (Coupet) va débuter, d'après moi Antho (Réveillère) va également jouer… devant la course reste ouverte mais je vois bien Sylvain (Wiltord), homme d'expérience, démarrer la rencontre. Enfin… seul le sélectionneur a les cartes en main mais j'espère tout de même que mes amis débuteront la partie.
Durant les matches ? Je suis supporter et très attentif à la performance des copains. J'espère aussi que l'équipe de France ira en Allemagne disputer la Coupe du Monde
. »

SR

7 octobre 2005

éffectif de l'ol

POUR ACCEDE AU FICHE DES JOUEUR CLIQUE dessous  le prénom du joueur choisi

Effectif Ligue 1

champion1

Joueur Poste Age Taille Poids
grégory coupet Gardien 32 1.81m 80kg
http://coupet.canalblog.com
Joan Hartock Gardien 18 1.89m 83kg
http://hartok.canalblog.com
Rémi Riou Gardien 18
http://remyriou.canalblog.com
Rémi vercoutre Gardien 25 1.85m 78kg
http://vercoutre.canalblog.com
Eric Abidal Défenseur 26 1.86m 74kg
http://abidal.canalblog.com
Jérémy Berthod Défenseur 21 1.79m 77kg
http://berthod.canalblog.com
Claudio Roberto Caçapa Défenseur 29 1.80m 77kg
http://cacapa.canalblog.com
François Clerc Défenseur 22 1.86m 77kg
http://clerk.canalblog.com
Cristiano Marques Gomez Cris Défenseur 28 1.83m 77kg
http://cristiano.canalblog.com
Lamine Diatta Défenseur 30 1.83m 76kg
http://diatta.canalblog.com
Alexis Genet Défenseur 23 1.82m 78kg
http://genet.canalblog.com
Sylvain Monsoreau Défenseur 24 1.86m 80kg
http://monsoro.canalblog.com
Anthony Réveillère Défenseur 25 1.81m 76kg
http://reveillere.canalblog.com
Johann Truchet Défenseur 22 1.79m 73kg
http://trucher.canalblog.com
Jérémy Clément Milieu 21 1.82m 74kg
http://jeremii.canalblog.com
Mahamadou Diarra Milieu 24 1.83m 76kg
http://dirra.canalblog.com
Pernambucano Juninho Milieu 30 1.78m 71kg
http://pernanbu.canalblog.com
Florent Malouda Milieu 25 1.84m 73kg
http://malouda.canalblog.com
Benoît Pedretti Milieu 24 1.77m 69kg
http://pedreti.canalblog.com
Tiago Mendes Milieu 24 1.83m 75kg
http://tiagau.canalblog.com
Hatem Ben Arfa Attaquant 18 1.80m 69kg
http://haten.canalblog.com
Karim Benzema Attaquant 17 1.82m 74kg
http://benzema.canalblog.fr
John Carew Attaquant 26 1.93m 90kg
http://jhoncrew.canalblog.com
Pierre-Alain Frau Attaquant 25 1.75m 72kg
http://pierrefrau.canalblog.com
Frederico Chaves Guedes Fred Attaquant 22 1.85m 84kg
http://fredi.canalblog.com
Sidney Govou Attaquant 26 1.75m 75kg
http://govou.canalblog.com
Julien Viale Attaquant 23 1.80m 78kg
http://viale.canalblog.com
Sylvain Wiltord Attaquant 31 1.73m 72kg
http://wiltord.canalblog.com

7 octobre 2005

lyon

          Olympique Lyonnais

logo_5
Olympique Lyonnais
Fondation : 03.08.1950
Statut : SASP
Couleurs : rouge et bleu
Siège : 350 avenue Jean Jaures 69007 Lyon
Téléphone/Fax : 04 26 29 67 00
Stade : Gerland (42000 places)
Président : Jean-Michel AULAS
Entraîneur : Gérard Houllier
Site web :
OLWEB.fr
Email : OL@olympiquelyonnais.com
Bulletin : La Tribune
Les partenaires:cliquer ici.doc   
                                            Leur éccussion : ici_1.doc

7 octobre 2005

le palmérés

Le palmarès 

104

Depuis 1950 et sa date de création, l'Olympique Lyonnais gravit les échelons au niveau national et s'attaque à l'Europe.
Du premier titre de Champion de Division 2 en 1951 au récent Trophée des Champions en 2004, en passant par les trois titres de Champion de France (2002, 2003, 2004), les Gones ont même réussi le pari de remporter tous les titres mis en jeu dans l'hexagone (Champion de France de D1/L1, Champion de France de D2, Trophée des Champions, Coupe de la Ligue et Coupe de France).
Au fur et à mesure, des lignes s'ajoutent au palmarès lyonnais. De quoi rêver pour l'avenir...



Championnat L1
Vainqueur en : 2002, 2003, 2004, 2005
Vice Champion en : 1995, 2001
Troisième en : 1974, 1975, 1999, 2000

Trophée des Champions
Vainqueur en : 1973, 2002, 2003, 2004, 2005

Coupe de la ligue
Vainqueur en : 2001
Finaliste en : 1996

Coupe de France
Vainqueur en : 1964, 1967, 1973
Finaliste en : 1963, 1971, 1976
Demi-finaliste en : 1956, 1998
Quart de finaliste en : 1959, 1974, 2000, 2001

Champion de France L2
Vainqueur en : 1951, 1954, 1989

Coupe d'Europe
Quarts en : 2004, 2005 (C1)
Demi-finale en 1964 (C2)
Quarts en : 1967, 1999 (C3)
 

7 octobre 2005

entraineurs et présidens

Les 21 entraîneurs de l'OL
gerad houillé :Depuis juin 2005
Paul LE GUEN : Depuis Juillet 2002
Champion de France 2003 et 2004
Quart de finale Champions League 2003
Jacques SANTINI : Juillet 2000 - Juin 2002
Champion de France 2002
Coupe de la Ligue 2001

Bernard LACOMBE : Octobre 1996 - Juin 2000
Vainqueur de la Coupe Intertoto 1997
Quart de Finale Coupe UEFA 1999
Demi Finaliste Coupe de France 1998

Guy STEPHAN : Juillet 1995 - Octobre 1996
Finaliste Coupe de la Ligue 1996
Huitièmes de Finale Coupe UEFA 1996

Jean TIGANA : Juillet 1993 - Juin 1995
Vice Champion de France 1995

Raymond DOMENECH : Juillet 1988 - Juin 1993
Champion de France Division 2 1989
Seizième de Finale de la Coupe UEFA 1992

Marcel LE BORGNE : Mars 1988 - Juin 1988

Denis PAPAS : Octobre 1987 - Mars 1988

Robert NOUZARET : Juillet 1984 - Octobre 1987

Robert HERBIN : Février 1982 - Juin 1984

Vladimir KOVACEVIC : Novembre 1981 - Février 1982

J.P. DESTRUMELLE : Juillet 1980 - Novembre 1981
Huitièmes de Finale : Coupe de France 1982 et 1983

Aimé JACQUET : Février 1976 - Juin 1980
Finaliste de la Coupe de France 1976

Aimé MIGNOT : Juillet 1968 - Février 1976
Triosième en Championnat de D1 en 1974 et 1975
Vainqueur de la Coupe de France 1973
Finaliste de la Coupe de France 1971
Huitièmes de Finale de la Coupe des Coupes 1974

Louis HON : Juillet 1966 - Juin 1968
Vainqueur de la Coupe de France 1967
Quart de Finale de la Coupe des Coupes 1968

Lucien JASSERON : Juillet 1962 - Juin 1966
Demi Finale de la Coupe des Coupes 1964
Vainqueur de la Coupe de France 1964
Finaliste de la Coupe de France 1963

Manu FERNANDEZ : Juillet 1961 - Juin 1962

Gaby ROBERT : Juillet 1959 - Juin 1961
Huitièmes de Finale de la Coupe de France 1961

Lucien TROUPEL : Juillet 1955 - Juin 1959
Demi finaliste de la Coupe de France 1956
Quart de Finale de la Coupe de France 1959

Julien DARUI : Décembre 1954 - Juin 1955

Oscar HEISSER : Juillet 1950 - Décembre 1954
Champion de France de Division 2 en 1954
Huitièmes de Finale Coupe de France 1953 et 1955

Les 8 présidents de l'OL

De 1950 à aujoud'hui, de Mr Arnaud Groslevin à Mr Jean-Michel Aulas, voici les 8 présidents qu'a connu le club jusqu'à aujourd'hui.

Jean-Michel AULAS : Depuis 1987

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Son credo est et a toujours été 'Patience et longueur de temps' : « Nous étions certains de décrocher un jour des titres, avec cette façon d’opérer, mais nous ne savions pas quand … » lache-t-il quelques heures avant la ‘finale 2002’ du championnat de France. Une phrase qui résume à elle seule la marque de fabrique du président de l'OL: une recette pétrie d’ambition et d’audace, qui n’en oublie jamais ni le travail, ni le modernisme. Et tant pis, si cela dérange !
« Nous serons européens dans trois ans », lance-t-il déjà à la surprise générale alors que son équipe revient à peine dans l’élite du foot français à la fin des années 80. « Nous visons le titre », martèle-t-il chaque début de saison, une fois les places européennes décrochées...



Charles MIGHIRIAN : 1983-1987

Raymond PERROT : 1982-1983

Jean PERROT : 1981-1982

Roger MICHAUX : 1977-1981

Edouard ROCHET : 1965-1977

Ferdinand MAILLET : 1959-1965

Arnaud GROSLEVIN : 1950-1959

7 octobre 2005

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  Nom

Fonction

  Jean-Jacques Amprino

   http://amprino.canalblog.com

Médecin

  Joël Bats

http://joelbats.canalblog.com

Entraîneur des gardiens

  Patrice Bergues

http://bergue.canalblog.com

Entraîneur-adjoint

  Robert Duverne

http://duverne.canalblog.com

Préparateur physique

  Remi Garde

http://remigarde.canalblog.com

Cadre Technique

  Guy Genet

nous avons pas cette fiche désolé

Coordinateur sportif

  Gérard Houllier

http://houiller.canalblog.com

Entraineur

  Patrick Perret

http://perret.canalblog.com

Kinésithérapeute - Ostéopathe

  Abdeljelil Redissi

désolé nous avons pas cette fiche

Kinesithérapeute - Ostéopathe

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